Lionel Jospin, qui profite de sa "retraite" (ou de sa "traversée du désert"?) pour écrire, vient de publier un livre d'autojustification qui ne rencontre certes pas un grand succès de librairie, mais s'en prend avec raison au "nouveau groupe dominant", "alliance implicite entre des grands dirigeants d'entreprise, des financiers et des cadres élevés de l'industrie et des services, certains hauts fonctionnaires de l'Etat et des privilégiés des médias". Il qualifie ces puissants du jour (et de la République actuelle...) de "nouveaux aristocrates": sans doute vaudrait-il mieux les évoquer sous le terme plus approprié d'"Oligarques"... Car, à bien y regarder, notre République apparaît de plus en plus coupée du réel et des peuples de France, comme l'ont montré les récentes consultations électorales aux résultats fort peu conformes aux intérêts déclarés du "pays légal". D'ailleurs, Lionel Jospin n'a-t-il pas été lui-même un de ces Oligarques que le "pays réel" regarde avec défiance? Et sa chute du 21 avril 2002 n'a-t-elle pas été un coup de pied des électeurs contre le Siège des Oligarques?
Qu'il rejoigne, bien malgré lui sans doute, une analyse que font les royalistes depuis déjà longtemps, ne peut que nous réjouir: mais nous irons plus loin que lui. Pour réduire le pouvoir des Oligarques, l'Etat doit retrouver de sa visibilité et de sa force, et doit rendre au Politique sa légitimité et sa place au faîte de l'Etat. La Monarchie active est la plus à même, en France et suivant sa tradition millénaire, d'incarner cette nécessaire domestication des Oligarques, malgré tous les Saint-Simon à la langue assassine...
Courber la plume de loie blanche,
Celle qui commande au cerveau
De séclipser ou de parler des signes,
De lopale, de la neige, des carbures de la nuit
Ou bien des pluies des plaines qui coupent le matin,
Cest pour cela que je técoutes
Toi, qui espère le crachin des vents aux jours qui sorganisent,
Comment ne pas sinterroger
Sur le pourquoi de ce zigzag - brusque -
Du vol des moineaux dans le ciel argenté,
Temps damour des autres,
Pour que le plaisir dy aller soit plus touristique,
« Jirai au fond de moi dans la souffrance du désordre »,
Cette saison des trêves qui sabsentent
Et dure dans la consolation des silences et du doute,
Peu doiseaux, pas de chat,
La peur de se croire déjà en hiver,
Ou le bonheur encore - souvent -
Fascinant de se rencontrer
Octobre 2005
Georges A.
Rédigé par : | 04 novembre 2005 à 17:19
Haaa, la poesie abstraite. Un subtil mélange d'ennui et d'absinthe. C'est joli.
Rédigé par : Hugo | 04 novembre 2005 à 22:31