Bien sûr, il n'y a pas que les affichages et la rédaction de notes sur ce blog qui font mon activité politique. Ainsi, cette semaine, je vais faire deux interventions dans des réunions royalistes:
Jeudi 23 février, devant les militants et sympathisants de l'Alliance Royale, pour évoquer ma récente campagne législative dans les Hauts-de-Seine et les possibilités, mais aussi les limites, d'une action électorale royaliste.
Samedi 25 février, devant le public des étudiants d'Action française, pour évoquer la "Présidentielle permanente" et, surtout, les propositions institutionnelles pour une nouvelle Monarchie, active et fédérative, capable de donner à la magistrature suprême de l'Etat l'indépendance nécessaire pour assumer et assurer la fonction arbitrale.
Chacune de ces réunions est l'occasion pour moi d'avancer des arguments et des propositions, et pas seulement des oppositions qui sont stériles si elles n'aboutissent qu'à la destruction. Le projet royaliste est un projet positif et constructif, il n'est pas la fin de toute action politique, loin de là, mais le moyen de mener une politique sur le long terme et dans la continuité, qui ne doit pas être confondue avec l'immobilisme ou la nostalgie.
Certains évoqueront la difficulté de faire advenir ces idées, mais cela ne doit pas être l'alibi du renoncement ou de l'attentisme : il y a, aujourd'hui, tant de blocages institutionnels dans notre pays qu'il est plus que temps de s'engager pour "faire bouger les choses". Les débats politiques ne sont pas inutiles, au contraire : ils font vivre la politique et la citoyenneté et, me semble-t-il, peuvent permettre de "comprendre et d'agir", au-delà de la seule sphère économique.
En fait, j'évoquais les limites de l'action électorale car les élections nécessitent des moyens que nous n'avons pas et elles ne suffisent pas toujours pour faire entendre notre voix. Je pense que l'action politique doit aussi se faire par l'intervention la plus fréquente et la mieux raisonnée possible dans le débat intellectuel et politique, d'où l'intérêt de la Toile et des revues royalistes de réflexion qui, sans être trop dispendieuses, permettent de toucher un public intéressé par la "chose publique" et qu'il s'agit de convaincre ou, au moins, d'influencer, ne serait-ce qu'en l'amenant à évoquer ou à discuter la question institutionnelle et monarchique.
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 23 février 2006 à 18:46
Cher Jean-Philippe,
Juste ce petit mot pour vous dire que votre conférence du jeudi 23 février 2006 à laquelle j'eus l'heur d'assister, formant, de façon très concrète, les royalistes à une campagne électorale royaliste à la lumière de votre expérience, selon vos auditeurs, fit naître ou raffermit bien des vocations encore balbutiantes.
Merci mille fois !
Dominique
Rédigé par : Dominique | 24 février 2006 à 17:44