« l'euro, disiez-vous ? | Accueil | Qu'est-ce que la nation ? Essai de réponse. »

04 avril 2010

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Catoneo

"Cette cohabitation de monnaies nationales et d’une monnaie commune européenne était-elle possible ? Oui, et elle avait d’ailleurs été évoquée avant que la monnaie unique ne soit adoptée".

Qui a dit "oui" ?
On sait bien qu'une monnaie internationale de libre cours dans le pays aurait submergé une monnaie nationale, utile seulement pour faire les courses et payer son café en terrasse, puisque tout le commerce du Marché commun serait passé à la première.
Dès lors que les salaires et l'épargne populaire auraient été coincés sur la monnaie nationale, il est à parier que les dévaluations gouvernementales alors redevenues possibles pour adoucir les déficits les auraient terriblement entamés.
L'examen des pays de l'Est non-intégrés parle d'abondance. Les ménages ont été ruinés par la crise budgétaire et financière de leur pays, car les emprunts (immobiliers) leur avaient été accordés par les banques de la place libellés dans une monnaie sûre, donc en euros et pas en forints ou couronnes.

Ce que l'on ne veut pas dire en France c'est d'abord que le franc français ne fut jamais une monnaie internationale (cotation par opposition sur la place de Paris) mais plutôt une piastre dont tout détenteur se méfiait, jusqu'à l'entrée dans le serpent monétaire européen. Mais même après les frets maritimes par exemple n'étaient jamais cotés en FRF même au départ de la France vers l'Afrique. C'est dire !
Ensuite, que l'euro est le nom communautarisé du deutschmark. L'Euroland est une zone DEM régie par l'Allemagne et la BCE de Franfort. L'intégration monétaire, dont les avantages existent aussi (!) était destinée aux pays sérieux, et il fallut beaucoup d'entregent aux Français et aux Italiens pour convaincre le Nord.
Cette vérité réapparaît aujourd'hui avec la (fausse) crise grecque. Les pays du Nord font bloc derrière Berlin pour expulser la Grèce si nécessaire, et le gouvernement grec a bien compris la menace et ne veut pas la ruine par la drachme revenue.
Le message de la Chancellerie est à l'intention de tous les pays latins qui posent problème par leur gabegie endémique. C'est ça la vraie question. L'euro est un révélateur de bonne gestion et ce thermomètre implacable nous est insupportable. Il va montrer à tous que la France n'est pas un pays géré. Le fut-elle jamais depuis Poincaré ?

Anonyme

moyen moyen mon cher jean philippe!!essayez de dire ca a vos secondes; ils ne seront pas convaincus...

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)