La dernière "mode" journalistique est de rapprocher mars 2006 de ce fameux mois de mai 68, et Paris-Match, dans son édition du 16-23 mars, publie en couverture une photo qui reprend le thème mille fois exploité du "baiser dans l'émeute", juste devant la silhouette de la Sorbonne...
Passant l'après-midi à Paris, je suis allé acheter quelques livres au Quartier latin, en face du Collège de France, dont l'un sur les principales images et modèles d'affiches des étudiants contestataires du gaullisme. Sur les lampadaires d'à côté, quelques autocollants qui, justement, reprennent ces mêmes modèles, le portrait de M. de Villepin ayant simplement remplacé celui du général de Gaulle... Cela ressemble à une "farce mimétique" et prouve à l'envi le besoin des manifestants de se "raccrocher" à une histoire ou, plutôt, à un mythe, comme si l'imagination leur manquait. D'ailleurs, sur les murs du Quartier, les slogans, là aussi, ne se font guère originaux, recopiant (les fautes d'orthographe en plus...) ceux d'il y a 38 ans.
Non, décidément, et malgré les soirées "animées" des alentours de la Sorbonne, ce n'est pas Mai 68, mais le bégaiement d'une Histoire que beaucoup d'émeutiers idéalisent et que certains veulent "revivre", comme un grand spectacle "son et lumière"...
Ce n'est pas Mai 68, car les propos des étudiants n'ont rien de très révolutionnaires, et reflètent plutôt des inquiétudes que des idéaux. Bien sûr, il y a quelques extrêmistes, des casseurs avérés qui, les uns et les autres, se moquent bien du CPE ou du chômage des jeunes, et se perdent dans une logorrhée anarchisante ou gauchisante sans beaucoup d'intérêt ni de fondement conceptuel.
Cela étant, la crise est bien là, et les institutions semblent, là encore, peu adaptées à cette situation : Bruno Frappat, au temps d'une autre crise, parlait d'une "démocratie bloquante" tandis que Michel Crozier évoquait une "société bloquée". Après les urgences de l'actualité, il faudra bien prendre le temps des réflexions approfondies sur la nature de l'Etat et de ses liens avec la société, civile comme politique.
effecttivement ce n'est pas mai 68, car on n'est plus dans les meme contexte.
Certaine personnes ont de l'imagination, certaines personnes veulent tout changer, certaine personne ne veulent changer que le CPE, certaine personnes s'en foutent, d'autre ne sont la que pour tout casser.
Mais Mai 68 c'etait aussi ca, des voiture brulé, des CRS insulter, des etudiant tabassé, un gouvernement insensible, un malaise de la jeunesse...
Ce n'est pas mai 68 car ca ne le serait plus jamais, mais c'est un mars 2006, qu'elle qu'en soit son aboutissement...
Rédigé par : daweed | 22 mars 2006 à 19:04
La seule manière de voir que ce n'est pas mai 68, c'est de regarder le calendrier : au pire, nous sommes en mars 2006...
Rédigé par : El Jj | 22 mars 2006 à 19:08
oui nous sommes en mars 2006 et pourtant nous retrouvons la même classe gaulliste au pouvoir, je sais certains me diront que l'ump n'est pas le gaullisme"mais bien sûr : ils sont seulement un peu plus dans le libéralisme sauvage" la même jeunesse de nantis luttant contre les manifestations. Les mêmes CRS un peu plus entrainé tapant sur tout ce qui bouge. la même colère estudiantine criant sa colère sans véritable désir de prendre le pouvoir... et bientôt les salariés bloqueront à leur tour les circuits de production. J'allais oublier comme en 68 le silence du milieu artistique des Renaud et la clique.
Si ce n'est pas la même revendication, c'est le même cri : une place dans la société!!
Rédigé par : 2pasag | 22 mars 2006 à 19:25
et en mai 68 il faisait beau ^^ pourvu que ce soit identique pour la prochaine manif :)
Rédigé par : 2pasag | 22 mars 2006 à 19:27
ce n'est pas mai 68 car les principaux interessés ne font pas parti des manifestation(je parle des jeunes des citées principalement). Ce ne sont que des jeunes de psyco a la recherche de sensation et manipulé par l'UNEF qui vont aux manifestation et bloquent les universités. Ils se croivent encore aux trentes glorieuses! Tout n est pas du et si on veux surmonter le chomage ils faut s'adapter en reformant.
