Au début des années 90, les jeunes militants royalistes de l’Action Française Lycéenne de la Région parisienne avaient eu la bonne idée de rédiger et publier un hors-série de leur journal « Insurrection » (qui paraît toujours, avec des fortunes diverses, depuis presque deux décennies) qui était une sorte d’argumentaire monarchiste et qui avait l’ambition de répondre aux questions et objections possiblement posées par les curieux, les adversaires ou même les sympathisants : cela s’intitulait « Trente réponses à un lycéen sur la Monarchie ».
Ce document a eu tout de suite un grand succès et a souvent été réédité depuis, sous des maquettes différentes. A plusieurs reprises a été évoquée la proposition de le refaire en l’actualisant, en le complétant, parfois en l’amendant et j’ai moi-même participé à sa « réécriture » il y a une dizaine d’années. En fait, ses tentatives, y compris la mienne, n’ont jamais abouti, pour des raisons diverses et pas toujours valables, d’ailleurs…
Il m’est venue l’idée, sûrement saugrenue, de reprendre cette réécriture ces vacances-ci et de la mener jusqu’à son terme, si tout va bien, pour l’été prochain, à raison d’une question-réponse par semaine jusqu’en juillet 2009. J’ai l’intention de me servir de quelques questions déjà posées dans le document initial et d’y adjoindre les objections que l’on fait le plus souvent à l’idée d’une instauration de la nouvelle Monarchie en France, ou à la Monarchie elle-même.
Le but n’est pas d’en faire un « catéchisme royaliste » mais simplement un outil de travail et de compréhension de ce que peuvent être les raisons valables de l’établissement d’une royauté héréditaire et successible en France, au XXIe siècle.
Aussi, je fais appel aux lecteurs de ce blogue pour me poser les questions qu’ils se posent sur cette Monarchie que je prône inlassablement depuis presque 30 ans (cf le site http://souvenirschauvin.blog.ca ) et toutes les objections qui leur viennent à l’esprit : elles me serviront à faire un document le mieux adapté possible aux interrogations de nos contemporains sur cette alternative politique et institutionnelle, et me forceront à réfléchir aux objections nouvelles des générations qui arrivent sur le terrain politique français.
D’avance, merci de votre coopération !
Très bonne idée ! J'espère avoir le temps de participer à sa réalisation.
Rédigé par : Romain PSI* | 29 décembre 2008 à 10:54
Fondamentalement, l'idée d'une monarchie n'est pas pire que celle d'une démocratie; surtout s'il existe une constitution. Après tout, quoi de plus efficace que la raison d'un(e) seul(e)?
Cependant, comment choisir un tel monarque? Pourquoi devrait-ce être le descendant de la précédente lignée avec le Comte de Paris?? Certes, élire le roi présente aussi de nombreux problèmes, car il ne doit pas être redevable, d'après moi,d'une part de la population.. Quoique le modèle russe semble assez efficace, d'un point de vue décisionnel! Enfin bref, comment pensez-vous cette nomination?
Rédigé par : Matthieu (ECS1) | 30 décembre 2008 à 00:05