La campagne pour les élections européennes s’achève et je m’apprête à glisser mon bulletin « Alliance Royale » dans l’urne, dans un bureau de vote du Chesnay : c’est une grande joie pour moi de faire ce simple geste qui apparaît pourtant bien anodin et qui, en même temps, est porteur d’un sens fort, et pas seulement symbolique. Certains argueront que ma voix ne comptera guère, perdue dans le flot de bulletins des grands partis : mais, plus que ma voix, c’est ce qu’elle signifie qui importe, et là, il n’y a pas d’ambiguïté possible ! Le titre exact de la liste monarchiste est « Une France royale au cœur de l’Europe » : n’est-ce pas tout ce qu’il y a de clair ?
Au-delà de mon vote, il y a cette liste que j’ai l’honneur de mener dans la circonscription « Ouest » qui compte 13 départements du Poitou-Charentes, des Pays de la Loire et de Bretagne. J’ai sillonné les routes de Bretagne, de Mayenne et de Loire-Atlantique pour coller des centaines d’affiches et des milliers d’autocollants, distribuer des milliers de tracts, répondre à quelques journalistes, écouter les citoyens et leur présenter les idées monarchistes, du marché des Lices à Rennes à ce restaurant routier quelque part en Mayenne… Ah, bien sûr, je n’ai pas eu très souvent les honneurs de la presse et je n’ai pas pu faire tout ce qu’il m’aurait fallu faire pour espérer emporter un siège, mais cette campagne qui touche à sa fin m’apprend beaucoup, et me motive pour m’enraciner à nouveau, politiquement parlant, en Bretagne et en particulier sur la Côte d’émeraude et le pays rennais : il me semble bien que le royalisme peut y trouver un certain écho favorable et y espérer un renouveau…
Etudier ! Travailler ! Proposer ! Agir ! Les prochaines années s’annoncent chargées mais prometteuses : le royalisme doit désormais devenir, à nouveau, un élément du paysage politique et un acteur du temps électoral, sans oublier d’être et de rester lui-même.
Ce blogue, un peu délaissé faute de temps disponible ces dernières semaines, va revenir à une respiration plus régulière dès la semaine prochaine : je vais, au-delà des notes d’actualité, travailler à approfondir mes propositions sur des thèmes politiques, sociaux, environnementaux… Car le royalisme ne peut être crédible que si, au-delà de la critique des institutions, il est capable de proposer des réponses viables aux questions que se posent nos concitoyens et de les présenter, non pas du fond d’une bibliothèque mais au contact de ce que l’on nomme, parfois sans bien le définir, le « pays réel ».
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