La primaire socialiste de dimanche est plutôt un succès et montre aussi, au-delà même de l'étiquette du parti organisateur, la soif de politique encore bien vivace dans notre pays : je trouve cela plutôt rassurant, tout compte fait, car cela rompt avec un certain fatalisme malsain et démobilisateur.
Oui, les Français sont un peuple éminemment politique, et ils n'ont jamais complètement renoncé à l'idée qu'il est possible de « faire bouger les choses », y compris contre les injustices sociales et les puissances financières et économiques qui « gouvernent » (ou y prétendent) le monde : le score même d'Arnaud Montebourg qui a fait campagne sur le thème explicite (mais difficile) de la « démondialisation » en est la preuve la plus éclatante !
Tout cela renforce ma conviction que la politique a encore un avenir et d'abord dans notre pays, et qu'il convient d'en discuter et de la pratiquer, non pour sa gloire personnelle ou de vils intérêts financiers, mais pour défendre ce qui doit l'être, notre nation française tout d'abord, première protection sociale des Français, mais aussi une certaine idée de l'équité et de l'honneur ; la liberté de l'esprit et la justice qui vaut encore mieux que l'égalité ; etc.
La présidentielle, qui a déjà commencé et qui aboutira au printemps 2012 par les deux tours de l'élection, est l'occasion privilégiée du débat et du combat politique, même si elle n'en est qu'un aspect et qu'il ne faudrait pas limiter toute politique à cette simple joute électorale. A défaut d'avoir un candidat, socialiste ou autre, qui convienne à mes convictions monarchistes, forcément exigeantes, j'ai bien l'intention de faire entendre ma « petite musique royaliste », et de rappeler que « dans le concert des libertés, le roi est le chef d'orchestre nécessaire », tout simplement !
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