La presse locale des Yvelines a, il y a quelques jours, fait état de l’ouverture controversée du Centre commercial Parly 2 le samedi 14 juillet, jour officiel de la fête nationale en France : je n’ai certes pas un amour immodéré pour cette date et ce qu’elle a été dans l’Histoire, en 1789 ou en 1790, et je préférerai plutôt la date du 27 juillet, anniversaire de la victoire française de Bouvines qui est l’une des premières et des plus symboliques manifestations de la « conscience nationale », sous l’égide du roi Philippe-Auguste. Mais, au-delà de cette polémique historique, il faut bien constater que, pour l’instant, c’est bien le 14 juillet qui reste la fête nationale et donc le symbole de l’unité nationale, de la nation française. Aussi, l’attitude de la direction du Centre commercial, qui espère une affluence record ce jour particulier, m’apparaît comme une véritable honte car elle nie à la fois le principe d’un jour chômé et payé aux salariés, au nom d’un « intérêt supérieur des affaires », et l’existence d’une commémoration qui doit marquer le « consensus national » (avec les réserves indiquées plus haut) et non seulement « républicain ».
Pour marquer mon désaveu de cette attitude de Parly 2, j’ai rédigé un petit texte destiné à être diffusé devant le Centre commercial, sous l’égide de « l’Action corporative et sociale » qui regroupe les « Royalistes sociaux ».
Voici ci-dessous le texte du tract : n’hésitez pas à me donner votre avis sur celui-ci.
Le Centre Commercial Parly 2 a décidé d’ouvrir ses portes le samedi 14 juillet, jour normalement férié puisque jour de « fête nationale » : cela crée un précédent fâcheux et est révélateur d’un certain état d’esprit qu’il appartient de dénoncer.
Ouvrir un jour férié est antisocial parce que cela revient à imposer aux salariés une journée de travail quand les autres sont au repos et à les exclure d’un congé reconnu à tous par le calendrier officiel.
Ouvrir un jour de fête nationale est un affront à la nation française puisque c’est un désaveu de celle-ci qui semble moins compter que les profits escomptés par la grande surface ce jour-là.
Les Royalistes Sociaux ne sont pas des fanatiques du 14 juillet qui rappellent de bien mauvais souvenirs au regard de l’Histoire si l’on pense à celui de 1789 mais apparaît comme le rappel de l’Unité française autour de l’Etat (et en l’occurrence du Roi Louis XVI) si l’on pense à la Fête de la Fédération de 1790.
Quoiqu’il en soit, c’est le symbole de la nation que nous défendons et non celui de la seule République ; c’est aussi un droit social des salariés aujourd’hui bafoué par ceux qui ne pensent qu’en termes de consommation, de « consom-nation » comme le disait le journaliste Louis Pauwels.
Refusons le « déni de nation » de Parly 2 !
Défendons le droit des travailleurs et salariés aux mêmes congés que les autres !
Refusons la banalisation des ouvertures abusives les jours fériés et les dimanches !
Le combat des Royalistes Sociaux sur la Toile : www.asc.new.fr .
Le mercantilisme n'est-il pas exacerbé par la prédation insupportable des "bureaux" qui nagent tranquillement au dessus des abysses budgétaires aux frais d'autrui, et font peu de cas des difficultés du négoce ?
La boutique est aussi une vache à lait.
Rédigé par : Catoneo | 10 juillet 2007 à 10:40
Dans ma région, le centre Leclerc local a trouvé un subterfuge pour donner bonne conscience aux nombreux consommateurs qui se presseront ce jour-là : le 14 juillet est le fameux "jour de solidarité" !
cordialement
Thierry Levivien
Rédigé par : thierry Levivien | 10 juillet 2007 à 21:18
D'un côté, les victimes de la société de consommation. De l'autre, les salariés qui sont eux aussi victimes de cette société, mais sous un autre aspect. Le tout se passe dans un décor "féérique" pour les consommateurs qui, eux, ne travaillent sûrement pas ce jour-là. "Oh oh, chérie, on va faire du shopping ?" Réponse positive. Et hop ! Le Chesnay, Parly II, le bonheur d'être à l'Ouest. Les salariés dans les magasins ? "Oh, c'est pas grave, ils sont là pour ça." Or, ils sont humains aussi. Ils ont peut-être droit à leur fête nationale, aussi.
Rédigé par : Sixte P.a.a. | 22 août 2007 à 22:53