L'actualité récente dans les banlieues françaises a remis en lumière la nécessité d'une réflexion sur la stratégie de l'Etat. Aussi, les propos d'Alain Etchegoyen, ancien commissaire au Plan "remercié" par le gouvernement, propos publiés dans "Le Monde" du 3 novembre dernier, méritent l'attention:
"Voici une vraie contradiction. On supprime le Plan alors que, jamais, sous la dictature du court terme, on n'a eu autant besoin d'une institution qui fasse du long terme son horizon quotidien. La prospective sert à préparer l'avenir. Surtout quand les décisions sont urgentes. Sous la pression des événements, chaque décision doit pouvoir être située dans un scénario qui permet de penser ses conséquences à dix ou quinze ans, même si ces échéances échappent au temps électoral. (...)
"Quoi de plus nécessaire, alors que l'Europe et la décentralisation obligent à redéfinir, pour les quinze ans à venir, les contours de l'Etat et les manières d'assurer l'intérêt général".
Ces propos, au-delà de la défense d'une institution menacée, résument bien ce que peut être l'argumentation monarchiste sur la nécessité d'une politique de long terme, et, donc, d'un Etat pour l'incarner au-delà du "temps électoral". Notre République, obnubilée par l'élection et la réélection, n'est pas la mieux placée pour tenir ce rôle. La Monarchie héréditaire, cet Etat dynastique qui a, vaille que vaille et au fil de huit siècles pas toujours tranquilles, fondé et construit la France, reste le moyen institutionnel, de par sa nature même, d'inscrire la politique dans le "temps long". Ce temps qui peut être un allié face aux défis contemporains mais aussi à ceux de demain.
je rejoint Mr Etchegoyen sur la necessité d' un Etat courageux ou même pourquoi pas la creation d'un groupe de reflexion qui, au delà des clivages politiques trops souvents considérés comme infranchissable pourrait se pencher sur la question en consultant toutes les parties, loin du tumulte médiatique, de toute pression et surtout de l' affligente démagogie ambiante et notament de notre ministre de l' interieur qui lorgne ouvertement sur les voix de l' extreme droite.
Cependent, je reste sceptique sur la necessité d' une quelquonque monarchie.
Rédigé par : pentagramme | 16 novembre 2005 à 20:36
Bon, je sais, ça a pas grand chose à voir. Mais j'ai un pote au gnouf au Soudan. C'est un opposant tchadien, un grand pro-français. Ce serait sympa de faire circuler l'info, afin qu'il ne croupisse pas longtemps à Karthoum.
http://mahamatabbosileck.blogspot.com/
Rédigé par : Gwen | 17 novembre 2005 à 00:47
Non je crois que Mahamat à toute sa place ici. D'ailleur Alain Etchegoyen le connait tres bien!
Rédigé par : Henri-Antoine | 17 novembre 2005 à 00:52
IL l'a en effet rencontré lors du dernier sommet des mouvements rebelles francophones à Paris en juillet dernier.
Rédigé par : Gwen | 17 novembre 2005 à 00:53
Oui en effet. Mahamat est un grand lecteur de Etchegoyen. Il apprécie tout spécialement ses réflexions sur "La vraie morale se moque de la morale". On note d'ailleur dans ses discours toute l'influence que ce livre à pu avoir sur lui.
Notre époque a vu émerger un principe dominant : celui de la responsabilité, qui transforme profondément la nature de la morale. Ce principe, «vraie morale», se moque de celle dantan, il ignore ses préceptes sur lordre, le sexe, la conversation... Etchegoyen précise le sens du mot «responsabilité» puisque son lacception, toujours négative, marque notre vie et parce que sa généalogie juridique pèse très lourd. Il dégage ainsi une façon de penser et de vivre une morale positive de la responsabilité. Cette «vraie morale» concerne tous les univers qui nous entourent : économique, politique, familial, social, pédagogique, médiatique. Un ouvrage sérieux qui ne manque pas de saveur : également gastronome, Alain Etchegoyen agrémente sa démonstration de judicieuses comparaisons avec la cuisine.
En cela, Mahamat est un véritable disciple de Etchegoyen!
