Même s'il y a quelques accrochages dans les "banlieues chaudes", ce sont aujourd'hui les centres-villes qui font l'actualité et sont le champ des violences urbaines des dernières semaines. Bien sûr, il y a eu ce jeudi 23 mars qui a fait resurgir, à travers les incidents de la place des Invalides, l'inquiétude d'une nouvelle explosion des banlieues ou d'un déferlement de "leur" violence sur Paris. Mais elle ne s'est pas vraiment confirmée dans les manifestations du mardi 28 mars, sans doute à cause de la forte mobilisation des services d'ordre, syndicaux comme policiers. Les "nihilistes", un moment débordés par les "lascars", ont retrouvé leur première (et peu honorable) place dans la "casse"...
Cela étant, la crise des banlieues révélée par les émeutes de l'automne dernier n'est pas terminée, et "les braises rougeoient encore" : on aurait tort de l'oublier.
Certes, beaucoup d'annonces ont été faites, pendant et après l'embrasement d'un grand nombre de "quartiers sensibles". Le gouvernement a affirmé péremptoirement "Plus jamais ça", a bombé le torse et puis... plus rien ou, plutôt, pas grand-chose... Les actes n'ont pas vraiment suivi les paroles, faute, sans doute, d'une véritable stratégie à long terme et, surtout, d'une appréhension compléte des situations diverses des banlieues.
Certes, il y a eu l'annonce de la nomination pour la rentrée prochaine de "1.000" professeurs expérimentés dans les établissements scolaires classés en ZEP : mais il semble bien que les volontaires ne se bousculent pas au portillon, et le nombre de "1.000", fort symbolique, a désormais peu de chances d'être atteint. Certes, le CPE, très "discuté" actuellement, se voulait un début de réponse au problème de l'emploi des jeunes, en particulier pour les non-qualifiés, plus nombreux dans les banlieues qu'ailleurs : mais il semble bien que ce dispositif n'a pas convaincu...
En somme, la crise des banlieues n'est pas réglée, elle est juste, pour un temps, apaisée, mais comme un volcan assoupi...
Alors, n'y a-t-il rien à faire d'autre qu'attendre la prochaine explosion ? Je refuse tout fatalisme et je continue à travailler, à mon modeste niveau, à chercher des solutions, à faire des propositions dont j'essaye de faire profiter un maximum de personnes, y compris dans des milieux politiques qui ne partagent pas, loin de là, mes opinions royalistes.
Le Centre royaliste d'Action française des Hauts-de-Seine m'invite, justement, à prendre la parole, en toute indépendance d'esprit et liberté de ton, à son dîner-débat de Levallois-Perret (restaurant "Le boléro de Ravel"; 37, rue Gabriel Péri), le vendredi 31 mars, à 20 heures, sur ce sujet de "la crise des banlieues". J'essayerais, en particulier, de montrer, qu'en ce domaine comme en d'autres, il faut "raison garder" et que "le désespoir est une sottise absolue". Des années passées à lire, à expliquer mais aussi à critiquer Maurras, il m'est au moins restée cette dernière leçon du "maître de Martigues", une leçon que j'ai à coeur de faire partager. Après tout, être royaliste, n'est-ce pas cultiver l'espérance, envers et contre tout, et tout mettre en oeuvre pour la faire advenir...
Ah bon je pensais que c'était plutôt aus banlieus de ne pas désespérer.
Rédigé par : Céphalo | 29 mars 2006 à 19:56
C'est aussi vrai... Il y a tant à faire, et tant de (bonnes) choses sont possibles, si on fait quelques efforts d'imagination et de proposition...
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 30 mars 2006 à 17:24
Moi je propose de mettre plus d'imams dans les banlieues, puisqu'il est avéré que ce sont eux qui empêchent pour le moment beaucoup de jeunes de faire des émeutes.
Rédigé par : Gwen | 31 mars 2006 à 03:37
Et moi je propose d'endoctriner massivement les Racailles afin de les transformer en Ribauds du Roi.
Exposé dans http://royalartillerie.blogspot.com/2006/03/le-roi-du-quartier.html
...
C'est de l'humour, mais pas complètement.
Rédigé par : catoneo | 31 mars 2006 à 09:18
Catoneo>> Faut-il répéter que lorsqu'on parle des banlieues, on ne parle pas forcément des voyous?
JP Chauvin>> Voilà une belle idée que ce microcrédit (c'est tout les combien?), aide démocratique dans le bon sens du terme car non pas aveuglément déversée à tout va ou dans les poches de celui qui crie le plus fort, mais récompensant l'initiative et la volonté d'entreprendre...
Rédigé par : Chrystabel | 31 mars 2006 à 19:40
franchement, au début que j'ai découvert ce blog, j'étais intrigué.
mais a force de lire les notes, je vous trouve vraiment trop démago, vous etes comme la gauche française, nous parlant toujours sur ce meme discour humaniste....tout est faux ici...assumé au moins votre rang de petite noblesse, franchemet, vous pensez pas nous faire gobber que des gens comme vous ce soucis des banlieues et du petit peuple de France...moi je n'y crois pas, comme je ne crois plus aucuns partis politiques français,
RAS LE BOL....
Rédigé par : wolf | 01 avril 2006 à 01:48
A Chrystabel,
J'y vis donc je sais.
Mais le "problème" des banlieues n'est pas celui des banlieusards mais des lascars, comme dit JPC.
Ma modeste provocation d'endoctrinement des "racailles" ne vise qu'à faire réfléchir lers propagandistes de la foi royale sur l'intérêt de diffuser dans ces milieux une offre politique nouvelle dès lors qu'ils rejettent le système actuel.
Il y a des pitons plantés déjà dans la falaise où on pourrait accrocher de la doctrine.
Rédigé par : catoneo | 01 avril 2006 à 10:27
Pour Wolf: je vous assure que je ne suis pas démago, d'autant moins que j'ai travaillé 9 ans aux Mureaux, et que j'ai vu de près les insuffisances et les hypocrisies de l'Education nationale. J'essaye donc de trouver des solutions, de faire des propositions, pour ne pas me contenter de critiques forcèment limitées. Je sais que certains propos peuvent parfois prêter à confusion, mais il ne s'agit pas pour moi de "tricher", même si j'essaye, il est vrai, de "dédramatiser" certains sujets, car je crains toujours de "bloquer" le débat en ayant des mots trop durs.
En tout cas, merci de m'avoir signalé vos critiques, cela me permet de ne pas "perdre le contact" avec des lecteurs dont je constate, avec un certain plaisir, qu'ils n'ont pas la langue de bois et sont exigeants.
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 01 avril 2006 à 19:04
j'ai entendu parler de vous par un élève de Hoche et suis très heureux qu'il y ait des persones comme vous. bravo , continuez je voterais assurément pour vous la prochaine fois quand j'aurais l'age. par contre je pense que le rois devrait être Louis d'Anjou et non un Orléans d'une famille régicide
Rédigé par : un royaliste parmis la masse!!! | 08 avril 2006 à 15:57