« La critique est aisée, l’art difficile », dit le proverbe. C’est aussi vrai en peinture ou en littérature qu’en politique : c’est pour cela que je m’efforce souvent, sur ce blog, de ne pas me contenter de dénoncer, mais que je cherche des pistes de réponses aux problèmes de notre temps, qu’ils soient politiques, sociaux ou environnementaux. Ma conviction profonde est que l’on ne critique légitimement que si l’on est capable de remplacer ce que l’on veut détruire, la nature politique ayant, elle aussi, horreur du vide : un contestataire du « désordre établi » qui refuserait de proposer une alternative à celui-ci ferait le jeu d’un nihilisme dont l’Histoire nous a montré qu’il était, en fin de compte, souvent meurtrier, en tout cas destructeur.
Aussi, lorsque je me proclame royaliste, ce n’est pas par esthétisme désuet ou « anarchisme intellectuel » mais bien pour fonder un ordre politique qui garantisse à l’Etat l’efficacité et l’autonomie par rapport à l’économique dans le respect des libertés publiques. Bien sûr, cela n’empêche pas l’ironie ou la charge féroce contre ce (ou ceux
) qui m’agace ou me paraît mériter un tel traitement, mais il y a toujours derrière ce discours ou cette colère une volonté forte d’un « nouveau régime », d’une Monarchie « active » et non pas virtuelle, fédérative et non pas jacobine, populaire et non pas populiste
Pour ceux qui découvriraient pour la première fois ce blog, éminemment royaliste et fier de l’être comme le proclame le bandeau, je leur propose de fureter sur celui-ci, sur lequel il y a plus de 370 notes, écrites et mises en ligne du mois de juin 2005 à aujourd’hui, et qui évoquent, au bout du compte, à peu près tous les sujets possibles. Pour ceux qui voudraient mieux connaître les arguments qui me poussent à vouloir la Monarchie royale, je les invite à consulter la note « royalistes aujourd’hui », disponible sur www.u-blog.net/jpchauvin/note/4 et celles sur le même sujet dispersées sur les mois de l’été 2006. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires, vos critiques ou vos propres propositions : c’est ainsi que le débat s’engage, et progresse
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