Après les universités, c'est au tour des lycées de connaître manifestations et blocages (ou tentatives), y compris à Versailles : vers 15 heures, alors que je prenais un café chez une amie des "Manants du Roi" en attendant un conseil de classe (celui de "ma" classe...), quelques centaines de jeunes (voire très jeunes) lycéens ont débouché sur l'avenue de Paris. Visiblement, ils se dirigeaient vers les lycées "Marie-Curie" et "La Bruyère", sans doute pour chercher à y pénétrer et à entraîner les élèves y travaillant dans leur défilé.
Ces manifestants étaient précédés et escortés par des forces de police bien décidées à empêcher les débordements déjà survenus en d'autres lieux (dont, d'après la rumeur, le lycée "Jules-Ferry"). Pas de pancartes, pas d'autocollants, pas de "responsables" visibles et quelques slogans sommaires, plus vulgaires que vraiment revendicatifs, qui promettaient au Premier ministre un sort peu enviable...
Malgré les vélléités de quelques uns de ces manifestants, le lycée Hoche n'a pas été envahi : il faut avouer que les lourdes grilles de l'établissement, une fois fermées, font de celui-ci une "citadelle imprenable", selon le mot d'un collègue amusé par cette situation plus folklorique qu'inquiétante. D'autre part, les quelques dizaines de jeunes qui "battaient les flancs" du lycée, beaucoup moins nombreux que l'heure précédente devant "La Bruyère", semblaient peu motivés et, en tout cas, peu soucieux d'affronter les forces de l'ordre déployées autour de "Hoche". Après quelques minutes de chahut, les contestataires s'en allaient plus loin, vers la gare Versailles-Rive droite...
J'ai la forte impression que cette petite démonstration n'avait rien de très politique et que la lutte contre le CPE n'était que l'alibi, pour ces jeunes, d'une "journée de vacances" et d'une promenade sous le beau soleil de mars.
Je pensais ainsi, en rentrant dans la salle des profs, que, décidément et malgré les explications parfois graves de certains médias, "tout n'est pas politique". Mais les discussions que j'ai, tous les jours, avec des élèves, partisans ou opposants au CPE, sont, elles, parfois très motivantes : elles prouvent que de nombreux jeunes (une minorité, certes, mais fort intellectuelle et dynamique) continuent d'accorder de l'importance à la réflexion et au questionnement politique. Georges Bernanos, cet écrivain royaliste dont je relis actuellement le roman "Journal d'un curé de campagne" disait à peu près ceci : "quand la jeunesse se refroidit, le monde claque des dents". Tant qu'il y aura des élèves intéressés par la "chose publique" et soucieux de ne pas subir les conformismes contemporains, la "fatale glaciation" n'aura pas lieu...
Et les idées continueront leur dialogue toujours, et heureusement, inachevé...
J'aurais aimé vous aavoir comme prof...
Cordialement
LaHyre
Rédigé par : LaHyre | 23 mars 2006 à 22:10
J'ai découvert votre blog il y a peu et en le lisant, m'est revenu un souvenir d'une phrase de... Proust, je crois? Lue sur un autocollant aux abords de la Sorbonne il y a deux ou trois ans. Il était signé d'un groupuscule (que vous devez connaître) dont j'ignorait totalement la survie (ce qui me fit bien rire sur le coup) et qui citait cette phrase de Proust à propos de leur journal. Aujourd'hui, je la paraphrase en l'attribuant à votre blog: "En vous lisant, je prends une cure d'altitude mentale".
Même les débats soulevés, à part quelques interventions minoritaires, font l'effort d'être argumentés et raisonnés, on voit même certains de vos commentateurs évoluer sur leurs positions, signe d'un débat sain, entre personnes censées.
Cela fait du bien, et je vous en remercie!