Rédigé par : Henri-Antoine | 17 novembre 2005 à 01:04
bon, c'est bien ça...mais concretement, l'islamisation de la france...vous en pensé quoi? peut - on tout tolerer?
merci.
Rédigé par : ArTkaN | 17 novembre 2005 à 13:53
Personnellement je ne suis pas convaincu par le rétablissement, ou même la mise en place d'une monarchie, aussi novatrice soit-elle. Je suis convaincu qu'on ne peut pas et ne doit pas conserver ad vitam eternam les mêmes règles, les mêmes direction. Une nation pour qu'elle puisse évoluer, s'épanouir, à besoin d'une direction sur du long terme (10,15 ou 30 ans), mais en même temps à besoin d'évoluer en fonction, et à la vitesse des progrès sociaux, institutionnelles, moraux, etc... Je partage donc l'opinion d'Alain Etchegoyen, sans être favorable à cette proposition de monarchie. Européen convaincu, je suis plutot favorable à un système ou l'Europe et son gouvernement assurerai une stabilité dans les projets sociaux et économique de l'Europe (moyen et long terme), ce qui forcément implique une limitation plus grande du pouvoir exécutif et législatif en place dans un pays comme la France, afin de leur permettre de déléguer une partie finalement de la politique nationale au niveau de l'Europe. Ce gouvernement Européen est sans doute ce qui, à mon avis, ce rapproche le plus de ta proposition de monarchie. Cette politique européenne permet de définir un cadre, des limites et une direction à des hommes politiques qui eux pourraient être jugé rapidement sur leur actes, sur leur capacités à mener à bien une politique à l'échelle nationale ou régionale. Le peuple a nécessairement son mot à dire, de fait, tout changement de cadre ou de direction nécessiterai un referendum, tandis que toute politique locale (régionale ou nationale), passerait par des élections avec des fréquences plus élevées que celles que nous avons actuellement. Si je pousse mon raisonnement (désolé s'il peut paraitre confus), en fait cela revient à dire, qu'à l'échelle européenne, nous aurions quelques chose de proche d'une monarchie régeant des démocraties. L'avantage d'une telle politique, permettrait peut être d'impliquer plus fortement les peuples dans la politique, de garantir la perrenité de projet sociaux sans défaire ce que d'autres ont fait avant, et à l'échelle de notre quotidien une plus grande réactivité des hommes politiques, tout en les rapprochant du peuple, du moins les forçant à être à leur écoute par des élections rapprochées.
Rédigé par : agape | 17 novembre 2005 à 23:34
Artkan,
Ta question me semble male formulée, l'islamisation de la France? Dans une république Laique, la croissance ou décroissance du nombre de fidèles d'une religion importe peu, sauf si ce même pays, est profondément xénophobe, raciste, antisémite, etc....Il est vrai que dans le passé, la France sous l'occupation (et en fait l'Europe si l'on regarde dans la littérature) avait tendance à rejetter tous ses malheurs sur le juif franc-maçon....1 siècle plutot c'etait sur l'aristocratie, etc.... Quelle dommage que notre pays, fondateur des "Droits de l'Homme", longtemps un phare en matière d'intégration renoue avec ses vieux démons à la moindre crise économique et/ou de société. Sans doute est ce dans la nature humaine d'avoir peur de la différence, et lorsque l'homme à peur, il peut devenir un monstre féroce, destructeur.
J'ouvre une appartée sur une histoire d'éléphants (jeunes males) que les hommes avaient enlevés à leur famille pour les insérés dans une réserve d'Afrique du Sud. Rapidement les jeunes éléphants n'ayant plus de vieux mals plus fort qu'eux pour leur apprendre le contrôles et les règles de la jungle, devinrent psychopathe, tuant des rhinoceros, et autres gros mamiphères de la réserve dans des combats féroces sans raison...sans raison oui et non, car en fait, ces jeunes mals, à l'instar de nos adolescents, avaient besoin de mesurer leur force dans des combats sous l'effet d'hormones....Mais comme l'Homme avait perturber leur éducation en les privant du contrôle de parents, il en résultat qu'ils tuèrent un grand nombre d'animaux que l'homme voulait protéger dans cette même réserve."
