Au hasard de mes lectures, j'ai retrouvé cette citation de Proudhon, pourtant peu suspect de royalisme, lui qui fut un des principaux théoriciens du socialisme français (il est aujourd'hui revendiqué par les libertaires...). A l'heure des phrases assassines des postulants à la magistrature suprême de la République, elle me semble à méditer plus que jamais: "Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l'éternité, est moins à craindre que des parvenus pressés de s'enrichir et de signaler leur passage par quelque action d'éclat".
En somme, mieux vaut la Monarchie héréditaire que la République des convoiteurs...
Un homme qui doit, par ses actes, convaincre ses pairs de son efficacité et de son dévouement, serait plus dangereux que celui qui, sûr de sa place éternelle au sommet de quelqu'imposant trône, n'a de compte à rendre qu'à lui même ?
Rédigé par : Matthieu | 30 septembre 2005 à 20:54
Tout à fait d'accord avec vous Jean-Philippe . Vive le roi !
kenavo
Mechtilde
Rédigé par : mechtilde | 30 septembre 2005 à 23:16
anecdote:
Marx lors de son séjour en france, revait de rencontrer Proudhon. Ce fut chose faite, ils se rencontrèrent, convaincu de se'entendre a merveille, et discutèrent... au bout de quelques rencontre, ils se rendirent compte que ce n'était pas possible, et se séparèrent après quelques rudesse de vive voix.
Cool non?
Rédigé par : Clément. | 01 octobre 2005 à 14:26
On sent la bio de Marx lue attentivement :D Tu me la passeras?
Rédigé par : Hugo | 01 octobre 2005 à 15:23
Le roi n'a pas de compte à rendre qu'à lui-même, bien au contraire: seulement, il n'a pas à se "faire une clientèle" (ou en être prisonnier). La transmission héréditaire fait du roi du moment le simple maillon d'une chaîne, et comme tout "père du suivant" il doit assurer la pérennité du patrimoine. Charge lourde et pas toujours simple à assumer, mais que le roi assume, par essence, jusque, parfois, le sacrifice (cf Louis XVI).
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 01 octobre 2005 à 16:02
C'est la meilleure!!!
Les condamnation à mort sont des sacrifices, maintenant?
Robespierre s'est donc sacrifié? Marat s'est donc sacrifié dans sa baignoire? Caligula s'est don sacrifié par la main de sa garde pretorienne? Etonnant!
Rédigé par : Hugo | 01 octobre 2005 à 19:35
La réalité des divergences entre Proudhon et Marx et bien plus qu'une querelle de personne. Marx qui, peu avant de mourir, ne se définissait pas comme marxiste, a laissé une oeuvre trés loin d'être achevé. Et cela selon ses propres aveux. Proudhon ne se réduit pas à la question du capital, même si certes la question de la propriété l'auras intérrogé toute sa vie. En voyant les écrits de jean-Philippe Chauvin ainsi que ses propos lors de la réunion de Bourg-la-Reine, nous lisse voir des convergences possibles avec la notion du "moins d'état", à parti de là, on omprend facilement les liens qui ont existé entre royaliste et syndicaliste-révolutionnaire. Actuellement, il semble que face à la reformulation du monde politique dans les prochaines années, Proudhon et son socialisme français pourrait revenir au coeur du débat. Il s'agit dés lors de se regrouper, de débattre autour de nos convergences: face à l'ultralibéralisme, à l'étatisme grandissant, à la désincarnation de nos identités régionales. Le débat se doit d'être lancé. Mais existe-t-il encore des disciples de Proudhon?
Rédigé par : Camille Berth | 02 octobre 2005 à 20:14
"et comme tout "père du suivant" il doit assurer la pérennité du patrimoine"
Il suffit de regarder notre société pour se rendre compte que se savoir "père du suivant" ne suffit pas toujours - et loin s'en faut - à faire prendre conscience de ses responsabilités ...
Rédigé par : Matthieu | 02 octobre 2005 à 23:30
Quand je dis "ils se rendirent compte que ce n'est pas possible" c'est d'un point de vue idéologique... Marx avait lu avec un immense interet "qu'est ce que la propriété" et attendait bcp de sa rencontre avec lui... Le début fus courtois, puis un peu plus véhément, pour finir sur le doux ruit d'une porte qui claque.
Il ne se définissait pas comme marxiste tout simplement car son idéologie a eu son succès bien après sa mort, et de nombreux révolutionnaires ont utilisés l'apelation de "marxiste" sans réellement connaitre toute sa pensée notament vis a vis de la mondialisation et de la révolution.