Rédigé par : Chrystabel | 24 mars 2006 à 09:31
Peut-être faudrait-il rappeler à quelques uns des innocents (?) lecteurs-contributeurs de vos lénifiantes chroniques, monsieur Chauvin le bien nommé, que vous êtes membre d'Action Française, parti d'extrême droite, nationaliste, catholique intégriste, prônant le retour à la monarchie héréditaire de droit divin, un parti nostalgique de la colonisation et qui s'est abondamment illustré dans le passé par son antisémitisme virulent. Simple question d'honnêteté intellectuelle et histoire de resituer un peu vos propos
Rédigé par : Pequod | 24 mars 2006 à 17:09
Création d'emplois
La France, sait-elle que nous sommes au XXIème siècle? C'est ce que j'ai pu lire dans la presse étrangère cette semaine. Voilà des semaines que je me penche sur l'actu via la presse sur les mouvements sociaux quant au CPE. Le point de vue de mon pays natal m'intéresse plus particulièrement, car là-bas, j'ai eu ma "1ère éducation" et j'ai été engagée politiquement, à un moment donné de ma vie. Il y a de multiples pays catégoriques, voire méprisants envers la France. Les italiens la trouvent fidèle à son image d'éternelle révolutionnaire; ce qui les rend hilares.
Ceci n'est pas mon cas. Même si je suis partisane de la révolution de 1789, je n'imagine pas 10 ans de troubles et de violences consécutifs, comme après la prise de la Bastille. Je ne suis pas favorable non plus à cet esprit jacobin français, systématiquement intransigeant à l'égard de ceux qui légifèrent le pays.
Ne comparons pas la révolution 68 avec les exactions actuelles. En 68, il y avait pléthore de travail!!!! D'ailleurs, elle n'a pas été uniquement française. Les ex-68ards manipulant leur progéniture et une certaine catégorie d'étudiants commencent à m'énerver. Ce sont des archaïques à mes yeux.
Les allemands, eux, sont divisés quant à leurs opinions, ils en discutent beaucoup. En outre, j'en parle avec eux et je redore l'image de marque de la France de temps en temps, telle une ambassadrice. Outre-Rhin, mes compatriotes vivent eux aussi une crise grave. Celle-ci étant "un poil" plus économique que politique, selon analyse. Ce fédéralisme a tout de même l'avantage de laisser aux "Länder" le pouvoir d'autogestion avec, par contre, une réelle volonté de promotion économique pour chaque "Land". Je peux vous citer des exemples concrets si cela vous intéresse......
Pour ce qui me concerne, une réelle décentralisation, un bon dégraissage du mammouth état, s'avère indispensable pour rendre la France plus prospère. Cela implique, en revanche, un changement radical de la structure politique (s'éloigner de ce gaullisme napoléonien sclérosant, nouvelle constitution?!). Mais, je ne suis pas certaine que la majorité des français puissent entendre/comprendre ce propos pour le moment (?).
Par conséquent, ma question s'adresse à Monsieur Jean Philippe Chauvin :"Sous une Monarchie active, quels seraient le pouvoir et les compétences des régions françaises? Quel serait le devoir du régnant en général? Et plus précisément, comment et jusqu'à quelle limite (des exemples, svp, car je suis une vraie pragmatique), un roi/une reine (à moins que vous insistiez sur la loi salique?) interviendrait-il ou elle quant à la valorisation économique d'une région?
J'aimerais également savoir, quelles seraient vos propositions en matière d'insertion socio-professionnelle et notamment pour les citoyens reconnus handicapés. Au jour d'aujourd'hui, je constate un ostracisme croissant dirigé vers les personnes en marge de la société, qui pourtant étaient socialement intégrées avant leur handicap. Si toutefois le handicap revêt une connotation positive, quels sont alors les moyens les plus adaptés à mettre en place pour faciliter moultes vies quotidiennes et citoyennes?
SVP parlons sans langue de bois.