Cette aparthée me permet d'en conclure, que si l'on obtient la nation que l'on éduque (ou n'éduque pas correctement). Pour conclure, quelques soit le système vers lequel on aspire, c'est un travail de long terme (sur 1 à 2 générations minimum) qui passe par l'éducation morale, scolaire, civique et religieuse. Marx avait superbement analysé et compris ces mécanisme. Le contrôle des moyens de communication et d'implication de ces idées est alors inévitable pour éviter toute dérive potentiellement "dangereuse". De fait, il est indispensable de contrôler les idées des gens (religion, pensées politiques) par le biais des systèmes religieux, de la presse, des médias de communication et des informations transmises. Evidemment, pousser à l'extrême on aboutit facilement à un système fasciste ou totalitaire. Cependant, si on y regarde de plus pres, on s'apperçoit que les USA ne sont pas si loin de ce type de système (le contrôle des médias de communication par les USA est incontestable, même si Internet reste un des derniers bastions non complètement sous leur contrôle); Aux USA, il n'existe pas de différences fondamentale entre démocrates et républicains (aspects politique), quant à l'éducation, pour une majorité de personnes, on leur enseigne le minimum (on ne favorise pas l'esprit critique, par contre on excite et encourage l'esprit patriotique). Concernant la religion, dans un pays ou l'on tolère et finalement accepte toutes les religions, la problèmatique du contrôle est plus difficile...Mais des politiques ou des religieux qui controles qui? C'est l'implication forte entre politique et religieux qui permet de controler justement les courants de pensées religieuses. Et si l'on s'en écarte, très vite la loi est la, elle permet de dire que ce nouveau courant est dangereux car "secte terroriste".
Ma conclusion a ta courte question est que:
- l'islamisation de la France est un faux débat
- peu importe la religion des gens
- il faut savoir rester ouvert aux idées et à la "polémique"
Rédigé par : agape | 17 novembre 2005 à 23:59
"Dans une république Laique, la croissance ou décroissance du nombre de fidèles d'une religion importe peu".
Maurras aurait pu dire la même chose avec le mot Monarchie.
Donc, le jour où la France ressemblera à la république d'Irak ou à la monarchie Saoudienne, avec des voiles et des bombes partout, ce sera grave ni pour les Maurrassiens, ni pour les Républicains.
Moi je ne suis pas OUVERT à la barbarie.
Rédigé par : Gwen | 18 novembre 2005 à 14:16
Je viens de lire tous les commentaires avec attention. Juste quelques mots: je ne suis pas certain que l'Union européenne soit la solution aux problèmes de la France et j'en veux pour preuve son inefficacité dans le domaine diplomatique et sa politique "à courte vue", politique d'ailleurs plus "libéraliste" qu'européenne: il est significatif que l'on parle désormais d'"idée européenne" comme si les partisans de l'Union européenne se réfugiaient dans l'"idéologie" faute de voir les réalités. L'attitude de la Commission est, à cet égard, fort révélatrice.
Autre remarque: l'Etat ne peut tout tolérer, et il a des devoirs à l'égard de ses citoyens, présents et à venir. Il ne s'agit pas de laisser tout faire, surtout de la part d'extrèmistes qui rêvent d'un "ordre nouveau" islamiste, mais de ne pas commettre l'erreur de l'amalgame. Frapper fort ceux qui menacent, verbalement ou physiquement, la France, tel est aussi la mission de l'Etat. Cela ne se peut que si l'Etat a la "juste et haute conscience de lui-même", et qu'il ne se résigne pas à subir la loi et les pressions des "féodaux", qu'ils soient économiques, religieux ou politiques. La Monarchie, de par son inscription dans la durée et la mémoire, garde plus de chances de pouvoir répondre aux défis de ces "féodalités".
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 18 novembre 2005 à 19:20
Les réflexions d'agape ouvrent un débat intéressant sur l'Europe, mais aussi sur le rôle des citoyens dans le champ politique et social. L'idée, que je défends en tant que royaliste, de "nouvelles agoras" est l'application raisonnée de la subsidiarité: mais celle-ci ne peut trouver de bonne application que dans un Etat "fédératif" dont la tête ne soit pas soumise constamment aux vents de l'Opinion et de "l'émotion". En somme, là encore, la Monarchie est la mieux placée pour être cet Etat. J'y reviendrai.