Les jeunes du 93, les principaux interréssés, eux ne vont pas manifester contre un projet de loi qui leur permettra d'aquérir de l'experience et de faire leurs preuves: ce projet leurs donnent une chance d'avenir professionnel.
Rédigé par : patrick | 22 mars 2006 à 19:33
Mai 68 a provoqué plus de bruits que de réels changements Mai 58 nous avait fait changer de république. La révolte de 86, marxisante, était libérale dans le sens de libérer l'individu et de l'affranchir du groupe. Le discours "moi " "je" de l'étudiant qui ne se préoccupe que de son moi est la suite logique de nos systèmes d'éducation. On n'a pas vu à l'époque que l'individualisme allait étouffer la personne qui doit s'assumer face aux collectivités (méprisées) et pourtant indispensables pour la bonne marche de la société. L'esprit révolutionnaire est loin de nos étudiants et le CPE n'est qu'un prétexte pour les opposants de muscler leurs défilés avec cette jeunesse en mal d'être
Rédigé par : Claud83 | 22 mars 2006 à 19:37
cher monsieux chauvin je ne sais pas si on se voi demain mais jéspére que vous noubliré pas mon pimse
Rédigé par : patrick | 22 mars 2006 à 20:20
au final koi kon fasse on n est que copieur , sans idéal , perdu c est peut etre en partie vrai . Mais il est vrai qu en un siecle beaucoup e sceario on deja ete ecrit tous sans aucun succes voila peut etre pourquoi avec juste un peu de realisme nous n avons plus franchement d ideaux. On nous a appris a etre modéré , on nous a brimé au moindre espoir et ben voila le resultat a nous traité de generation d incapable nous avons fini par y croire.. Hoche n est d ailleurs pas le dernier lieu ou l on nous rappelle les grandeur des temps anciens!!!!! ET bien chers amis les temps on changé et les cons que nous sommes ferons le monde de demain autant vous y faire des maintenant
Rédigé par : sceptik | 22 mars 2006 à 21:17
Nous semblons tous d'accord, comment se fait-il alors que la jeunesse soit encore dans la rue? ou sont les parents??
le pouvoir des médias est sans fin et se substitue maintenant à la parole des politiques: on nous prie de croire que telle petite phrase a effectivement été prononcée etc...
Les médias préférent finalement interroger la rue, c'est plus impactant pour le 20H00 (que je suis sur TV5) que de laisser parles Villepin
Une intromission du gouvernement pour se redonner la parole serait vu comme une privation de la liberté de la presse...
Dans ce contexte je suis désolé de voir que lors d'une émission de TV5 consacrée au CPE on laisse parler une jeune fille très fortement applaudie, et qui crie haut et fort, qu'elle veut qqchose de bien, sans dire exactement ce qui se cache derrière ce "bien"... Je suis attéré d'en entendre une autre manifester car elle veut pouvoir avoir une vie tranquille, pouvoir faire... DES CREDITS!!!
Voilà le "bien" visé? sortir de chez soi à 18 ans, avoir son boulot tout de suite, son appart, son ou ses potes, faire des crédits pour vivre au dessus de ses moyens, bref s'installer dans une précarité psychologique, sentimentale, financière...
c'est se foutre du monde...
MAIS OU SONT LES PARENTS?? il devraient demander à leurs enfants les motivations réelles de manifester... au lieu de laisser le gouvernement jouer les surveillants musclés dans les rues...
La france ne serait-elle pas malade de son laxisme?
Rédigé par : Acrerune | 23 mars 2006 à 12:50
M. CHAUVIN, j'ai un petit article à vous soumettre :
POUR QUE LA PRECARITE NE SOIT PAS UNE FATALITE
La controverse sur le fameux CPE est en partie menée autour de la question de la précarité. Ce mot est utilisé comme une sorte dinsulte politique ou comme une antre infernale où le gouvernement veut enfoncer la société. Mais est-il juste de se focaliser sur la précarité ?
Selon Wikipédia : « La précarité professionnelle peut se définir comme une incertitude importante quant à son avenir professionnel. C'est une notion fortement subjective et relative, puisqu'elle est définie par rapport à ce qu'on peut considérer comme la "norme" ».
