L’islamisme est une idéologie plus encore qu’une théologie : cela explique que les débats intellectuels et religieux aient si peu de prise sur lui, car il se veut la « fin de toute chose » et n’écoute que lui-même, considérant qu’il faut « faire table rase du passé », en fait de celui des autres. C’est une logique que l’on retrouve aussi bien chez les républicains français de 1792 que chez les communistes ou les nazis du XXe siècle, persuadés qu’ils sont d’avoir forcément raison et qu’ils doivent imposer leurs idées-principes à tous les autres, y compris en détruisant ceux-ci s’ils ne veulent pas accepter cette « évidence » idéologique
Ainsi, le terrorisme, dont certains islamistes menacent les pays occidentaux (en particulier le Royaume-Uni comme on l’a vu ces jours derniers) comme orientaux (l’Irak connaît chaque jour des actes terroristes commis par les activistes proches d’Al-Quaïda), n’est considéré que comme un moyen parmi d’autres, un moyen justifié par la fin à atteindre. Face à cette « logique du pire », les arguments classiques sont le plus souvent impuissants : « il n’est de pire sourd que celui qui ne veut entendre », dit le proverbe. Mais alors, que faire ? Opposer une autre idéologie à celle-ci ? Il me semble que c’est une erreur et l’Histoire enseigne qu’on ne combat pas une erreur par l’erreur contraire sans en subir des dommages collatéraux qui mettent en danger ce que l’on voulait et pouvait sauvegarder à l’origine. Ainsi le laïcisme est inopérant face à l’islamisme et, même, détruit la possibilité d’une laïcité apaisée et respectueuse des convictions et des libertés.
Face à l’idéologie islamiste, il me semble de plus en plus que la réponse est d’abord politique : penser le Politique, en retracer les contours et en explorer les potentialités, poser la question de l’Etat comme une structure qui ne nie pas le religieux mais le considère comme une composante possible de la socialisation des individus, voilà qui me paraît plus efficace que de dénoncer sans expliquer ou sans chercher à comprendre. La dénonciation, nécessaire à mon avis, de l’idéologie islamiste ne doit pas s’abstenir d’une réflexion sur ce qui motive ceux qui se rattachent à ce courant et sont prêts à tout sacrifier pour lui. Débattre avec ceux-là est aussi un moyen de combattre leurs idées tout en leur offrant des perspectives de « sortie » de cet enfermement idéologique. Mais il faut aussi être ferme et ne pas transiger avec un certain nombre de principes qui constituent la base même de l’enracinement dans une civilisation et une histoire assumées. Là encore, la France, en tant que « nation et civilisation » (qui comprend en son sein de nombreux particularismes et aspects différents), a de multiples cartes dans son jeu politique, et sa situation de médiatrice sur la scène internationale peut lui permettre d’apporter des réponses adaptées au défi des islamistes.
Le mot d’ordre de Maurras dans les années 30 face au péril nazi était : « Armons, armons, armons ». En répétant des centaines de fois cette formule, cette incantation qui, malheureusement, n’a pas été vraiment entendu par la IIIe République, Maurras évoquait autant l’armement militaire que celui du Politique et de la diplomatie, celui aussi des idées et des intelligences : il était conscient que l’un sans les autres n’avait guère de sens ni de force. C’est une leçon qu’il n’est pas inutile de méditer aujourd’hui
a mon avis, je dirais que ces gens se sentent peut etre agresses par "la mondialisation "
en effet, il est possible que contrairement a certains ,il est possible de les laisser tranquilement chez eux et les laisser entrer dans le jeu de l'offre et de la demande sans pour autant leur imposer un traitement qui en semble pas indique pour une personne saine ((:-D))
se sentent 'ils agresses par l'occident qui pour eux pille leurs richesses ?
sont'ils assez betes pour ne pas comprendr eles lois du fric ?
leur aporter la bonne parole ?
ou plutiot leur imposer une revolution violente?
peut etre que les uns comme les autres ne sont pas de poids a jeter leur agresseur dehors ?
ne sommes nous pas dans une situation presque semblable face aux monstres capitalistes ?
Rédigé par : un chouka | 13 août 2006 à 19:23