Je profite souvent du lundi soir pour aller au cinéma à la séance de 18 heures, petit loisir et plaisir hebdomadaire que j’apprécie particulièrement en cette période lourde de corrections de devoirs. Ainsi, au moment où le rapport Attali commence à être connu et commenté, approuvé par les « forces de Progrès » que se revendiquent être les libéraux et grandes sociétés financières, j’ai pris le contre-pied de cette folie scientiste et consumériste en visionnant le beau film « Un jour sur Terre » qui, en quelques poignées de minutes, nous montrent quelques unes des richesses de notre planète fragile, richesses de paysage comme de faune : le léopard de l’Amour, race de félins en cours d’extinction (victime du braconnage, entre autres) dont il reste une quarantaine de spécimens ; le paradisier, oiseau dont la parade de cour est un véritable festival de couleurs ; le requin blanc, redoutable carnassier des mers aux dimensions impressionnantes ; etc. Ce film se range dans la catégorie des (beaux) films animaliers dont mon enfance a été bercée. Il a le mérite de rappeler que le cinéma peut aussi donner à voir de superbes spectacles qui, sans montrer l’homme, le prend à témoin (et à coeur) de ce monde qu’il s’agit de transmettre aux générations futures, de ces beautés qui ne doivent rien à l’action humaine mais peuvent être, aujourd’hui, menacées par l’irresponsabilité et le développement d’une humanité qui aurait perdu la mesure et l’humilité (qui n’est pas soumission) devant la Création.
Les dernières images du film nous ramènent à cette réalité actuelle d’un réchauffement climatique dont, si on n’en connaît pas tout à fait les mécanismes, on peut supposer que les activités industrielles en portent une grande responsabilité par les rejets massifs depuis deux siècles de CO2 : la mort d’un ours polaire sur la banquise, mort de faim... Un image terrible qui annonce, à l’échéance d’une vingtaine d’années, l’extinction de cette espèce animale, avant beaucoup d’autres...
Ce beau film, qui se termine en forme d’avertissement, mériterait d’être montré aux élèves des collèges et lycées de France, en attendant le prochain film de Jacques Perrin, « Océans », qui doit sortir sur les écrans au printemps prochain : dans une société d’images tapageuses et publicitaires, il est encore de la place pour des beautés naturelles, et c’est dès maintenant qu’il importe de sensibiliser les jeunes générations à ces chefs-d’oeuvre d’une nature si nécessaire à l’équilibre de notre planète et de ses habitants.
alors en plus d'être royaliste, vous êtes écolo maintenant ?
au fait vous devriez sérieusement passer chez blogger ils font de très jolies choses
blogger.com/start
Rédigé par : Charles | 16 octobre 2007 à 19:12
JP est écolo depuis belle lurette !
J'ai repéré une faute d'orthographe ...
Enfin, blogger c'est laid : allez voir le blog de catoneo ...
Rédigé par : Zoubi | 16 octobre 2007 à 22:34
??? (:-) http://royalartillerie.blogspot.com
Ceci dit ... la monarchie étant le régime naturel il n'est pas surprenant que les royalistes soient écologistes.
Demeure néanmoins la question de la prolifération de l'espèce humaine sur une planète limitée, qui ressemble de plus en plus au nuage de criquets.
Rédigé par : Catoneo | 17 octobre 2007 à 11:56
Quelques années plus tard et un océan plus loin, c'est avec beaucoup de plaisir que vous lis et me rappelle les longs débats animés et ponctués de vos imitations pendant vos cours d'histoire cinq ans auparavant. Le lycée Hoche, quelle nostalgie.
Rédigé par : Stephane Mallard-Cabocel | 17 octobre 2007 à 19:22