Les Verts sont, il faut en convenir, de vrais politiciens, la maladresse en plus
Leur dernière tragi-comédie concerne la désignation de leur candidat à la prochaine Présidentielle : les 4.696 bulletins de vote de cette « primaire » n’ont pas réussi à départager clairement les deux finalistes, Dominique Voynet et Yves Cochet, anciens ministres de l’Environnement, d’ailleurs peu convaincants en leur temps
Je suis personnellement atterré par l’image que ces Verts donnent de l’écologie politique, et il est heureux que ce noble combat ne soit pas leur propriété, eu égard à leurs pratiques et à leurs idées parfois fort éloignées des préoccupations environnementales. Je préfère largement l’image qu’en donnent, par exemple, Corinne Lepage ou la revue « L’écologiste » dont je suis un fidèle lecteur sans en partager toutes les options.
Lors d’une élection cantonale dans la région rennaise à laquelle je participais en tant que candidat royaliste (septembre 1988), j’avais eu l’occasion de rencontrer Yves Cochet, candidat dans cette même circonscription (Rennes-Nord), mais l’échange avait été bref et, malgré ma courtoisie, peu aimable, M. Cochet semblant me considérer comme le Mal absolu sans même connaître mes idées et propositions, pourtant très motivées sur le plan de l’écologie. J’avais pourtant, lors de l’élection municipale de 1983, débattu fort amicalement avec les militants écolos dans leur local de campagne, rue Hoche, à Rennes. Nous nous étions d’ailleurs trouvés des points communs quant aux inquiétudes et aux changements nécessaires d’état d’esprit pour faire faire prendre conscience à nos concitoyens de l’importance de ne pas « gaspiller la planète ». Bien sûr, nous étions aussi fort différents les uns des autres...
En fait, j’ai la conviction que la meilleure application de l’écologie ne peut se faire que dans le cadre d’une Monarchie active car elle dispose de la durée et d’une position d’arbitrage au-dessus des intérêts particuliers, mais aussi de la capacité à donner l’impulsion à une véritable politique de l’environnement. Contrairement à des élus qui ne sont redevables de leur action que devant les électeurs « de la prochaine fois », le roi se doit, et après lui son successeur, non seulement aux vivants du moment mais aux générations à venir. La responsabilité monarchique n’est pas limitée à un vote de confiance mais elle n’en est que plus importante au regard de l’Histoire et de la responsabilité civique et politique. Comme l’écrivait il y a plus de vingt ans une revue royaliste provençale, « l’écologisme intégral », c’est la Monarchie
Il me semble qu’il faudra le rappeler aux candidats qui, l’an prochain, revendiqueront les idées écologistes, qu’ils s’appellent Cochet, Voynet, Waechter ou Lepage.
N'est ce pas tirer la couverture à soi que de parler du malheur des verts (critique justifiée au demeurant) et de dire que son système est meilleur?
d'autant que je n'arrive pas à imaginer le roi en "super héros" au dessus des intérêts particuliers... plus redevable que les autres, et au nom de quoi d'ailleurs??
pour ma part, l'individualisme a laissé une marque telle que ce que vous dites me semble utopique... vous faites flèche de tout bois, même des brindilles...
cordialement
Rédigé par : Acrerune | 02 juin 2006 à 21:19
Au contraire, je trouve que la réflexion de JP Chauvin assez originale pour n'être pas totalement dénuée de toute vérité.
Rédigé par : Ingomer | 03 juin 2006 à 13:00
J'ai un cours sur l'amenagement du territoire en France, et bien cela vous rend encore plus royaliste, même la prof sans le savoir critique le système: une majorité commence une politique, mais il lui faut des résultats à long terme, si elle perd, la nouvelle majorité met fin au projet et en crée un autre et cela est sans fin. Compter l'argent gaspillé et les dégats écologistes. Combien de rond points qui servent à rien?
COnclusion, il faut à la tête de l'Etat de la durée et de la continuité de la politique. Un roi voit son projet terminé et peut modifier selon les problèmes venus, un élu non!
Un roi doit transmettre une nation à son fils et celle ci doit être la mieux gerer en ressource, il a accumulé des capitaux servant à son fils. Le Prince Albert a continué la politique du developpement durable de son père tout en innovant. Il a pu le faire car il avait la continuité le temps devant lui et un bon captital de départ.
L'écologie vient du mot okos en grec, comme l'économie qui veut dire "foyer" la premiere politique écologique commence dans la propriété privée! Hors qu'est ce qu'une monarchie héréditaire? C'est la "privatisation" d'une nation dans une famille, ainsi le roi gere le pays comme son foyer et donc est plus soucieux de transmettre un foyer propre à sa descendance!!
Avec le système démocrate qui vise le profit immédiat une telle politique ne peut être mise en place!!!
Rédigé par : chevalier blanc | 03 juin 2006 à 22:22
je comprends, mais en écologie malgré la "valse" des gouvernements, il me semble que les réformes ne sautent pas à chaque investiture... la logique veut que le ministre à la tête de ce ministère (ou tout autre élu à son échelle) sache que ces mesures sont à prendre sur du long terme, avec un résultat à venir...
Nos élus ne sont pas si ignorants... Si les réformes sont bonnes surtout en cette matière, elles se perpétuent
l'idée d'un gouvernement qui passe son temps à défaire les réformes du précédent tient plus du cliché...
avec un tel raisonnement, on ne peut que désirer la royauté... Un homme d'état à vie, pour vivre sous un tel régime viellissant, je dois dire que ce n'est pas la panacée...
Rédigé par : Acrerune | 04 juin 2006 à 06:49