En conséquence, la précarité tient davantage du sentiment social que chaque être tient sur la place quil a dans son environnement sociétal : cest la relation quon entretient avec son emploi (ou avec lalternance demplois). Un nouveau contrat de travail aiguise-t-il la précarité ? Répondre par laffirmative, cest amalgamer une question de législation du travail et une réalité sociale qui en est souvent indépendante.
Le CPE va devenir une nouvelle sorte de contrat de travail ; il faut demblée souligner quil nen annule aucun et donc quil sadditionne aux nombreux autres (il en existe déjà 11 dans le secteur du BTP !). En tant que contrat, il scelle une alliance dans un cadre légal : on est donc loin de lembauche de journalier au bon vouloir du patron ! Le salaire est assuré, ainsi que les divers avantages liés à lemploi (sécurité sociale, retraite ).
MAIS lemployeur na pas à formuler la raison du licenciement (dans la période dessai de deux ans !). Sonnez la charge ! Haro sur lultra-libéral ! Cest loccasion rêvée pour la gauche de mettre en alerte les « forces sociales » contre lintensification de la précarité puisque tous les droits sont donnés aux patrons ! Et de voir sur les banderoles toutes fraîches le P de CPE devenir synonyme de Précarité ! La droite (à proprement parler lUMP, car lUDF se place sur la ligne politique de la gauche) na pas encore su réagir à cette attaque : la gauche a choisi le terrain, la droite est désarmée !
Quen est-il réellement ? La précarité est malheureusement installée en France. Elle est sensible chez les jeunes arrivant sur le marché du travail et les quinquas. Il est donc difficile de limputer intégralement à un développement effréné du libéralisme, chose peu courante dans notre pays !
Revenons à la définition de départ : le sentiment de précarité sévalue suivant la norme. Et cette norme, en France, cest le CDI. Il sest installé dans ce rôle de pierre de touche durant les Trente Glorieuses. Généraliser cette norme à tous les salariés, cest lidéal illusoire qui fait le fond de commerce de la gauche (qui, elle, a su créer un statut de lextrême précarité : les emplois-jeunes ! ).
Néanmoins, la droite na pas su éteindre, ne serait-ce quun peu, le sentiment de précarité. Cest parce que le seul remède qui transforme la précarité en une simple alternance demploi sans crainte surdimensionnée en lavenir, cest la croissance ! Une dynamique efficace pour assurer une possibilité demploi à tous, sans créer des surplus demplois protégés. Sattaquer au contrat de travail naura là que peu deffet profond.
La France attendait une forte politique sur ce front : elle mérite quelquun qui sy attache ! Elle na eu pour linstant quune guerre idéologique sans rapport au réel et sans répercussion sur lemploi et la façon dont les Français lenvisagent !
Philippe FRANCESCHETTI
Rédigé par : Ph. FRANCESCHETTI | 23 mars 2006 à 19:12
LA PRECARITE OU LE "NON DROIT AU TRAVAIL"
on va être forcé de trouver une solution
à cause d'une mise en évidence du phénomène qui n'est pas actuellement
dans une proportion assez grande encore pour faire penser à la solution adéquate
mais si nous allons jusqu'au bout du scénario de ce problème
en le considérant dans une phase plus avancé
dans l'importance et de gravité
c'est la situation vers laquelle on se dirige inéluctablement
Actuellement on sait que
le potentiel de la population active est repartie en:
90 % d'actifs et 10 % de demandeurs d'emploi
c'est un taux actuel de chômage caractéristique d'un pays plutôt riche
donc suffisant et sans beaucoup de croissance, dont cependant sa population augmente
mais dans 10 ans avec le système actuel de gestion nationale de l'emploi
le potentiel de la population active sera repartie en:
75 % d'actifs et 25 % de demandeurs d'emploi totalement inactifs
et dans 20 ans avec le système actuel de gestion nationale de l'emploi
le potentiel de la population active sera repartie en:
50 % d'actifs et 50 % de demandeurs d'emploi totalement inactifs
on comprendra qu'à ce moment-là toute la nécessité du droit et du devoir
concernant le partage de l'emploi
sera manifeste pour le bonheur de tous les citoyens dans un pays riche
Et au lieu de faire 40 h par semaine chaque citoyen en fera 20 h
avec plus de temps pour les loisirs et le temps de dépenser de l'argent
pour le ré-injecter dans l'économie du Pays
2006-04-01 23:09:57 de CARO42
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PROCHAINE REVOLUTION FRANÇAISE
S'i il doit y avoir une prochaine Révolution Française
ce sera pour instituer
" le droit garanti pour une participation de chaque citoyen
à l'activité économique nationale "
et faire disparaître les situations de « non droit »
quon appelle « PRECARITE »
les personnalités POLITIQUES en place au gouvernement actuel
trouvent peu de bonnes idées pour des solutions
aux problèmes de leur administrés ...