Remarques et critiques sont les bienvenus
Merci mille fois
Rédigé par : Princesse Palatine | 24 mars 2006 à 17:26
A pequod:
Membre de l'action française, certes (et encore? Vous n'étiez pas sympathisant, aux dernières nouvelles?), mais un homme que je pense plutôt humaniste et pour qui j'ai la plus grande estime, malgrè la forte différence de nos positions.
Les lecteurs qui viennent ici ne sont pas innocents et parlent en toute connaissance de cause, en sachant qu'ils s'adressent à un individu et pas à un parti.
Fort apolitiquement, Hugo, un jeune fort "intellectuel et dynamique"...
Rédigé par : Hugo | 24 mars 2006 à 21:57
Pour répondre à Pequod: je suis devenu militant royaliste en 1980 grâce à l'Action française, et si vous relisez les notes de ce blog, je ne l'ai jamais caché. Néanmoins, je ne suis, aujourd'hui, affilié à aucun mouvement, fût-il royaliste, et mes positions me sont propres, elles peuvent être utilisées par les groupes royalistes qui le souhaitent, même l'Action française. Je tiens à souligner, de plus, que si mes positions sont parfois fort différentes de celles de l'AF, je ne m'empêche pas d'aller les défendre et les développer, y compris dans les colonnes de la presse d'AF ou sur ses tribunes. Mais je tiens, tout en ayant une certaine reconnaissance à l'égard de ce mouvement qui m'a éveillé à la politique, à garder mon indépendance et ma liberté d'esprit. Ce n'est pas vraiment un hasard si ma formule préférée (que j'ai "inventé" il y a une quinzaine d'années...) et qu'il m'est arrivé de tracer sur des murs, est : "La liberté, ça ne se renifle pas, ça se respire".
Cela fait que je suis autant rédacteur en chef d'une revue éditée par la Nouvelle action royaliste (souvent classée à "gauche") titrée "Lys rouge", et que j'en suis très fier, et que je fais vendredi 31 mars une conférence sur "La crise des banlieues" à l'invitation de l'AF des Hauts de Seine.
D'autre part, je suis très critique de certaines positions historiques de l'AF (antisémitisme, Vichy, conception de la Monarchie,etc), et je me sens parfois plus proche de Bernanos, de Renouvin ou du comte de Paris que de Maurras. Mais cela ne m'empêche pas de citer ce dernier quand il me semble que son propos, ou sa citation, est adaptée à la situation.
D'autre part, je ne suis pas un "catholique intégriste", ni un "extrêmiste-de-droite" (c'est d'ailleurs l'AF qui m'en a préservé, comme jadis Jacques Laurent...), je ne suis pas pas pour une "Monarchie de droit divin", ni même "nostalgique de la colonisation"... Effectivement, je suis très éloigné de l'image que vous pouvez avoir de l'Action française.
Je suis royaliste, et je n'ai pas besoin d'autre étiquette pour me définir...
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 25 mars 2006 à 18:26
Pour Princesse Palatine: je vais tenter de répondre à vos questions sans langue de bois.
1. Le roi (ou la reine, la loi salique ne me semblant plus aujourd'hui adaptée à notre société) peut jouer effectivement un rôle dans la valorisation d'une région et de ses qualités, mais cela ne se fait pas forcément par le biais de la loi. En effet, prenons un exemple: les conseils des ministres, présidés par le souverain (roi ou reine), peuvent se faire durant une partie de l'année dans les villes de provinces et non seulement à Paris. C'était d'ailleurs le cas à l'époque de François Ier où la Cour était itinérante. L'avantage de cette mesure est d'apporter une "valeur ajoutée" à la région mise à l'honneur durant quelques semaines par cette présence de l'exécutif en sa magistrature suprême (le souverain) et son gouvernement. Car, lorsque le Chef de l'Etat établit pour quelques semaines son "siège" dans une ville, cette dernière se retrouve sous les feux de l'actualité et, parfois, peut révéler à des entrepreneurs, à des investisseurs (y compris étrangers), des qualités ou des avantages qu'ils n'auraient pas pu y voir sans les projecteurs des médias...