Et en effet, il jugeait constament son oeuvre inachevé... par exemple, il voulait que "das kapital" ne soit que le chapitre d'une oeuvre qui soit l'intégralité de sa pensée... quand on voit la taille du chapitre, on est heureux qu'il n'ai jamais réellement réussi a écrire le livre complet ;-). Toujours sur ce même point, "Le manifeste du PC" est très court... car il s'agit d'une commande(!) d'un groupe révolutionaire qu'il a intégré avant d'en prendre controle, je ne sait plus exactement si c'est la ligue des juste ou une autre.
le principe d'une démocratie, c'est que, comme nous le montre l'exemple de J-P Chauvin, tout le monde peut se présenter, et facilement présenter ses idées a un nombre important de personnes (ce blog en est un exemple). Donc le combat pour une décentralisation (que j'espère aussi...) ne passe pas forcément par le combat royaliste.
Des disciple de proudhon, surement, mais pas au même titre que des disciple de Jaures, de Combes, ils doivent être bien plus éparpillés... et moins nombreux.
Rédigé par : Clément. | 03 octobre 2005 à 02:35
J'apprécie vraiment de voir au travers de ce forum des personnes souhaitant un vrai débat. J'espére vraiment que les initiatives de Jean-Philippe nous permettrons de nous rencontrer, les uns, les autres, de maniére a développer une politique d'avenir.
Dans la voie royale qui s'ouvre à nous, je pense que Proudhon a toute sa place!
L'avenir est, presque, à nous.
Rédigé par : Camille Berth | 03 octobre 2005 à 23:49
Ou pas. Ne vous emballez pas, jamais le royalisme ne passera dans le systeme actuel.... 1%, ce n'est rien, c'est comme Arlette Laguiller... C'est le débat d'idée qui est interessant, et les informations collatérales qu'il apporte...
Rédigé par : Hugo | 04 octobre 2005 à 19:04
Le débat avec sur le royalisme est passionant, car il permet de traiter d'un choix politique marginal, qui n'a aucun avenir proche.
Mr Jipé, fort de ses 30 centimes de fortune, parlait d'organiser un café politique... monsieur?
Rédigé par : Clément. | 04 octobre 2005 à 20:13
Un café politique? Cela serait une chouette idée!
Quant à moi, je ne suis certes pas désespéré par la cause du socialisme français, car viendras bien un jour où le dégout de l'étatisme ultra-libéral inspirera une réflexion à quelques hommes politiques. Proudhon, c'est un avenir possible!
Mais l'idée de la monarchie pour 2010, 2020 ou 2060 semble être fortement d'actualité (voir le dernier ouvrage de J. Lang sur le changement des institutions). Maintenant je pense aussi que les royalistes ont une place de choix, pour parler au delà des partis de droite et de gauche, sur l'Europe, l'écologie, la globalisation, etc.
Cela est une chance qu'il existe des forums comme celui-ci, où l'on puisse débattre avec des gens de sensibilités différentes mais dans une même démarche de réflexion.
Rédigé par : Camille Berth | 04 octobre 2005 à 20:54
Quand la gauche finira par assumer le monde dans lequel nous vivons, et penser en fonction de celui ci, alors peut être avancerons nous... mais pour l'instant, Babar au zoo, c'est déja plus mature.
Rédigé par : Clément | 05 octobre 2005 à 22:34
C'est quoi cette discrimination pachydermique ?!
:S
Rédigé par : Trant | 06 octobre 2005 à 20:23
benh quoi?
c'est un sex symbol babar.
tient, au fait, m'sieur, est ce que babar représente une intéressante théorie du p)ouvoir royal, et ed ce fait, est éminament politique?
^^
Rédigé par : Clément | 06 octobre 2005 à 23:21
Hahahaha tu ne crois pas si bien dire, mon p.... Hum, Clement :D (soyons correct dans "ce lieu ou tant de fois les colonnes vibrerent/Sous les voix rugissantes, éminentes et fieres...").
Babar est une apologie du communisme, au derniere nouvelles :D En effet, la cité de célesteville, avec ses maisons toutes identiques, sont "palais du travail", son "palais des fêtes", serait un éloge de l'abolition de la propriété, de la saine camaraderie virile et du retour aux valeurs simples pronées par nos amis rouges...
Enfin, d'autres y ont vu l'incarnation de la cité de Platon, de son philosophe-roi...
Mine de rien, hein, j'ai lu autre chose que des bouquins pas de mon age quand j'etais nain :D
Rédigé par : Hugo | 07 octobre 2005 à 17:52
bonjour Mr le Royaliste !
Je vous conseille d'aller sur engels.typepad.com et pour votre info, la France est malade ! et que font les soi-disants notables ? RIEN .
Dans une autre époque, le Roi aurait-il fait le malheur de son peuple ?
Si ça continue je deviens monarchiste ! mais pour le moment je suis dans la catégorie des : "on a plus confiance, on est foutu, déçu par la politique et les magouilles de toutes sortes !" Je suis à la limite de vouloir de nouveau une révolution mais celle que je souhaite serait pour le peuple et rien que pour le peuple !!
Passez une bonne soirée............FRANIE.
Rédigé par : Franie | 13 octobre 2005 à 20:57
ROYALISTE? Et ça existe encore ça?!
Rédigé par : alex | 23 octobre 2005 à 02:07