Les corrections de copies occupent actuellement une grande part de mon temps, au détriment de mes lectures habituelles de la presse, aujourd’hui limitées à quelques poignée de minutes le soir. Il est vrai, aussi, que je suis fort agacé par l’interminable feuilleton « Clearsteam » et ses pseudo-rebondissements quotidiens, et j’économise de précieuses minutes en boudant les pages consacrées à cette affaire. Par contre, je prête attention aux débats institutionnels qui retrouvent une certaine vigueur en raison de la situation actuelle de désaveu de l’Etat.
La VIe République est, à nouveau, évoquée comme la solution-miracle qui redonnerait crédit et efficacité à l’Etat. J’ai déjà dit mon hostilité à une République parlementaire qui redonnerait aux députés, et donc aux partis, la main-mise sur la politique du pays. Je suis encore plus hostile au projet de supprimer le Sénat et, par conséquent, d’établir un monocamérisme qui n’a jamais bien fonctionné en France. Par contre, il me semble que repenser les formes institutionnelles de la représentation dans notre pays n’est pas inutile, loin de là. Ainsi, le Sénat pourrait être réaménagé comme une Chambre des régions, des métropoles et des professions, avec un mode de désignation particulier selon la communauté représentée. Quant à la chambre des députés, il s’agirait de lui redonner plus de pouvoir, non pas envers le Pouvoir d’Etat, mais envers le Parlement européen et la Commission européenne qui ont tendance, ces dernières années, à vampiriser la représentation nationale « au nom de l’Europe » et à transformer l’Assemblée nationale en une simple chambre d’enregistrement des directives européennes, ce qui ne me semble ni sain ni « démocratique ».
L’été qui s’approche sera l’occasion pour mes amis royalistes et moi-même de réfléchir sur les institutions d’un Nouveau régime qu’il serait dommage d’imaginer sous les seuls traits de Marianne
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