Autre élément: le souverain peut jouer un rôle d'incitateur, discret mais efficace, pour l'implantation de services d'Etat dans des région parfois un peu délaissées. Il peut jouer ainsi un rôle d'"aménageur du territoire". Exemple: créer un centre de recherche sur la mise en valeur d'énergies renouvelables dans le Massif central, en raison des terrains disponibles et susceptibles d'être aménagés pour de grandes expérimentations en plein air. Le souverain est dans son rôle d'arbitre quand il incite à ce genre d'implantation qui permet de créer des emplois dans une région et d'attirer des chercheurs dans un cadre plus agréable que celui des "entassements urbains". D'autre part, l'importance des nouvelles technologies de communication permet ce genre d'implantation loin des grandes villes.
Ce n'est qu'un exemple, mais vous me rétorquerez qu'un Président pourrait faire la même chose: en fait, et nous retombons sur la question des institutions, un souverain a plus de latitude, sans avoir plus de "Pouvoir", pour inciter à ce genre de politique, car il n'a pas besoin d'être toujours au "coeur" du territoire de l'Etat (la capitale), n'ayant pas de "clientèle électorale" à se constituer. La République est gênée, aujourd'hui et depuis ses origines, par le côté centralisateur qu'elle a adopté dès 1792 en se proclamant "Une et indivisible". Un souverain n'a pas ce même héritage, ou cette même "doctrine" de la centralisation territoriale.
2. Le pouvoir des régions doit être renforcé: la Monarchie sera fédérale et nationale à la fois. Fédérale car elle peut redonner aux régions françaises des pouvoirs importants, la magistrature suprême de l'Etat (le souverain) ne dépendant pas de celles-ci pour "être". Exemple: des conseils régionaux aux pouvoirs renforcés sur le plan fiscal et de la création de postes publics, dans l'enseignement par exemple, sans passer par le ministère de l'Education nationale, rue de Grenelle. Mais cette fédéralisation de l'Etat ne doit pas devenir une "féodalisation" ou une "balkanisation" du pays. C'est pourquoi le monarque est le "fédérateur" suprême des régions et que la Monarchie est "nationale": elle est le "trait d'union" entre les "Provinces unies du Royaume de France" selon l'expression de Maurras (cf "Maurras félibre", de Stéphane Giocanti), et l'arbitre des régions. Par la Monarchie, l'Etat renforce son "coeur" tout en "dégraissant" ses membres.
3. Pour renforcer la représentation du "Pays réel" dans ses composantes provinciales, je pense qu'il serait intéressant de réformer le Sénat et d'en faire une "Chambre des régions, des communes et des professions", en s'inspirant en partie du "bundesrat" de RFA.
4. Le devoir du "régnant": ne jamais oublier qu'il est là pour "servir et non se servir"; être un arbitre le plus juste possible, n'intervenir qu'en dernier recours dans les crises gouvernementales (comme en Thaïlande, par exemple); incarner l'Autorité et limiter les excès du Pouvoir (distinction entre "auctoritas" et "potestas"); donner l'impulsion et apporter son crédit (et la force de son Autorité "symbolique"-au sens fort du thème) aux grands projets d'Aménagement du territoire et d'"harmonie et de justice sociale"; etc.
Voici quelques brèves réponses à Princesse Palatine. Mais je pense consacrer aux thèmes que vous avez abordé quelques futures notes.
Excusez-moi de répondre de façon parfois brève, c'est simplement la conséquence d'un manque de temps lié à ma lenteur à taper sur les touches de l'ordinateur...
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 25 mars 2006 à 19:15
"ma lenteur à taper sur les touches de l'ordinateur..."
Un être humain est pourvu de dix doigts... :p
Rédigé par : Hugo | 26 mars 2006 à 09:54
quelle est la vraie citation de Bernanos ?
