Ce blogue est né en juin 2005, à l’occasion de ma campagne royaliste face à M. Patrick Devedjian dans l’élection législative de la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine, alors bastion de la Droite libérale et sarkoziste, et il a survécu à la fin de cette aventure électorale, intéressante mais en définitive peu productive…
En 5 ans, environ 920 notes ont été publiées, sur des thèmes fort différents et plutôt variés, mais toujours dans cette optique royaliste personnelle qui est la mienne : certaines ont été reprises par des sites monarchistes, d’autres publiées dans la presse de cette même tendance.
Si, ces derniers temps, les notes sont plus rares, que l’on n’y voie pas du découragement (ce n’est pas le genre de la maison…) mais plutôt un temps qui se rétrécit d’année en année et, peut-être, une plus grande difficulté à écrire et une volonté, plutôt que d’être devant un écran informatique, de reprendre des activités militantes plus concrètes encore, par les tractages ou les affichages certes, mais aussi par les discussions autour de moi, dans le cadre professionnel mais aussi dans celui de la ville, du café, de la rue…
Ce ne sont pas les raisons d’être royaliste qui, aujourd’hui, manquent, bien au contraire : les colères qui se sont accumulé, les tensions perceptibles dans la société, le malaise de nos contemporains confrontés au vide spirituel de la société de consommation et à ses désordres, tout cela ne peut qu’inciter à la révolte ! Mais pas à n’importe laquelle si l’on veut qu’elle ne soit pas nihiliste (ce qui la rendrait vaine et dangereuse, voire mortifère) mais, au contraire, qu’elle soit fondatrice d’un nouvel équilibre politique, économique et social.
C’est une Nouvelle Chouannerie qui peut, concrètement, « détruire pour construire » : il ne s’agit pas seulement de disserter sur cette formule mais de l’appliquer, au quotidien et au sein de ce que Maurras nommait le « pays réel », pour montrer en quoi la Monarchie sociale peut être utile, et qu’elle est nécessaire à la construction de tout avenir français pérenne, ce même avenir français que d’autres peuples, d’autres Etats attendent comme l’éveilleur des possibles à l’échelle du monde lui-même, dans sa pluralité et ses complexités…
Commentaires
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