Le Café politique du samedi 27 mai n’a pas clos le débat sur la définition de la nation, loin de là. De plus, il m’a permis de rouvrir quelques livres que j’avais presque fini par oublier ou, plutôt, par négliger : le fait de les « redécouvrir » n’est pas vain, tout comme le fait de relire ce que j’ai écrit sur ce thème il y a quelques années déjà, au fil des publications royalistes
D’ailleurs, il me semble que je n’ai pas à rougir, en général, de ce que j’ai, jadis, pu dire à ce propos : mais, avoir raison, ou avoir eu raison, sur tel ou tel sujet n’est pas suffisant, loin de là, et il faut se méfier d’une autosatisfaction ridicule et stérile qui risque de scléroser la pensée ou de favoriser un certain renfermement sur soi-même, sur ses convictions. Avoir raison est sans doute très réconfortant, mais se contenter de cette certitude est le meilleur moyen de ne plus pouvoir se faire entendre et comprendre des autres
C’est pourquoi j’essaye d’être le plus attentif possible aux nouveaux débats, aux nouveaux enjeux, aux nouvelles pensées dans le domaine politique, social ou sociologique. Cela ne veut pas dire que je me laisse entraîner par les modes, « comme un chien crevé au fil de l’eau »
Il n’y a rien que je déteste plus que cette attitude de laisser-aller intellectuel qui consiste à s’abandonner aux courants dominants et, même, à leur trouver des justifications peu crédibles mais « populaires ». Ce qui ne veut pas dire, d’ailleurs, que ces courants soient toujours mauvais, mais, dans notre démocratie émotionnelle, ce n’est pas souvent « le meilleur » qui l’emporte
En tout cas, il y a encore beaucoup à faire pour faire advenir les idées royalistes auxquelles je suis, plus que jamais mais différemment d’il y a 25 ans, attaché
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