Alors que la journée « en ville sans ma voiture » (le 22 septembre), lancée par la France en 1997 est désormais abandonnée dans notre pays (à quelques exceptions près), elle a fait florès en Europe et ailleurs, preuve qu’avec un peu de bonne volonté (et surtout de volonté politique) et une information convenable des citoyens, il est possible de faire avancer la prise de conscience que la voiture n’est pas le mode de transport le mieux adapté à la ville ni le plus respectueux de l’environnement.
D’ailleurs, au même moment, l’Etat de Californie (dirigé par Arnold Schwartzenegger) dépose plainte contre les six plus gros constructeurs automobiles accusés de participer au réchauffement climatique par leur absence de sens civique et environnemental et, donc, d’entraîner de lourdes dépenses publiques pour réparer les dégâts de cette modification qui affecte désormais
Cette démarche est une « première » et, même si elle échoue aujourd’hui, elle est significative d’un changement d’état d’esprit en faveur de l’écologie. D’autre part, elle est un élément de pression non négligeable pour inciter les constructeurs automobiles à investir dans la recherche et la fabrication en priorité de véhicules moins polluants, voire non polluants si c’est possible. En cela, cette démarche, encore inédite (mais qui rappelle les premières actions intentées contre les marques de cigarettes), est fort positive et devrait accélérer le changement de politique des constructeurs (leur but n’étant pas de perdre de l’argent, surtout dans des procès
) comme la prise de conscience des automobilistes.
En France, s’il semble que, juridiquement, une telle initiative judiciaire soit impossible (pour l’instant, en tout cas), cela laisse une chance aux constructeurs de changer rapidement de stratégie et d’investir massivement dans la recherche de la voiture « écologique » de demain : cela devient d’autant plus urgent que de nombreux pays ont déjà fort avancé dans cette voie, au risque d’inonder bientôt le marché français de ces « voitures propres » et au carburant, non seulement moins polluant, mais surtout moins coûteux (principale motivation des automobilistes, ne nous leurrons pas
). Il revient à l’Etat de susciter et, éventuellement, d’accompagner par des mesures d’incitation attractives et en appelant aussi à la responsabilité des citoyens conducteurs, ce changement d’état d’esprit.
Relancer un grand programme des transports me semble tout aussi nécessaire, en privilégiant le ferroutage, le merroutage ou la circulation fluviale : un convoi fluvial, c’est 250 poids lourds en moins sur la route, affirme une publicité à la radio ces jours derniers ; et moins de poids lourds sur la route, c’est moins d’encombrements près des villes et moins de pollution, par exemple.
Mais il faut aussi améliorer les transports en commun pour inciter intelligemment les citoyens à laisser plus souvent leur voiture au garage : cela passe par un engagement fort de l’Etat, non qu’il doive tout faire, ce qui n’est pas son rôle, mais pour permettre aux initiatives privées ou publiques (par le biais des collectivités locales, par exemple) de pouvoir s’épanouir dans de bonnes conditions. Là encore, le grand enjeu c’est l’aménagement du territoire, et il serait bon que cela soit un des grands débats de la lourde année politique qui vient de commencer. Si les présidentiables le négligent, alors il appartiendra aux royalistes de le rappeler, au nom de leur longue mémoire et de ce patrimoine environnemental qu’il s’agit de transmettre aux générations qui viennent et qui viendront.
La voiture automobile constitue une source de revenus incontournable, pour l'Etat en général; le véhicule est un instrument de confort irremplaçable, mal employé par des bobos, en particulier. La furie écologiste se traduit par la pose de ralentisseurs, dans les villes et villages; il en résulte une usure prématurée des véhicules et un dégagement de gaz polluants excessif, tant les véhicules mettent plus de temps à rejoindre leur destination. Heureusement, on a enfin compris que la circulation doit être fluide et pour cela remplacer les feux par des ronds-points devient une priorité; quant aux excès de vitesse - en ville notamment - rien n'empêche de disposer des caméras aux bons endroits, pour obliger les mauvais conducteurs à "cotiser" un peu plus.
Rédigé par : LOUXOR | 23 septembre 2006 à 22:26
j'ai le sentiment que le poid de l'industrie "automobile "(et tout ce qui gravite autour )sont une sorte de dictature qui ecrase toues les inovations , les entèrent pendant le temps que les choses deviennet une source de nouveaux profits .
il est possible , que cela ne soit pas un moment favorable a l'essort de nouvelles technologies ?
Rédigé par : un chouka | 24 septembre 2006 à 09:58
L'action de l'Etat de Californie me semble plus absurde qu'autre chose : comme si les constructeurs étaient seuls responsables... Comme si l'automobiles n'avaient pas eu de multiples bienfaits dont profite même l'Etat de Californie, à travers les taxes et prélèvements sur les activités générées par l'automobile. Je me demande également si cet Etat est irréprochable.
Il me semble, par ailleurs, que la Cour suprême de Californie a annulé toutes les condamnations prononcées contre les fabricants de tabac... Mais je n'en suis pas sûr.
