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17 février 2009

Commentaires

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Partisan Blanc

Je rappelle que la crise est du à la décision des USA de favoriser les crédits pour la classe pauvre et les latinos et les afro américains au nom de la discrimination positive et des mesures sociales...

XP

Non vous n'êtes pas un autodidacte de l'économie. Vous le seriez si vous aviez monté un commerce ou pris une carte de commercial ou de travailleur indépendant, et si vous saviez lire un bilan.
On a vraiment une légitimité pour parler d'économie quand on sait lire un bilan et surtout tenir une caisse.

J.-P. Chauvin

@ XP : je suis surpris de lire votre commentaire ! A vous lire, même les profs d'économie ne sont pas légitimes pour parler d'économie...
D'autre part, à défaut d'avoir tenu la caisse d'un commerce (mais la trésorerie d'un groupe politique local, et je n'ai jamais connu le déficit...), je sais lire un bilan...
Plus sérieusement, j'aimerai savoir ce que vous pensez de ce texte de tract et de vos critiques éventuelles : merci d'avance de vos réponses.

XP

@JP Chauvin.

Il me semble que les professurs d'économie sont légitimes pour faire leur travail, c'est à dire decrire des mécanismes et faire l'exposé des diférentes écoles, mais beaucoup moins pour donner leurs points de vue, qui selon moi on beaucoup moins d'intérêt que celui d'un praticien de l'économie, fût-il un vendeur de Pizza.

Ce que je pense de votre tract? Beaucoup de mal.

Pourquoi? Il serait trop long et fastidieux de décrire l'océan qui nous sépare, mais si le coeur vous en dit, vous pourriez vous en faire une idée en parcourant mes billets, mais si vous connaissez déjà Ilys, vous n'en serez pas surpris:)

Je me contenterais donc de vous dire une chose:je crois qu'ironie du sort, votre conception de l'économie, l'idée que vous vous faites des intérêts comme des aspirations des Français, votre dénonciation de la finance et de la spéculation que vous opposez implicitement à "l'économie réelle" et ceux qui la font tourner, votre défence du modèle social, tout cela relève de votre déconnection totale avec ce "pays réel" dont le principe doit pourtant être cher au Maurrassien que vous êtes.
Pour utiliser un raccourci saisissant, ellez donc dire à votre plombier que le mal, c'est le spéculateur, et non l'état social, et inspecteur des impôts, ou de l'Ursaff. Vous verrez comment il vous fera comprendre combien vous êtes déconnecté du pays légal.

Je viens de la famille politique monarchiste, j'y suis d'une certaine manière encore attaché, je suis un contempteur de la Révolution Française, vous aussi.
Je suis catholique, vous aussi.
Je suis un libéral et un atlantiste, vous non plus:)

Je ne suis pas le seul du reste, le site "royal artillerie est là pour le démontrer.

Cela dit, je vous remercie pour votre courtoisie et votre urbanité.

XP

"Je rappelle que la crise est du à la décision des USA de favoriser les crédits pour la classe pauvre et les latinos et les afro américains au nom de la discrimination positive et des mesures sociales..."

Tout à fait. C'est donc le manque de libéralisme qui a provoqué cette crise.

Les anti-libéraux me font penser, depuis cette crise, à Pichel Galabru dans le viager, à chaque fois que Michel Serrault tomble malade: il croit que cette fois, ç'est la bonne, et que l'histoire va enfin cesser de lui donner tort... Comme dans le film, ce ne sera pas pour cette fois:)

J.-P. Chauvin

En fait, l'argument sur le "manque de libéralisme" qui serait à l'origine de la crise se retourne car c'est bien plutôt le "laisser-faire, laisser-passer" qui a entraîné cette situation où l'on a vu des banques prêter à des personnes dont les mêmes savaient qu'elles connaîtraient des difficultés pour rembourser. D'ailleurs, le "laisser-faire, laisser-passer" est, si je ne me trompe, le credo même du libéralisme...
Cela étant, la France n'est pas les Etats-Unis et la situation n'est pas totalement la même : l'Etat, chez nous, oscille souvent entre le colbertisme (impulsion, contrôle mais pas d'étatisation de l'économie) et l'étatisme (reste de jacobinisme ?) qui est une confiscation de l'économie par l'Etat.
Ce qu'il faut, ce n'est pas un dogme mais du pragmatisme et, puisque les possédants ont du mal à se rappeler de leurs devoirs sociaux (comme le soulignait La Tour du Pin en son temps), il faut bien que l'Etat joue son rôle d'arbitre...
Je développerais cette réponse dans une prochaine note, si vous le voulez bien.
En tout cas, merci de vos commentaires qui permettent de débattre sans langue de bois et en toute cordialité.