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 18 novembre 2005 à 19:28
Bonjour
voici quelques réponses à Agap :
1/ sur le problème de l'islamisation ,
vous dites :
"Dans une république Laique, la croissance ou décroissance du nombre de fidèles d'une religion importe peu, sauf si ce même pays, est profondément xénophobe, raciste, antisémite, etc.... "
Ne voyez vous pas l'incompatibilité fondamentale entre l'islam et les "valeurs de la république" ou plus généralement les valeurs et la nature profonde de la France ?
L'islam n'est pas seulement une religion c'est une théocratie en ceci qu'elle a une double aspiration : à la fois religieuse
et politique .
Les plupart des musulmans (les modérés) ne s'attachent qu'à la dimension spirituelle de l'islam et nieront , en toute bonne foi, les intensions politiques de l'islam .
Comment ne pas tenir compte du passé incontestablement expansionniste et guerrier de cette civilisation ?
Comment ne pas voir les appels à la lutte (parfois armée) contre l'occident ?
Comment nier l'echec de l'intégration pour ces populations (alors que tant d'autres ont réussi leur intégration) ?
Se cacher les yeux en niant ces réalités ne peut permettre une analyse complète des différents problèmes des banlieues , de l'immigration, de l'islamisation , du risque terroriste ...
En invoquant les vieux démons pour mieux culpabiliser ceux ressentent une légitime peur devant la montée du racisme antifrançais , devant l'impuissance du gouvernement actuel (et de ses prédécesseurs) , vous adoptez la méthode classique des gens de gauche qui utilisent l'arme du politiquement correct pour interdire aux français de se poser les vraies questions et surtout d'envisager les vraies solutions.
Cette attitude excessivement laxiste trouve des excuses aux coupables et hypocritement rend coupable les victimes.
Ce laxisme qui vous donne bonne conscience est l'une des causes des dérives que nous regrettons tous car ils confortent les voyous en leur faisant croire qu'ils sont d'abord des victimes
N'oubliez pas que le problème ne vient pas des racistes-xénophobes-fascistes que sont (selon vous) ceux qui s'inquiètent de l'islamisation de la France : où sont les hordes fascistes ? combien de voitures, d'écoles , d 'églises ont elles brûlé ? de pompiers callaissés ?
Vous concluez par "l'islamisation est un faux débat"
Ce n'est pas un débat , c'est un danger !
Admettriez-vous que la France devienne dans 20 ou 50 ans une République islamique ?
Vous allez refuser de répondre car cela vous semble exclu ?
Allons , allons , rien n'est impossible ... regardez l'évolution du pays depuis 40 ans et vous constaterez que l'islam prend un poids de plus en plus important en France .
mais jusqu'où cela va t'il aller ?
Jusqu'à quand allons nous regarder passivement les évolutions qui touchent tous les domaines de la société ?
Rédigé par : d artagnan | 25 novembre 2005 à 11:50
réponse à Agap (suite)
2/ sur la liberté de penser vous dites :
"Le contrôle des moyens de communication et d'implication de ces idées est alors inévitable pour éviter toute dérive potentiellement "dangereuse". De fait, il est indispensable de contrôler les idées des gens (religion, pensées politiques) par le biais des systèmes religieux, de la presse, des médias de communication et des informations transmises. Evidemment, pousser à l'extrême on aboutit facilement à un système fasciste ou totalitaire"
qui me semble en contradiction avec votre conclusion :
"-peu importe la religion des gens
- il faut savoir rester ouvert aux idées et à la polémique"
autre contradiction : vous trouvez nécessaire de contrôler les pensées des gens (l'expression est de vous) , tout en reprochant aux états unis de le faire !
Vos sympathies pour ce brave Marx vous obligent elles à avoir une vision aussi caricaturale , et finalement contradictoire ?