Les transports publics sont souvent la panacée... pour ceux qui ne les prennent pas. Moi qui n'ai pas de voiture, je sais de quoi je parle. Un métro ou un train bondé, rien de pire... Sans parler du coût total, si ces transports ne sont pas rentables.
Il ne sert à rien de hâter les contructeurs à développer des véhicules moins polluants ou non polluants. Ils le font déjà. Mais il serait intéressant de voir comment les Etats freinent cette évolution. En France, par exemple, je vois mal l'Etat favoriser une telle évolution compte tenu de l'argent qu'il tire des taxes sur l'essence...
Rédigé par : Anton WAGNER | 24 septembre 2006 à 12:48
Au brésil, l'Etat encorage fortement l'ajout de l'ethanol issu du sucre fermenté a l'essence. C'est un des rares pays a mener une réelle politique de ce genre, et ca fait des années que ca dure... Comme quoi, c'est possibel même dans une démocratie ;)
Rédigé par : Clément. | 24 septembre 2006 à 17:08
les voitures élèctriques , si les acumulateurs évoluaient , pourraient intèrvenir au moins dans les transports urbains ?
les voiturette des terrains de golf sont un bon exemple de propreté?
bon, je pense que ce sont des accumulateurs au plomb , lourds , mais fiables .
le rechargement pourrait aussi se faire sur le parcour avec des capteurs a induction comme cela a ete expérimenté, il y pas mal d'années il me semble ?
cette solution a peut etre l'inconvégnant de faire monter le prix de l'élèctricité , mais le processus n'est'il pas déjas en marche ?
Rédigé par : un chouka | 24 septembre 2006 à 18:32
les voitures élèctriques , si les acumulateurs évoluaient , pourraient intèrvenir au moins dans les transports urbains ?
les voiturette des terrains de golf sont un bon exemple de propreté?
bon, je pense que ce sont des accumulateurs au plomb , lourds , mais fiables .
le rechargement pourrait aussi se faire sur le parcour avec des capteurs a induction comme cela a ete expérimenté, il y pas mal d'années il me semble ?
cette solution a peut etre l'inconvégnant de faire monter le prix de l'élèctricité , mais le processus n'est'il pas déjas en marche ?
Rédigé par : un chouka | 24 septembre 2006 à 18:34
il y a surement la pile a hydrogène qui peut faire avancer la charette ?
c'est a mon avis aussi compliqué qu'une pile a combustible , mais la tendance est a la complexification hélas ?
les pompes a chaleur avaient de beaux jour devant elle ,pourtant , elle n'est pas assez employée ?
Rédigé par : un chouka | 25 septembre 2006 à 09:36
je me risque a proposer de petites unités intèchangeables a l'uranium pour faire des unités de chauffage urbains ,a la place des chaufferies au gaz ?
c'est juste une idée :-)
Rédigé par : un chouka | 25 septembre 2006 à 09:38
Pourquoi la majorité d'entre vous persistent ils a penser en etant centré sur l'individu ? C'est mathematique, la voiture est un gouffre, mangeant l'espace pour sa circulation son stationnement et vouloir ne raisonner qu'a equation constante "un foyer = une voiture" vous fait engloutir dans ce gouffre une precieuse ressource, quand bien même le carburant de demain serait ecologique.
La solution doit forcement passer un maillage efficace des transports en commun. La megapole Tokyoïte, si elle offre ses scenes de science fiction de trains ou l'on enfourne les passagers n'en est pas moins un modele a suivre: Larges trottoirs pour la ciculation a velo et pietonne, qui concerne tous les deplacement a faible distance, et train ou metro ou bus pour tout le reste, avec des conditions de frequence et de regularité necessairement concurentielles dans une ville ou les parkings sont rares et chers.
Il faut cesser de repeter a a la radio et la TV "les fortes chaleurs de cette journée d'été a généré un pic d'ozone". Les bagnoles en surnombre sont la cause de cette pollution.
Rédigé par : Acier Tormenta | 25 septembre 2006 à 10:12
Le problème on le voit bien est qu'il faudra bien en venir à réduire la place des voitures
en effet est ce que leur utilisation en ville est justifiée ?
et comment la réduire ? : tout nos voisins européens (et meme ailleurs) font des politiques allant dans ce sens...
les solutions proposées par les écolos, jugées extrémistes, sont pourtant celles qui finissent par aboutir, si les choses sont faites dans le bon sens...
c'est l'utilité de la voiture qu'il faut redéfinir car il y a plusieurs dizaines d'années on l'utilisait moins et les transports en commun étaient mieux utilisés
il faut également surement rendre plus bandant tout ça
Rédigé par : metallah | 26 septembre 2006 à 11:05
au risque de faire extrémiste, je dirais aussi que les déplacements hipomobiles seraient une bonne chose pour les jardins ((:
Rédigé par : un chouka | 26 septembre 2006 à 16:26