Rédigé par : m.c. | 26 mars 2006 à 16:47
Un mot dans votre réponse, monsieur Chauvin, a fait tilt !
Féodalisme.
Les régions françaises sont transformées en fiefs, jusqu'à la caricature parfois : Frêche en Septimanie, s'il n'est pas emprisonné (et il ne le sera pas pour un coup de gueule), continuera à terroriser ses adversaires, et les siens. La décentralisation n'est pas synonyme de démocratie; c'est peut-être plus difficile à appréhender quand on vit en Ile de France où le président de région est un personnage falot qui fait cherche une moyenne des courants de la gauche plurielle survivante.
Lors des premières lois de décentralisation, je tournais pour mon travail en Midi-Pyrénées pour soutenir une OPA (BSN-StGobain, 1969). Et je me souviens d'un édile de Mazamet me dire qu'il était contre la décentralisation car elle le mettait à la merci du Satrape de Toulouse alors que jusque là ses dossiers étaient analysées avec une certaine impartialité dans le secret des cabinets parisiens, où entrait peu d'affectivité. Dans certaine région l'esprit de gouvernement a pris le dessus depuis lors comme en Midi-Pyrénées justement, dans d'autres, c'est carrément l'empire antique décadent.
Par ailleurs la décentralisation (et le rapprochement éventuel de la démocratie) a un coût très élevé.
La démultiplication de l'Etat impécunieux dans les régions est un fardeau financier que le pays ne pourra pas porter bien longtemps, même s'il "vide" ses impôts sur les taxes. C'est toujours dans la même poche qu'on cherche.
En philosophie politique la décentralisation (le peuple en ses états) est séduisante.
Est-ce un mirage ?
Rédigé par : catoneo | 27 mars 2006 à 11:57
Merci de votre réponse.
Vos suggestions semblent attractives (même si vous n'avez que 2 doigts pour les formuler). Faut voir de plus prêt!
Ce qui m'intéresserais plus particulièrement c'est l'implantation du "Privé"/fiscalité et meilleure exploitation/promotion d'activités économiques déjà présentes (avec exemples concrets).
J'attendrai vos futurs notes quant aux sujets abordés.
Rédigé par : Princesse Palatine | 27 mars 2006 à 16:42
Réponse à Catoneo.
Quand vous parlez de l'empire antique décadent, c'est précisément ce que je vois lorsque je me trouve en Province et cela me choque en tant que Teutonne. Mais vous parlez là de la décentralisation actuelle, française, qui est pour moi une "vraie fausse" décentralisation.
Quant aux coûts, je ne suis pas d'accord, car en RFA ce n'est pas le cas, ni en Espagne d'ailleurs. En RFA c'est le "Bund" qui bouffe le plus d'argent. La "fédéralisation" récente de l'Espagne a été salvatrice et les espagnols en sont plutôt satisfaits.
J'attend donc la suite des propos de Jean-Philippe Chauvin.
Rédigé par : Princesse Palatine | 27 mars 2006 à 17:07
Ce sont souvent les élèves qui travaillent peu et s'amusent beaucoup en classe qui vont "manifester", la discussion avec les autres est souvent très intéressante.
Les mobilisation d'aujourd'hui sont en général peu organisées, matériellement et intellectuellement, mais on ne remarque pas assez l'importance de mobilisations "pour" le droit d'étudier qui se font par internet. C'est une grande nouveauté qu'il existe un contre mouvement qui disputte le terrain à l'extrême gauche et rassemble largement, des socialistes modérés aux patriotes de droite.