Rédigé par : d artagnan | 25 novembre 2005 à 13:19
réponse à Agape (suite)
3/ sur votre vision de la Monarchie :
vous dites "Je suis convaincu qu'on ne peut pas et ne doit pas conserver ad vitam eternam les mêmes règles, les mêmes direction. Une nation pour qu'elle puisse évoluer, s'épanouir, à besoin d'une direction sur du long terme (10,15 ou 30 ans), mais en même temps à besoin d'évoluer en fonction, et à la vitesse des progrès sociaux, institutionnelles, moraux, etc..."
La Monarchie n'a jamais conservé ad vitam eternam les mêmes règles , les mêmes direction !
Pensez vous que la Monarchie n'a pas évolué entre Clovis et Louis XVI (ou Louis-Philippe) ?
Vous avez de la chance , JP Chauvin est prof d'Histoire . Il va peut être vous proposer des cours de rattrapage ...
Lorsque la Monarchie sera rétablie , il est hors de question d'établir un régime figé qui ne tiendrait pas compte des évolutions de la société . Par contre nous souhaitons que l'action politique s'inscrive dans la durée , respectant l'identité et l'honneur de la France et conforme à l'intérêt national (bref, le contraire de ce que l'on a aujourd'hui)
Rédigé par : d artagnan | 25 novembre 2005 à 13:31
4/ sur l'Europe , vous dites
4-A/" je suis plutot favorable à un système ou l'Europe et son gouvernement assurerai une stabilité dans les projets sociaux et économique de l'Europe (moyen et long terme)"
Or , c'est le contraire de l'Europe qui se construit :
- l'intégration de la Turquie est un risque supplémentaire pour la paix et la prospérité de l'U.E.
- la stabilité est impossible avec une présidence tournante qui change d'orientation tous les 9 mois.
- la cohérence économique est impossible entre pays dans et hors zone euro
- les intérêts nationnaux , les divergences idéologiques et historiques continuent d'être la source de discordes entre états (crise du textile , guerre en Irak, budget 2006, ...) Ce qui explique que l'UE ne peut avoir UNE diplomatie unique .
4-B/ "...ce qui forcément implique une limitation plus grande du pouvoir exécutif et législatif en place dans un pays comme la France"
C'est bien ce que je reproche à l'UE : elle prive la France (d'une partie) de sa souveraineté .
Quel bénéfice tirons nous de l'U.E. ?
Ce supposé bénéfice est il suffisant pour que nous acceptions des liens qui risquent de nous menotter pour longtemps ?
(pour info , la France verse à l'UE 3 milliards d'euro de plus qu'elle ne perçoit)
4-C/
"Ce gouvernement Européen est sans doute ce qui, à mon avis, ce rapproche le plus de ta proposition de monarchie".
Pas d'accord !
- La Monarchie s'inscrit dans la durée
- Elle repose sur des valeurs comme le patriotisme , Alors que l'Europe veut détruire les Nations pour les remplacer. Quant aux valeurs , elles sont remplacées par l'idividualisme .
- La Monarchie a le respect (l'Amour) des traditions , l'Europe ne pense qu'à singer les Etats Unis et uniformiser les peuples , leur faisant perdre ainsi toute identité qui faisait la richesse , la diversité de l'Europe.
- La Monarchie veut unir les français autour d'un Monarque aimé et respecté comme un père l'est par ses enfants. L'Europe est impersonnelle . Personne ne peut l'incarner.
Les peuples qui la composent sont fondamentalement différents et , bien qu'amis, n'ont pas la même vision , pas les mêmes comportements , pas la même histoire , pas la même langue ... Un patriotisme européen me semble totalement utopique.
- La Monarchie a une légitimité historique , l'Union Européenne n'est pas légitime car elle se prétend démocratique et ne cesse de violer ses propres principes
(pas de consultation populaire sur l'élargissement de l'Europe , adhésion de la Turquie malgré l'opposition de tous les peuples , conditions inégales dans lesquelles s'est déroulé
le référendum sur la constitution, ...)
4-D/"...des hommes politiques qui eux pourraient être jugé rapidement sur leur actes, sur leur capacités à mener à bien une politique à l'échelle nationale ou régionale. Le peuple a nécessairement son mot à dire ..."