Parce que ce n'est pas leur premier souci !
leurs ambitions sont autres . ils ne voient donc pas très clair
au lieu de parler d' égalité utopique avec de vieilles idées
qui n'aboutissent qu'à de nouveaux problèmes
parlons seulement d'organiser un partage équitable des ressources du pays
dans notre société française et donc un partage de l'emploi
ou pour s'exprimer plus précisément
parlons du partage de la participation de chaque citoyen à l'activité économique du pays
entre des gens qui sont naturellement inégaux ou différents
en age, en compétence , mais aussi de condition physique et de santé
mais d'ailleurs tous les partis politiques de l'opposition
se définissent bien ! car ils s'opposent à tout ce qui est proposé
mais avec la même pauvreté d'idées de bonne morale ,
ils sont incapables de proposer des règles pour solutionner les problèmes
et notamment concernant le partage du travail en France
oui ! on parle bien de partage ! ou de "juste répartition "
un mot qui est absent du langage politique français
on entend plutôt le mot " partage " !
dans les discours des gens honnêtes et de bon coeur qui font du bénévolat
ou de bonnes oeuvres humanitaires.
est ce que la politique française ne devrait pas être plus humanitaire donc plus honnête
et bon gré, mal gré , le jour arrive où l'on sera forcé d 'organiser
"le partage sociale du travail " ou
" le droit garanti pour une participation de chaque citoyen
à l'activité économique nationale "
est ce que cela va être organisé par les politiques ou par le bénévolat ?
on a déjà vu que pour les exclus et les sans-logis
le partage de l'alimentation qui s'est faite à la barbe des politiques
par les fameux « restaurants du cur »
et qu'elle s'est imposé dans la société de manière
très organisée pour répondre à un vrai problème
cela prouve qu'on peut se passer des personnalités politiques pour
résoudre certains problèmes vitaux en créant des associations bénévoles
qui après avoir fait leur preuves sont entérinées et reconnues par la société
2006-04-03 13:28:19 de theovalt
Texte :
U-BLOG SOPHILIEN email rss
Rédigé par : theovalt | 03 avril 2006 à 14:16
REFLEXION SUR LE CPE
Je dois constater, que le CPE est une gouttes d'eau qui fait déborder le vase, ce n'est pas le CPE par lui même ni non plus le CNE, bien que le CPE est une copie conforme du CNE, CNE dont on na pas entendu parler. Alors pourquoi ? parce que la précarité existe de toutes façon et que ce n'est pas au niveau de l'embauche qu'il est critiqué, ce n'est qu'un point d'échauffement qui à été trouvé pour manifester légalement pour inclure un maximum de participant et trouver un mot d'ordre, alors a qu'elle niveau ? Et bien sur la précarité de l'avenir, la précarité de ne pas avoir d'emploi, si on recherche des CDI c'est pour avoir une certaine garantit d'avoir du travail, si on trouvais du travail sans perdre des mois voir des années et surtout avec un salaire décent, c'est à dire aussi élevé que celui qu'on avait au début et non plus les salaires d'embauche actuel qui sont en chute libre, je l'ai constaté en regardant les offre faite sur "anpe.fr" depuis environ 5 ans. Je me souviens qu'au début de ma carrière, je quittais un poste, le lendemain j'en avais un autre et la flexibilité existait.
Pour conclure, la flexibilité tout le monde est d'accord mais à condition de trouver du travail et pour l'instant ce n'est pas le cas, puisque 5 millions de français aimeraient bien travailler, ce n'est donc pas le moment de faire des contrats qui font présager un avenir incertain.
Je suis assez d'accord avec "SOPHILIEN", mais on n'en reparleras
A.Malvoisin
Rédigé par : Malzouave | 28 avril 2006 à 09:34