L'un des prochains grands viviers d'emplois en France peut être constitué par un aménagement intelligent du territoire, par une sorte de nouvelle répartition (et ruralisation ?) équilibrée des populations : deux familles (quatre adultes et plus de quatre enfants, par exemple) de plus dans une petite commune de Bretagne centrale, cela équivaut souvent au maintien d'une classe, voire d'une école ; cela peut permettre de maintenir ou de créer un café, une épicerie, etc. Imaginez si, au lieu de deux familles par commune sur un an, il y en avait cinq, six ou plus...
Voilà une piste à creuser, mais la République centraliste peut-elle le faire ? J'en doute car celle-ci joue depuis toujours la carte d’une urbanisation qui lui permet de contrôler plus facilement des populations d’électeurs et de consommateurs, baptisés citoyens par facilité plus que par réalité ou discernement : pour preuves les proclamations, lois et débats parlementaires depuis 1789 : passionnants et ô combien révélateurs !
Métropolisation et rurbanisation sont les deux stratégies aujourd’hui suivies et appliquées par les Démocraties représentatives pour des raisons qui ne sont pas que politiques. S’il ne s’agit pas de tout dénoncer de ces axes stratégiques (qui sont devenus par la force des choses, des réalités dont il faut tenir compte), il s’agit bien de les dépasser et de repenser le rapport des personnes, des familles et des communautés à l’Etat, à l’économie et au politique.
Une monarchie fédérale des provinces et communes de France, avec un Etat central fort et des communautés démocratiques vivantes et actives, a plus de cartes dans son jeu pour mener à bien une vraie politique d’aménagement intelligent du territoire... C'était l'idée du comte de Paris qu’il exprimait dans son « bulletin » des années 50-60 : à la même époque, les républicains étaient, eux, beaucoup moins favorables à cette nécessaire décentralisation française (voire « fédéralisation » ?), restant attachés à un « jacobinisme théorique » hérité de la Révolution française.
hello,
Iremais de marianne, cette stratégie purement électorale sert aussi a réduire les enveloppes, dans le social, il est question de mutualiser les associations qui va forcément provoquer les liscenciement puisque les plus grosses vont supervisr les plus petites...
adieu les subventions, adieu les actions concrètes des traivailleurs sociaux qui devront se limiter a du gardiennage...
Rédigé par : Milla | 02 janvier 2009 à 11:18
Mais toutes ces familles "décentralisées" vont devoir trouver des emplois et ce sera forcément à plusieurs dizaines de km dans l'agglomération urbaine la plus proche.
À raison d'une voiture par travailleur et de 100km aller retour par jours imaginez le désastre écologique et la dépendance créée envers les pays pétroliers...
Rédigé par : Romain PSI* | 02 janvier 2009 à 12:44