Juste avant de partir de Rennes au début de l’après-midi (dimanche 10 novembre), j’écoutais les informations régionales tout en corrigeant quelques copies de Seconde sur le sujet « Les problèmes environnementaux dans le monde contemporain » : or, justement, l’information principale rapportée par la journaliste, c’était la perte par un porte-conteneurs de treize fûts de produits toxiques au large du littoral breton, difficilement récupérables en raison de conditions météorologiques peu favorables
Triste coïncidence.
Peut-on éviter toutes les pollutions ? Sans doute, non, mais en éviter beaucoup plus, assurément oui ! Par exemple, pourquoi ne pas équiper tous les conteneurs ou tous les fûts des cargaisons qui parcourent le monde, principalement du Sud vers le Nord, de sortes de balises ou de puces électroniques qui permettraient de les repérer en cas de perte en mer ou de naufrage et, ainsi, de les récupérer avant qu’ils ne provoquent des pollutions chimiques et des dégâts sur l’environnement et sur la faune marine qui n’ont vraiment pas besoin de cela ? D’autre part, un meilleur contrôle de l’état des navires et de la sûreté de leurs équipements, avant même qu’ils ne s’engagent dans les eaux territoriales de nos pays ou ne se dirigent vers nos ports, me semble nécessaire à mettre en place pour éviter que certains navires-poubelles ne risquent de souiller les côtes, soit par leur échouage soit par des dégazages intempestifs.
Bien sûr, depuis les naufrages de l’Erika et du Prestige de sinistre mémoire, des mesures ont été prises, mais elles semblent bien insuffisantes encore au regard de tous ces cargos qui sillonnent les mers, vecteurs d’une mondialisation accélérée par les besoins jamais comblés d’une Société de consommation pour laquelle le grand principe est « consommer pour produire »
et qui place l’intérêt des actionnaires avant ceux des générations futures.
Sans doute faut-il, au-delà du problème circonstanciel des pollutions marines, penser une alternative à cette Société de consommation mais nos contemporains seront-ils sensibles à la proposition, pourtant utile, d’une Société de sobriété ? Rien n’est moins sûr et il faudra bien, alors, que le politique prenne ses responsabilités, en France comme ailleurs : il n’est pas certain que la République qui confie le choix du magistrat suprême de l’Etat au corps électoral, c’est-à-dire à des citoyens dont beaucoup réagissent d’abord comme consommateurs, soit la mieux armée pour relever les défis environnementaux et défendre l’option d’une Société moins énergivore.
pour resoudre les problemes environnementaux, il faudrait bien plus que cela. Une révolutio. Un boulot considérable de remise en question de la société et de sois même. Sans allez jusqu'a suivre les conseil de Nicolas Hulots (qui pourtant serait une bonne solution), il est possible de moins consommer, d'utiliser des produit moins voir non polluant, en mettant le coté économique en second plan.
Nous courons droit a la catastrophe. Une 6° extenction massive qui a lieu en quelque 100aine d'année, alors que les précédentes ont eu lieu en millié,voir millions d'année. La modification des écosystemes brutal empeche les population animal de s'habituer a celles ci et ils finissent par mourir, disparaitre.
Les modifications climatique provoqueront aussi comme tout les monde le sait une hausse du niveau de la mer, des millions de personnes devront immigrer. Mais ont risque de dérégler tout l'équilibre climatique, avec des temperature digne du canada en Europe, des température bien plus chaude en amerique, l'augmentation de la taille du Sahara...
Bien d'autre boulversement qui arriveront a coup sur si nous ne faisons rien de vraiment serieux!
Rédigé par : dafion | 11 décembre 2006 à 18:32
Un seul porte conteneurs peut porter jusqu'à 10.000 boites et je ne parle même pas du nombre de fûts potentiels, les baliser est irréalisable (sans compter les interférences probables vu le trafic actuel).
Les normes OMI sont actuellement très sévères et ont encore été renforcées. Contrôler un bateau en dehors des eaux territoriales est exclu pour des questions légales (équivalence d'une violation de territoire du pays où est immatriculé le bateau) et le contrôler dans les eaux nationales est quasi impossible vu leur faible taille et le merdier qui en découlerait. Par contre le mémorendum de Paris impose à la majorité des pays de contrôler 20% du trafic dans leurs ports et le bannissement dans tous les pays signataire du mémo (toute l'europe, russie...) des contrevenants.
Aucune solution de ce coté (à part attaquer les contrevenants au canon et embastiller les armateurs indélicats, après avoir envahi son pays dock), la seule possible est de réduire le trafic maritime.
Rédigé par : Seanachie | 14 décembre 2006 à 13:19