C'est l'hypothèse fondamentale sur laquelle repose la démocratie : le peuple serait en mesure de juger l'action des hommes politiques , et , en conséquence de choisir les meilleurs hommes politiques ...
Or , que constatons - nous ?
Les promesses (toujours plus belles) succèdent aux désillusions qui succèdent à d'autres promesses non tenues ...
tout cela dans un cycle sans fin qui nous entraîne dans une décadence morale et une ruine financière.
"tandis que toute politique locale (régionale ou nationale), passerait par des élections avec des fréquences plus élevées que celles que nous avons actuellement."
Quelle horreur ! vous voulez une élection permanente . C'est à dire un régime basé sur l'immobilisme et la démagogie.
"...de garantir la perrenité de projet sociaux sans défaire ce que d'autres ont fait avant, et à l'échelle de notre quotidien une plus grande réactivité des hommes politiques, tout en les rapprochant du peuple, du moins les forçant à être à leur écoute par des élections rapprochées."
faux ! cela ne ferait que renforcer encore la démagogie .
Et les alternances rapprochées conduiraient à ce que les uns défassent ce que les autres auraient fait...
La même chose que ce que nous avons déjà mais en pire !
Rédigé par : d artagnan | 25 novembre 2005 à 14:21
Réponse à Pentagramme :
vous reconnaissez "... la necessité d' un Etat courageux" , vous regrettez que les clivages des partis politiques soient infrancissables ,
Vous souhaitez une instance ("un groupe de reflexion") indépendante et "loin du tumulte médiatique , de toute pression et surtout de l' affligente démagogie ambiante"
Je pense que vous avez maintenant toutes les cartes en main pour ne plus tomber dans les pièges de la propagande républicaine . Votre esprit critique (aidé par les arguments de JP Chauvin) vous a fait appercevoir les faiblesses de notre régime et ce que vous souhaitez ressemble bien à une Monarchie ... mais ... mais ...
mais vous êtes allé à l'école républicaine , et cela vous a marqué en profondeur .
C'est pourquoi vous êtes réticent à l'idée d'une Monarchie !
Car on vous a tellement repété que la Monarchie était un système injuste , cruel ... et que la République était une chance .
Ne vous êtes-vous jamais demandé si, par hasard, vous n'auriez pas été quelque peu manipulé pendant toute votre enfance ?
Après 20 ans d'embrigadement , de politiquement correct , il n'est pas aisé ne reconnaître qu'on s'est trompé , qu'on a été trompé !
Mais posez vous la question : qu'y a t'il de vrai dans ce que j'ai appris en histoire , dans ce que j'écoute aux informations ?
Posez vous la question de savoir si vous avez été manipulé.
Ne vous inquitez pas : moi aussi j'ai été républicain , jusqu'à ce que je réalise l'absurdité du résultats de certaines élections :
- Lepen qualifié au 2nd tour en 2002 alors qu'il est l'homme politique le plus haï de France
- les victoires socialistes en 2004 alors qu'ils n'avaient aucuns programmes)
J'ai alors pris conscience des contradictions de notre système (démagogie , promesses non tenues, importance de l'abstension , électeurs sans compétence politique) , de ses faiblesses (manque d'autorité, hausse de la délinquence) , de ses paralysies (cohabitations , alternances systématiques), de son manque de politique de long terme (recherche appauvrie , aménagement du territoire ) , de son immoralité (tous les moyens sont bons pour prendre le pouvoir, ...)
J'ai dans le même temps découvert l'omniprésence du mensonge dans la vie politique en lisant "historiquement correct" .
La réalité historique a été déformée pour nous faire adhérer au système.
réfléchissez-y !
La Monarchie ne correspond pas à la caricature qui en est faite .
Avez-vous remarqué comme les monegasques aiment leur monarchie ? et les anglais , les espagnols , les belges , les néerlandais , les danois , les suèdois , les luxembourgeois , les norvégiens sont ils si sôts pour aimer encore leur Monarchie ? ou sont ils dépourvus d'une propagande républicaine semblable à la notre ?
cordialement ,
Rédigé par : d artagnan | 25 novembre 2005 à 15:21
trop de lettre et pas assez de photo
Rédigé par : tit chienne | 30 novembre 2005 à 08:47