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31 mai 2009

Commentaires

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Romain PSI*


On parle beaucoup actuellement du désintérêt des électeurs français pour les élections européennes. Mais je m'inquiète personnellement beaucoup plus pour le désintérêt des politiques pour ces élections.
Vous qui menez une campagne active depuis déjà plusieurs mois comment pouvez vous expliquer cet abandon.
Je vais donner deux exemples pour illustrer mon propos :
- Les panneaux électoraux situés devant ma fenêtre sont installés depuis plusieurs semaines en n'ont reçu que deux affiches (droite rebelle et la terre sinon rien).
- L'enveloppe de vote que j'ai reçu ce matin contient seulement les programmes de 12 des 28 listes en présence (le PS n'en fait même pas partie).
Je ne comprends pas comment des élections d’une telle importance peuvent être à ce point dédaignées par les partis politiques et surtout par les plus importants. Est-ce pareil partout en Europe ? Que penser d’un tel abandon de la part de nos dirigeants pro-européens ?

J.-P. Chauvin

J'ai constaté les mêmes choses que vous, et je pense y consacrer une note sur ce blogue prochainement.
Je crois avoir été, à Dinan par exemple, le premier à faire campagne pour les européennes. Mais les gens ne s'y intéressent pas du tout et haussent souvent les épaules à cette évocation : trop loin, trop kafkaïen, trop "forcé"...
Quant aux partis, ils se mettent au niveau des électeurs, ne voulant pas se les mettre à dos s'ils venaient à trop parler de ce qui ne motive pas les citoyens...
Propos entendu souvent sur les marchés : "si quand on vote "non" (en 2005) ils (les partis, les eurodéputés) n'en tiennent pas compte, pourquoi voulez-vous qu'on leur fasse crédit encore une fois ?".
Autre propos : "qu'ils s'occupent de la crise au lieu de nous promettre une Europe qui se marque par des délocalisations vers les pays à bas salaires !"
Etc.
Il faut faire le tri dans tout cela, mais il est certain que l'Europe apparaît comme "un rêve brisé", qu'on le regrette ou pas, et que la déception est trop forte à son endroit pour qu'elle redevienne objet d'espérance.
Dernière anecdote, ô combien révélatrice : des élèves de Terminale rencontrés dans les couloirs la semaine passée, et qui devaient voter pour la première fois, m'ont déclaré, qu'en définitive, ils n'iraient pas le faire... C'est la première fois que je rencontre des jeunes qui me disent qu'ils inaugurent leur droit de vote par... l'abstention !
Qu'en penser ? Tout cela, en tout cas, me laisse songeur...

Reinelde Maes

L'ensemble européen n'est passé par la phase confédérale (et elle y est toujours par bien des aspects) qu'en vue de la fédération. Rien de bien différent entre les deux en effet, d'où les controverses aussi nombreuses qu'oiseuses pour savoir si nous sommes actuellement dans l'une ou dans l'autre situation. Dans les deux cas, il s'agit toujours d'un enchaînement à une volonté qui ne peut pas viser le bien de la France, car étrangère; la seule distinction résiderait dans notre capacité à nous défaire, par notre action souveraine, de ces chaînes. Mais en république la souveraineté est si bien diluée que son exercice se révèle en pratique impossible. Votre monarque, quant à lui, s'il ne se retire pas immédiatement de tous les traités instituant des institutions au niveau "confédéral" européen, sera toujours gêné dans l'exercice de cette souveraineté dont il doit pourtant disposer librement, dans la mesure où ces institutions constituent autant de liens à des volontés rivales. Vouloir dissocier ces deux étapes n'a donc pas de sens, ce fétichisme de la confédération ne mène à rien. Nous referons le point prochainement sur http://afe-blog.com/

Georges JACOVLEV

A propos des stratégies de prise de pouvoir :
en complément de "l'action politique" proprement dite, dont vous nous donnez un témoignage percutant de ce que peut être une campagne électorale, il est nécessaire de mener une "action sociale", qui consiste, pour les militants royalistes, à s'investir dans des domaines spécifiques de la vie de la société. Je pense que le terrain de l'école est prioritaire, parce que c'est le terreau des idées de gauche et du marxisme. Il faut - c'est ma proposition, créer des "comités de coordination" composés de parents d'élèves et d'enseignants qui se fixent pour objectif d'intervenir dans les associations de parents d'élèves et les syndicats d'enseignants d'une manière coordonnée, avec pour objectif final une grande manifestation nationale pour l'école libre.

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