Non, il ne s'agit pas des "banlieues", mais de la chaleur sur le globe : "Le Monde" nous apprend, dans son édition électronique du 25 janvier, que "2005 a été l'année la plus chaude depuis plus d'un siècle", alors que 2002, 2003 et 2004 ont, elles aussi, été plus chaudes que les années des décennies précédentes.
D'après les scientifiques, ce réchauffement serait lié aux émissions de gaz à effet de serre, donc aux activités humaines, en particulier industrielles mais aussi commerciales et domestiques. Ce constat n'est pas vraiment rassurant, mais cela ne semble guère émouvoir les opinions publiques, ni certains Etats comme les Etats-Unis, l'Inde ou la Chine, considérés comme les plus gros pollueurs de la planète.
Alors, que faire ? Sans doute faudrait-il déjà, en France, donner l'exemple d'une véritable politique écologique visant à la réduction des gaz à effet de serre, par une mise en valeur des énergies renouvelables et de la recherche en ce domaine: l'un des grands projets de la France pourrait être de remplacer en dix ans tout, ou presque, le parc des transports routiers (camions, autobus et voitures) fonctionnant aujourd'hui au pétrole par des véhicules hybrides (électrique-essence) ou utilisant d'autres sources d'énergie (gaz; biocarburants, etc.). Un autre grand projet pourrait être le développement du ferroutage et du transport combiné en France, dans des délais relativement courts, ce qui aurait l'avantage de repenser et de réactiver l'Aménagement du territoire. D'autre part, de multiples pistes énergétiques restent à "creuser", ne serait-ce que celles des courants marins, par exemple (une piste actuellement étudiée par nos voisins britanniques). Sans négliger les nécessaires changements dans les modes de consommation des populations...
Encore faudrait-il que la volonté politique de l'Etat soit claire et que les grands discours sur ce thème soient suivis, non plus d'effets d'annonce, mais de véritables effets et efforts. Il n'est pas certain qu'une République qui ne pense qu'aux "prochaines élections" et au moyen de conquêrir ou de conserver la magistrature suprême, objet de toutes les convoitises, soit la mieux placée, institutionnellement parlant, pour engager cette nécessaire politique "écoloraisonnable"...
Malgré le scepticisme de certains, le doute n' est aujourd' hui plus permis. En effet,l' année 2005 a été la plus couteuse de l' Histoire en termes de dégats dus aux catastrophes naturelles(200 milliards de dollards).De plus, la banquise arctique n' a jamais eté aussi réduite(rappellons au passage que d' après le théorème d' Archimède, cela n' entraine aucune montée des eaux. C' est tout de même un bon indicateur du réchaufement).
Selon les scientifiques, les températures moyennes devraient augmenter de 1.4 à 5.8°C, s' accompagnant d' une augmentation des catastrophes...
Cependant, des solutions existent. Mais la volonté commune doit suivre. En effet, le problème concerne l' ensemble de la population mondiale et je pense que la solution est en grande partie individuelle, retournant du comportement de chacun.
Arrêtons de toujours attendre après les Etats, même si ceux-ci doivent s' engager. Je pense donc qu' avant de fustiger les institutions il faut se demander pourquoi le décalage entre les discours et les faits est si flagrant. Tout simplement parce que l' immense "majorité silencieuse" n' est pas prête à sacrifier une part de son confort ou ne se sent tout simplement pas concernée... Le résultat est le même et c' est là le vrai problème.
Rédigé par : Pentagramme | 27 janvier 2006 à 18:53
Je suis d'accord avec une grande part de ce que vous dîtes. Mais, même si les individus ne sont pas prêts à changer leur mode de vie, en particulier parmi les populations du Nord, les Etats ont quelques responsabilités à assumer et ils doivent, par une politique d'incitation (entre autres ?), orienter "écologiquement" les attitudes et les pratiques des industries et des particuliers, cela pour permettre aux générations qui vont nous suivre de ne pas avoir à souffrir des égoïsmes d'aujourd'hui. Les Etats doivent intervenir, agir, là où c'est possible et, plus encore, où c'est nécessaire. Or, notre système, qui n'a comme ligne d'horizon que la "prochaine" présidentielle (de 5 ans en 5 ans), ne remplit pas ses devoirs régaliens.
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 28 janvier 2006 à 12:55
Mais tout ca c'est qu'une histoire de "gros sous"...pourquoi faut-il toujours avoir besoin de se brûler pour se mefier du feu...de tte facon l'homme ne merite PLUS(je dis bien "plus")cette planete!mais bon c'est ici mon avis
Rédigé par : jean | 29 janvier 2006 à 20:48
Il faut souhaiter que les hommes réagissent avant qu'il ne soit trop tard. Mais il est certain que la difficulté vient de la croyance humaine à croire qu'il y aura toujours un échappatoire, y compris dans le domaine climatique. Mais les échéances se précisent: les Etats doivent alors jouer leur rôle, pas forcément populaire, mais éminemment politique: préserver ce qui doit l'être pour garantir l'avenir des sociétés humaines. A eux, en particulier, de fixer des objectifs clairs à la recherche et de la soutenir, y compris contre les intérêts des puissances financières ou économiques. Là encore, je crois à l'action nécessaire des Autorités publiques, à la primauté du moyen politique.
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 30 janvier 2006 à 16:59
"de tte facon l'homme ne merite PLUS(je dis bien "plus")cette planete!mais bon c'est ici mon avis"
Remarque étrange... Essayes de sauter par dessus le bord de la terre, on verra bien. Personellement, je l'ai jamais trouvé...
Rédigé par : Hugo | 01 février 2006 à 15:19
mais tu as deja fait la demarche de chercher ce rebord...!
Ce que j'ai cherché a dire c'est que l'Homme a tendance a croire que la planète lui appartient alors que c'est tout a fait faux...il est seulement "colocataire"! :)
Enfin voila!
PS:site tres instructif!
Rédigé par : jean | 07 février 2006 à 13:31