« De 1675 à 2013 : la Bretagne, une insoumission particulière ? (2ème partie) | Accueil | Paranoïa d'Etat ? »

09 décembre 2013

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Thomas Mollier

Cher Professeur, cher Monsieur,

je me désole de lire sous votre plume pareille apologie.
Elle me causerait de la peine, n'était le sourire -que je ne peux réfréner- à vous voir défendre, plein d'enthousiasme, la clé de voûte idéologique de l'Ecole de la République. Etes-vous toujours fidèle au Roi ?
Je m'en entretiendrais volontiers avec vous prochainement.

Respectueuses salutations.

Thomas Mollier

Olivier Martin


Cher Jean Philippe Chauvin,

Chez les profs de prépa comme chez les autres, il y a de tout, des fumistes, des démagos, des matérialistes, des opportunistes, et quelques énergumènes semi-mondains; sur le plan littéraire, spirituel et moral, je suis un peu désolé de vous dire qu'il n'y a vraiment pas grand chose à espérer des profs; c'est une catégorie de gens soumis, bien pensants, bourgeois, touristes-mondialistes, des collabos du système !

J.-P. Chauvin

Cher Thomas,

je n'ai pas changé et je sais que les prépas peuvent apparaître comme la clé de voûte de l'Ecole de la République, en particulier par le simple jeu des programmes, sans doute beaucoup plus que par les professeurs eux-mêmes... Ce que j'ai défendu, c'est néanmoins la possibilité d'une école de qualité, d'un enseignement supérieur qui permette de s'enrichir culturellement et intellectuellement, au-delà des considérations programmatiques. Faisant passer des khôlles depuis quelques années en ECS1, j'ai pu constater la chance que représentait l'existence des classes prépas pour un certain nombre de jeunes, pas toujours issus de milieux favorisés, et j'ai, chaque semaine, un grand plaisir, à partir de sujets historiques, économiques ou géopolitiques, d'avoir des discussions parfois passionnantes sur des thèmes très divers et de voir de jeunes intelligences s'exprimer, parfois en bousculant les clichés habituels ou les conformismes de notre société et de "l'enseignement officiel". Personnellement, et a posteriori, je regrette désormais de ne pas avoir suivi des cours de prépas quand j'étais plus jeune, ce qui n'enlève rien, me semble-t-il, à ma liberté de ton ou de réflexion.

J'espère que nous pourrons en parler plus longuement lors d'un de vos prochains passages en région parisienne.

Cordialement.

Jean-Philippe Chauvin

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)