Les dernières difficultés du gouvernement Villepin ne vont sans doute pas réconcilier les électeurs avec la politique, dont ils ne voient pas toujours ni les tenants ni les aboutissants, et qu’ils confondent, à mon avis trop souvent, avec la caricature qu’en donnent « les Guignols ». D’autre part, le discrédit du Chef de l’Etat, pourtant régulièrement élu en 1995 et, en des circonstances particulières mais toujours démocratiques, en 2002, touche, non seulement l’exécutif mais toute la République et, même, la notion de l’Etat telle que de Gaulle, fondateur de la Ve République, l’avait repensé en renouant avec le concept de légitimité et celui de décision politique. Il n’est pas inutile de se rappeler la fameuse rencontre du général de Gaulle avec le dernier président de la IIIe République, Albert Lebrun, le 13 octobre 1944. De Gaulle écrit dans ses « Mémoires de guerre », à propos de celui-ci : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fut un chef ; qu’il y eût un Etat. » N’est-ce pas la situation que nous vivons aujourd’hui, au grand dam de notre Histoire et de notre place dans le monde ? M. Chirac a su manuvrer pour être « l’élu » mais s’il fut un meneur d’hommes, fut-il un chef ? On peut en douter, au regard de sa présidence, et malgré quelques belles actions sur le plan international ou caritatif, ce qui n’est déjà pas si mal mais qui n’est pas suffisant. Quant à l’Etat Quand des syndicalistes policiers « dénoncent » la politique de l’Etat qui consisterait à faire de la Police une « milice patronale » (au moment des manifestations contre le CPE) et s’affirment prêts à ne plus obéir aux ordres de leur hiérarchie ou que des éleveurs anti-ours annoncent qu’ils n’hésiteront pas, malgré les décisions de la ministre de l’écologie, à abattre les ours introduits dans les Pyrénées, il semble bien que l’Etat n’a plus le crédit suffisant pour asseoir son autorité et faire respecter ses décisions.
La question de l’Etat doit être posée et sans attendre la prochaine présidentielle. Restaurer cet Etat-là est-il suffisant ? Ne faut-il pas poser d’autres fondements pour l’Etat que ceux qui sont aujourd’hui communément admis à défaut d’être étudiés et réfléchis ? Comment concilier légitimité, crédibilité et autorité à la tête de l’Etat ? Ne faut-il pas penser un « nouveau régime » qui s’appuie sur un autre mode de dévolution de la magistrature suprême de l’Etat que l’élection populaire, sans pour autant remettre en cause les pouvoirs des citoyens à peser sur les choix politiques gouvernementaux et législatifs ?
Poser ces questions, n’est-ce pas en appeler à la réflexion sur la nécessité et la possibilité d’un « exécutif héréditaire, successible et arbitral », c’est-à-dire de la Monarchie « à la française » ?
il me semble que l'axe du mal de ce pays , n'est pas tant dans les "elus "que dans la marche des afaires des citoyens .
ceux ci se rendent compte a mon avis que tout se jou ayeur et dans leur dos encore .
que les coq se battent pour se placer en haut du tas pour profiter ehontement des privileges exorbitants que leur confere leur position ,ne semble pas aporter de solution aux travailleurs (actifs ou non )dont qui se rendent compte que la structure de ce pays vat s'efondrer sous les aplaudissements (houra!)des actionaires ((:-D))
Rédigé par : chouka | 23 juin 2006 à 11:24
j'ai depuis q.q. années abandonné la NAR pour l'unique raison que "chez eux" on ne parle pas du ou jalais du ROI
Rédigé par : guillaumin du breuillat | 01 juillet 2006 à 12:49