Rédigé par : Il ya une résistance sur internet | 31 mars 2006 à 14:53
LA PRECARITE OU LE "NON DROIT AU TRAVAIL"
on va être forcé de trouver une solution
à cause d'une mise en évidence du phénomène qui n'est pas actuellement
dans une proportion assez grande encore pour faire penser à la solution adéquate
mais si nous allons jusqu'au bout du scénario de ce problème
en le considérant dans une phase plus avancé
dans l'importance et de gravité
c'est la situation vers laquelle on se dirige inéluctablement
Actuellement on sait que
le potentiel de la population active est repartie en:
90 % d'actifs et 10 % de demandeurs d'emploi
c'est un taux actuel de chômage caractéristique d'un pays plutôt riche
donc suffisant et sans beaucoup de croissance, dont cependant sa population augmente
mais dans 10 ans avec le système actuel de gestion nationale de l'emploi
le potentiel de la population active sera repartie en:
75 % d'actifs et 25 % de demandeurs d'emploi totalement inactifs
et dans 20 ans avec le système actuel de gestion nationale de l'emploi
le potentiel de la population active sera repartie en:
50 % d'actifs et 50 % de demandeurs d'emploi totalement inactifs
on comprendra qu'à ce moment-là toute la nécessité du droit et du devoir
concernant le partage de l'emploi
sera manifeste pour le bonheur de tous les citoyens dans un pays riche
Et au lieu de faire 40 h par semaine chaque citoyen en fera 20 h
avec plus de temps pour les loisirs et le temps de dépenser de l'argent
pour le ré-injecter dans l'économie du Pays
2006-04-01 23:09:57 de CARO42
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PROCHAINE REVOLUTION FRANÇAISE
S'i il doit y avoir une prochaine Révolution Française
ce sera pour instituer
" le droit garanti pour une participation de chaque citoyen
à l'activité économique nationale "
et faire disparaître les situations de « non droit »
quon appelle « PRECARITE »
les personnalités POLITIQUES en place au gouvernement actuel
trouvent peu de bonnes idées pour des solutions
aux problèmes de leur administrés ...
Parce que ce n'est pas leur premier souci !
leurs ambitions sont autres . ils ne voient donc pas très clair
au lieu de parler d' égalité utopique avec de vieilles idées
qui n'aboutissent qu'à de nouveaux problèmes
parlons seulement d'organiser un partage équitable des ressources du pays
dans notre société française et donc un partage de l'emploi
ou pour s'exprimer plus précisément
parlons du partage de la participation de chaque citoyen à l'activité économique du pays
entre des gens qui sont naturellement inégaux ou différents
en age, en compétence , mais aussi de condition physique et de santé
mais d'ailleurs tous les partis politiques de l'opposition
se définissent bien ! car ils s'opposent à tout ce qui est proposé
mais avec la même pauvreté d'idées de bonne morale ,
ils sont incapables de proposer des règles pour solutionner les problèmes
et notamment concernant le partage du travail en France
oui ! on parle bien de partage ! ou de "juste répartition "
un mot qui est absent du langage politique français
on entend plutôt le mot " partage " !
dans les discours des gens honnêtes et de bon coeur qui font du bénévolat
ou de bonnes oeuvres humanitaires.
est ce que la politique française ne devrait pas être plus humanitaire donc plus honnête
et bon gré, mal gré , le jour arrive où l'on sera forcé d 'organiser
"le partage sociale du travail " ou
" le droit garanti pour une participation de chaque citoyen
à l'activité économique nationale "
est ce que cela va être organisé par les politiques ou par le bénévolat ?
on a déjà vu que pour les exclus et les sans-logis
le partage de l'alimentation qui s'est faite à la barbe des politiques
par les fameux « restaurants du cur »
et qu'elle s'est imposé dans la société de manière
très organisée pour répondre à un vrai problème
cela prouve qu'on peut se passer des personnalités politiques pour
résoudre certains problèmes vitaux en créant des associations bénévoles
qui après avoir fait leur preuves sont entérinées et reconnues par la société
2006-04-03 13:28:19 de theovalt
Texte :
U-BLOG SOPHILIEN email rss
Rédigé par : theovalt | 03 avril 2006 à 14:18