XP

"En fait, l'argument sur le "manque de libéralisme" qui serait à l'origine de la crise se retourne car c'est bien plutôt le "laisser-faire, laisser-passer" qui a entraîné cette situation où l'on a vu des banques prêter à des personnes dont les mêmes savaient qu'elles connaîtraient des difficultés pour rembourser."

En fait, vous me dites en substance ceci:
"l'argument se retourne, puisqu'il ne colle pas avec mon idéologie"

Ou encore, le réel ne peut pas être prise en cause, puisque il ne rentre pas dans mes shémas.

""Je rappelle que la crise est du à la décision des USA de favoriser les crédits pour la classe pauvre et les latinos et les afro américains au nom de la discrimination positive et des mesures sociales..."

Ca, se sont des faits. Ils nous apprennent que cette crise n'est pas dû à un excès de libéralisme, mais à un carence en libéralisme.

J.-P. Chauvin

Il ne s'agit pas, je vous assure, d'idéologie mais bien au contraire d'empirisme, et je ne suis pas persuadé que la situation de crise soit le résultat d'une "carence de libéralisme", mais bien plutôt le résultat de la cupidité et de l'égoïsme de ceux qui veulent, sans limites, "profiter plus".
Or, le libéralisme permet, par sa définition même, ce genre de comportement a-social qui oublie la "nécessité du partage" chère à l'Eglise catholique.
Je ne suis pas favorable à une Liberté qui oublie les devoirs du fort envers le faible : or, le libéralisme, en ne voyant que le profit à court terme et par tous les moyens, en tolérant des profits liés à la spéculation et non pas au travail, seule source véritable de richesses honnêtes, ce libéralisme-là a fragilisé les sociétés et, souvent, pillé les ressources naturelles tout en exploitant les hommes : délocalisations, misère ouvrière dans les pays émergents mais aussi désindustrialisation dans nos pays, écarts pharamineux de revenus entre de grands patrons, voyous pour certains, et les classes populaires, etc.
Non, décidément, le libéralisme, dans son acception et sa forme actuelles, n'est pas le bienvenu et, même, il a ruiné l'idée de liberté économique en pratiquant une liberté financière qui confine au libertarisme et au "n'importe quoi pourvu que ça rapporte".
Quant aux mesures prises par les Etats-Unis pour leurs minorités, mesures qui, en soi, ne sont pas choquantes, c'est bien le libéralisme (par le biais des banques privées comme publiques) qui, en voulant faire des profits immédiats sur les rêves de ces gens des classes populaires et en leur accordant des prêts exagérés, a précipité le mouvement : et qui, désormais, vient au secours, non pas des plus pauvres, doublement ruinés aujourd'hui quand un Madoff continue à parader, mais des banques (celles-là même qui ne veulent pas de l'Etat dans leurs affaires d'ordinaire...) ? C'est bien l'Etat et les contribuables...
Si l'Etat n'intervenait pas, le système libéral, véritable château de cartes, s'effondrerait complètement comme on l'a vu avec la chute de Lehman brothers...
Ce sont des faits, rien que des faits : ils ne sont pas à l'honneur du libéralisme...

Cordialement.

XP

Cher JP Chauvin, J'aimerais vous répondre, je devrais le faire, mais je ne vais pas le faire, et je m'en excuse. Je ne vais pas le faire parce que j'ai dû consacrer des dizaines d'articles sur le sujet et (vous devez connaitre ça), il m'épuise. Si le coeur vous en dit et si vous souhaitez connaitre ma position, vous pouvez les consulter.
Pour les résumer, j'ai appelé ça, par une formule moins polémique qu'il n'y parait, "les anti-libéraux à babouches", "les catholiques à babouches" et les "maurrassiens à babouches". Parce que je pense qu'en derni_re analyse, le refus du libéralisme et de la spéculation découle dune incopréhension de ce qu'est notre civilisation judéo-chrétienne et d'une "structure mentale" qui est foncièrement a-chrètienne. Pourquoi je le pense? Encore une fois, je m'en suis explqué des dizaines de fois. Je poste ici, chez vous, non pas pour vous agressez, mais je crois qu'il est bon que des gens de votre famille de pensée (qui d'une certaine manière est aussi et encore la mienne) sachent et n'oublient pas que cette vision là existe. (je pense que le site "royal artillerie" est dans cette veine-là aussi.
Un lien sur les ce que j'ai nommé les "anti-libéraux à babouches" et cette volonté que je pressens de se débarrasser de l'essence de notre civilisation en visant le libéralisme:
http://ilikeyourstyle.net/2008/12/18/anti-liberaux-a-babouches/

Bien à vous

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