La décision de Nicolas Sarkozy de ne pas réévaluer le SMIC au-delà de 2,1 %, décision qu’il avait annoncée lors de la campagne présidentielle, ne me semble pas juste, socialement parlant, en particulier au moment où les salaires et les indemnités de départ de quelques grands patrons ont littéralement flambé et où les profits boursiers sont en constante hausse. Je pense qu’il faut récompenser en priorité le Travail et non les seuls jeux d’argent, et un coup de pouce au SMIC aurait été un signal fort. Dans le même temps, il serait important de repenser le RMI et autres aides qui, dans certains cas (là encore, il faut être prudent et ne pas généraliser), découragent la recherche d’un emploi et favorisent un assistanat qui ne peut être que néfaste et coûteux pour toute la société.
Tout comme il me paraît important de relever les autres bas salaires de façon significative, là où c’est possible sans mettre en danger l’équilibre financier des entreprises, en particulier les petites et moyennes qui constituent le maillage industriel français.
Le problème, c’est que dans une société qui se veut de plus en plus intégrée dans un système économique « globalisé », il existe des risques de voir les investisseurs s’écarter d’un pays où les conditions sociales apparaîtraient comme pénalisantes au regard de la compétition mondiale qui ne s’embarrasse pas de critères moraux ou sociaux
Il me semble qu’il faut en prendre le risque en insistant sur d’autres qualités que ce « mieux-portant » social peut permettre, fondées sur la qualité du travail, des services et de la vie, « valeurs ajoutées » non négligeables.
Tout cela impose que le Politique reprenne ses droits et ses pouvoirs, non pas tellement sur les personnes, mais sur les règles et sur les négociations économiques et sociales, au niveau de notre nation qui reste (pour la France) le cadre privilégié des activités humaines, civiques et sociales des populations de notre pays.
Si vous augmentez le smic, vous pauperisez la classe moyenne, qui voit qu'elle approche de plus en plus du SMIC. Le salaire moyen est de 1700 euro.
En plus, un petit patron ne peut employer des employer au niveau du smic, cela crée du chomage, chez les moins formés.
Rédigé par : partisan blanc | 01 juillet 2007 à 19:03