Dans quelques jours, les militants du Groupe d’Action Royaliste, groupe auquel j’appartiens en tant que vice-président, seront dans la rue pour présenter leur point de vue et leurs propositions face au fléau du chômage qui, de jour en jour, devient de plus en plus contagieux, au risque d’entraîner toute la société française dans la spirale infernale d’un déclin économique irréversible et d’une catastrophe sociale dont il serait difficile de se remettre, pour la France comme pour les Français. En prévision de cette action de rue, j’ai rédigé un tract qui, en quelques lignes forcément incomplètes, cherche à présenter la question et à avancer quelques pistes de propositions : en voici ci-dessous le texte, sous le titre « Combattre le chômage, c’est possible ! ».
Ce tract n’a pas vocation à être un manifeste ou un simple catalogue d’idées et d’initiatives possibles face au chômage mais à susciter le débat, la discussion libre qui permet d’avancer, et, aussi, à rappeler que la pire des solutions face à ce fléau serait l’indifférence ou le fatalisme : un des grands reproches que je fais, justement, au gouvernement est cette impression d’impuissance qu’il donne régulièrement, comme s’il avait renoncé à être et agir face aux grands féodaux de la Finance et de cette gouvernance qui est, par excellence, « l’antipolitique », la fin des Etats et de leurs pouvoirs protecteurs des sociétés…
Si je mets ce texte de tract sur mon blogue, c’est aussi pour vous donner l’occasion de le discuter, éventuellement de le critiquer ou de le compléter ! A vos plumes, ou claviers !
Combattre le chômage, c’est possible !
Chaque jour, plus d’un millier de Français sont condamnés à leur tour au chômage, victimes des délocalisations et de la désindustrialisation, conséquences mal gérées d’une mondialisation qui privilégie d’abord les profits en oubliant trop souvent les personnes et l’environnement. La mondialisation est aujourd’hui la mise en concurrence de tous contre tous, et apparaît comme une jungle dans laquelle les hommes et femmes passent après l’argent !
La France compte ainsi désormais plus de 5 millions de chômeurs, complets ou partiels, et l’année 2013 s’annonce comme la plus dramatique des dernières décennies sur le plan de l’emploi, sans espoir d’amélioration immédiate.
Face à cette catastrophe sociale, le gouvernement socialiste apparaît totalement dépassé et ne parvient pas à redresser la barre, pris entre l’étau de la mondialisation euro-libérale et son idéologie social-démocrate, plus sociétale que sociale : du coup, impôts et taxes ne cessent d’être augmentés, au risque d’appauvrir un peu plus les classes moyennes et populaires touchées par la crise de la zone euro.
La République, qu’elle soit socialiste ou sarkoziste, est impuissante, faute d’une stratégie claire et de volonté politique, mais aussi faute de disposer de la durée : chaque élection, au nom de l’alternance ou du changement, peut remettre en cause les efforts engagés par l’Etat, ce qui donne l’impression d’une hésitation permanente de celui-ci quand il faudrait une ligne à suivre !
Doit-on accepter cette situation ?
Les Royalistes sociaux refusent le fatalisme ambiant entretenu par des médias complaisants et des politiciens sans imagination.
Lutter efficacement contre le chômage, c’est possible et c’est nécessaire !
- En protégeant le tissu industriel français et en favorisant le « fabriqué en France » ;
- En allégeant la fiscalité sur les PME et TPE, et les aidant à mieux faire connaître et vendre leurs produits ;
- En favorisant l’innovation, et en conjuguant formation et débouchés, pour pourvoir tous les emplois qui, en France, ne trouvent pas toujours preneur (456.000 en 2012 !) ;
- En relançant de grands travaux, compatibles avec les enjeux environnementaux actuels et à venir : par exemple, la Gare internationale de Paris, ou la construction de nouveaux navires pour protéger et exploiter les espaces maritimes français, etc.
- En promouvant un véritable Aménagement des territoires en France et en recréant de la proximité et de la fluidité entre productions et consommations…
Ces quelques propositions rapides montrent que, en France, ce ne sont pas les idées ou les projets qui manquent mais bien la volonté politique et les institutions pour l’appuyer.
Pour mener une véritable politique du Travail en France, il faut une volonté d’Etat et un Etat volontaire, indépendant des groupes de pression financières et économiques : un Etat qui ne doit rien aux forces d’Argent qui, aujourd’hui, financent les partis et semblent faire les élections et défaire les politiques sociales…
Avec les Royalistes sociaux, refusons le fatalisme républicain !
Osons imaginer, osons décider, osons agir contre le chômage et ses racines !
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