Samedi prochain, le 27 mai, se tiendra à Versailles un nouveau Café politique sur le thème de la nation, et j’ai commencé à le préparer ces derniers jours, malgré le travail scolaire qui ne manque pas en cette période de conseils de classe. J’ai retrouvé quelques notes et des articles que j’avais commis sur ce thème, publiés ensuite dans la presse royaliste. Mais je cherche toujours le courrier des lecteurs que j’avais envoyé, à l’automne 1997, à l’hebdomadaire Marianne pour signifier qu’il y a des conceptions fort différentes, parfois antagonistes, de la nation comme du nationalisme, et qu’il faut distinguer les ethno-nationalismes des stato-nationalismes « politiques », sans doute moins belligènes car sublimant les différences dans un cadre qui n’est pas, ou ne doit pas être, une « prison des peuples ».
J’ai aussi commencé à fouiller dans ma bibliothèque et je n’ai pas été déçu : le thème de la nation et des nationalismes tient au moins sur une étagère entière (soit deux mètres linéaires
), et je n’aurai pas parcouru toutes les pages sur le sujet d’ici samedi. D’autant plus que je viens, cet après-midi, d’acheter deux livres sur l’amour de la nation, et dans ce cas-là, il s’agit bien sûr de la France, deux livres récents que je vais lire ce soir et dimanche : « Fier d’être français » de Max Gallo, ancien conseiller du président socialiste Mitterrand, et « Cette France qu’on oublie d’aimer » de l’écrivain d’origine russe Andreï Makine, prix Goncourt 1995. Cela complétera la lecture de Marc Bloch, de Charles Maurras, d’Yves Lacoste, etc., sur ce même thème.
D’autre part, je poursuis ma lecture des textes de Nicolas Portier, ce jeune théoricien du néo-royalisme des années 90, et en particulier cet article paru dans la revue « Réaction » dans l’été 1993 et intitulé « Qu’est-ce qu’une nation ? » dans lequel il tente une définition de la nation adaptée aux défis de la mondialisation, défis autant économiques que politiques et civilisationnels.
Le débat sur la nation de samedi prochain peut aussi se nourrir de la note sur « Le faux bloc national » publiée sur le site de Catoneo, « Royal-artillerie » (adresse : http://royalartillerie.blogspot.com ).
Il est fort possible qu’une seule séance du Café politique sur ce thème ne soit pas suffisante
Gallo et Makine, j'approuve tes lectures!!
Rédigé par : Acrerune | 20 mai 2006 à 20:24
Ce sont effectivement des livres passionnants et bien écrits que j'ai dévoré, l'un et l'autre, d'un trait.
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 22 mai 2006 à 14:19