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03 août 2008

Commentaires

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grellety

Ah, ces prétendus "bons Français", comme Maurras, qui ont rêvé de trahir leur pays, comme celui-ci l'a fait entre 40 et 44. Lorsque Maurras s'est exclamé à la fin de son procès , et à sa condamnation à perpétuité pour intelligence avec l'ennemi, que c'était la revanche de Dreyfus, il a rappelé quelque chose d'essentiel : que les antisémites, hors et dans le Ministère de la Guerre, dans l'armée, avaient préféré défendre un véritable traître, Esterhazy, qui agissait au profit de l'Allemagne, plutôt que de comprendre la passion patriote de Dreyfus. Je me demande comment "l'action" si peu française de "l'Action Française" peut souffrir d'une telle mémoire...

J.-P. Chauvin

Ne déformez pas l'Histoire et relisez, sur ce point, Maurras dans ses déclarations à son procès de janvier 1945...
Je ne partage pas ses aveuglements sur les Juifs, jugements qui, d'ailleurs, lui ont coûté cher car ils l'ont coupé de toute une part de l'élite intellectuelle juive qui aurait pu le comprendre et le suivre dans la réflexion sur la nation et la place des communautés en son sein. Il est à noter, d'ailleurs, que c'est Pierre Boutang, son fils spirituel, qui renouera les liens avec la tradition juive : cf le colloque sur Boutang, royaliste maurrassien critique, qui a bien mis en valeur cet aspect du débat.
D'autre part, pour répondre à l'accusation sur la "trahison" (sic!) de Maurras durant la guerre, lui qui n'a cessé depuis le début des années 30 de mettre en garde contre Hitler et le risque d'une guerre avec l'Allemagne (relire ses articles de l'Action Française quotidienne de cette époque, c'est son inquiétude de tous les jours !), je rappelerai juste la remarque de Marcel Jullian, résistant royaliste et maurrassien avéré, ancien pdg d'Antenne2 et scénariste de "la grande vadrouille" : "on peut accuser Maurras de toutes les intelligences, sauf de celle avec l'ennemi"...
Cela étant dit, Maurras a commis l'erreur de confondre Pétain avec Clémenceau, obnubilé qu'il était par la crainte de voir se déchirer l'unité française devant l'ennemi, l'occupant allemand : cela a fragilisé sa position et l'a rendue plus difficilement explicable après 1944.
A lire sur ce sujet les annexes au livre de François-Marin Fleutot, "Des royalistes dans la Résistance" (Flammarion)

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