C'est le temps qui nous sépare de la prochaine élection présidentielle et, pourtant, au regard des Universités des partis politiques, c'est déjà demain. Chacun "se place" dans la course au pouvoir suprême. "Le Figaro" comptait hier pas moins de trente candidats potentiels...
Plus que jamais, la nécessité d'externaliser la magistrature de l'Etat se fait pressante. Car, enfin, comment peut-on continuer à supporter cette invraisemblable surenchère politicienne quand il y aurait urgence à mener, non plus des politiques temporaires à courte vue, mais de vraies politiques de longue haleine, que cela soit sur le problème du logement, celui de la pression des puissances économiques étrangères mais aussi des multinationales ("la fortune anonyme et vagabonde", en plagiant le Duc d'Orléans de la fin XIXe-début XXe), celui encore de la nécessaire préservation de l'environnement, de la biodiversité et de l'espèce humaine face aux risques liès au réchauffement climatique...
Il y a aujourd'hui de multiples raisons d'être royaliste: le spectacle actuel de la "lutte des convoiteurs" en est, a contrario, l'une des plus évidentes. Mieux vaudrait la suite dynastique que ce combat médiatique ("médiatoc", disait l'autre jour un journaliste monarchiste...) qui oublie que l'Etat n'est pas, ne devrait pas être, à vendre, même au plus charmant de ces "princes" de la République.
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