J’ai déjà évoqué, la semaine dernière, l’affaire Handke, du nom de cet écrivain autrichien (mais vivant en France, à côté de Versailles) qui, parce qu’il est proserbe, se voit interdit de Comédie-Française. Mais il y a aussi des professeurs qui sont victimes d’une « chasse aux sorcières » qui n’ose pas dire son nom : ainsi, après le mathématicien Laurent Lafforgue, « démissionné » l’automne dernier du Haut Conseil de l’éducation pour avoir osé dénoncer les dérives de cette institution et les « Khmers rouges » du pédagogisme, voici Jean-Paul Brighelli, professeur de lettres et surtout auteur d’un livre, « La Fabrique des crétins », fort critique sur le fonctionnement actuel de l’Education nationale, qui est interdit de jury de Capes (concours qui permet de devenir enseignant-fonctionnaire dans l’école publique) de lettres modernes, après la circulation d’une pétition signée par d’autres profs, mécontents de ses prises de position iconoclastes et refusant de siéger à ses côtés
Décidément, la liberté d’expression dans notre belle République, si elle existe encore (la preuve : ce blog
), a un prix de plus en plus élevé pour ceux qui la pratiquent
Apparemment, M. Brighelli a été restauré dans ses fonctions (vu sur son blog). Le privilège d'avoir quelques bons copains, privilège dont ne bénéficient certainement pas les profs moins médiatiques ...
Rédigé par : PV | 13 mai 2006 à 23:23
Avez-vous l'adresse de son blog ? Je serai curieux de le parcourir.
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 15 mai 2006 à 16:38
http://bonnetdane.midiblogs.com/
Rédigé par : PV | 16 mai 2006 à 13:16