Jour après jour, les bombes continuent à pleuvoir sur le Liban et les civils à mourir, tandis que l’Etat d’Israël, désormais, évoque la possibilité d’une intervention européenne sous l’égide de l’OTAN, moyen de court-circuiter la diplomatie française considérée comme trop pro-libanaise
J’ai rencontré dimanche des Libanais qui attendaient une action forte de la France, voire une véritable intervention d’interposition pour mettre un terme aux bombardements et aux combats : mais leur espérance risque d’être déçue car, à lire les médias, la France ne doit rien faire toute seule, elle doit attendre que l’Union européenne lui donne un hypothétique feu vert, et tant pis si ce temps perdu entraîne de nouveaux morts sans régler pour autant la situation.
Du coup, je suis en colère : l’Union européenne m’apparaît, et aux Libanais rencontrés encore plus, comme un « Machin » inefficace et surtout volontairement impuissant. Cette « U.E. » paralyse toute action concrète qui n’a pas reçu l’aval des Etats-Unis et elle discrédite toute vélléité d’indépendance diplomatique des pays européens.
La France semble piégée par cette « Europie » (le terme me paraît plus approprié à la réalité de cette Union européenne
) tout juste bonne à discourir sans réelle envie d’agir : cela me rappelle ce mois de mars 1936 où les politiciens républicains français dénonçaient avec la plus grande virulence verbale la remilitarisation par Hitler de la Rhénanie mais se refusaient à autre chose que de grands discours moralisateurs sans aucune influence sur une Allemagne sûre d’elle-même et de l’impuissance de ses adversaires et voisins
Il est temps de renouer avec une « politique gaullienne », c’est-à-dire capétienne : car ce qui manque dans notre pays, ce n’est pas la puissance militaire mais la volonté politique et diplomatique de l’Etat. « Tant vaut l’Etat, tant vaut sa diplomatie » pourrait-on dire en paraphrasant Maurras. Refaire un Etat digne de ce nom, c’est redonner à la France sa place dans le concert des nations, en particulier sa place d’arbitre actif au Proche-Orient : voici une raison supplémentaire d’être royaliste
Je te rappelle que la colère est un péché capital, mon chou...
Rédigé par : Ta Britney S. adorée | 25 juillet 2006 à 11:28
Je pense surtout que nous ne diposons plus des moyens militaires qui nous permettraient de faire quelque chose...
Rédigé par : Un seigneur Sith | 25 juillet 2006 à 13:51
Votre texte : "Du coup, je suis en colère : lUnion européenne mapparaît, et aux Libanais rencontrés encore plus, comme un « Machin » inefficace et surtout volontairement impuissant. Cette « U.E. » paralyse toute action concrète qui na pas reçu laval des Etats-Unis et elle discrédite toute vélléité dindépendance diplomatique des pays européens.". Vous bous attendiez à plus avec l'Union européenne ? Vous cultivez la contraction ...
Rédigé par : l'olivier | 25 juillet 2006 à 17:52
Il s'agit, pour moi, de trouver les meilleurs moyens du Bien commun, sans préjugés mais avec prudence: je ne souhaite pas l'échec de l'Union européenne en tant que telle, mais sa transformation réelle en une confédération où les Etats restent maîtres de leur destin, de leur politique et de leur diplomatie. Or, aujourd'hui, en se rapprochant du mode fédéral, (sans méconnaître les responsabilités propres des Etats qui n'ont plus, souvent, le courage d'agir et se réfugient derrière l'UE...), l'UE ne prend pas la bonne voie et, au contraire, s'engage dans une forme de "bureau-technocratisme" plus économique que vraiment politique (au sens fort du terme). L'UE devient une "Europie" peu satisfaisante pour les citoyens comme pour les nations...
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 26 juillet 2006 à 10:37
D'où ma colère contre cette UE-là...
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 26 juillet 2006 à 10:38
Une diplomatie sans glaive s'apparente au chasse-mouche. L'Uropie* n'en aucun en propre, la France ne sait pas s'en servir, à moins qu'elle ne cherche à se mettre à l'abri du qu'en-dira-t-on ! "Faut rester sympa avec tout le monde ".
Elle aurait pu rallier l'escadre aux Echelles et passer le pseudo-blocus israélien pour évacuer qui voulait partir sans avoir à s'abaisser à prévenir l'agresseur, ou à quémander un corridor humanitaire.
Nous avons plus de courage quand il s'agit de nous parjurer comme en RCI.
A persister dans cete pusillanimité, je suggère que l'on diminue le budget de la Défense de 30% et que nous comblions nos déficits.
Le Liban, c'était notre ami. Au lieu de saisir le glaive nous avons empoigné ...... le porte-voix !
C'est pas cher !
Rédigé par : catoneo | 26 juillet 2006 à 15:40