Les lecteurs réguliers de ce blog ont pu constater que j’accorde une grande importance aux problèmes d’aujourd’hui et que je formule souvent la nécessité de la Monarchie au travers des événements de l’actualité. Cela étant, je ne voudrai pas qu’il y ait méprise et que l’on puisse croire que je présente le recours royal comme une « solution-miracle » qui serait une panacée universelle et obligatoire : non, la Monarchie ne va pas, d’un coup de baguette magique, faire disparaître le chômage, les guerres, et le mauvais goût Non, elle n’est pas un régime parfait et infaillible. Non, elle n’a pas de pouvoirs magiques
Je ne serai pas un charlatan du pouvoir monarchique, car la Monarchie n’est pas une secte de gourous couronnés.
Si je suis royaliste, c’est pour servir et non me servir, selon la formule célèbre reprise par le général de Gaulle, et trouver le meilleur moyen institutionnel pour accorder les communautés et les hommes entre eux, dans le cadre français ; pour faire respecter les équilibres humains, sur le plan politique, social et économique ; pour garantir l’unité de la nation au-delà des seules appartenances communautaires ; pour impulser et assurer une politique qui assume le « souci environnemental » sur le long terme ; pour tenir la place et la parole de la France dans le concert des nations et des ensembles géopolitiques ; etc.
Mon royalisme s’applique d’abord à la France et je milite pour une Monarchie, pas seulement théorique, mais enracinée dans l’Histoire de France et l’exemple capétien, adaptée aux réalités actuelles, françaises comme internationales. J’essaye de ne pas figer mon royalisme dans une « idéologie » qui serait incompatible, en définitive, avec cet empirisme nécessaire à la pratique politique et gouvernementale. D’où mon intérêt pour tout ce qui touche aux institutions mais aussi à l’aménagement du territoire, aux transports, aux énergies, au système éducatif, etc. (liste non limitative ).
La Monarchie, qu’il ne s’agit plus de restaurer mais d’instaurer, ne doit pas tomber en France comme un cheveu sur la soupe, mais doit, au contraire, être comme un poisson dans l’eau avant que d’être le nouveau régime accepté par la France : elle ne se fera pas contre l’opinion générale mais avec une base suffisante de consensus (qui ne sera pas, sans doute, l’unanimité, désormais impossible dans un monde très marqué par l’individualisme, y compris politique ). D’où la nécessité de la faire connaître, de la faire approuver, de la faire aimer avant même que de la faire advenir à la magistrature suprême de l’Etat : c’est ce que j’essaye, à ma modeste mesure, de faire à travers ce blog
Rentré d'un pélerinage de Paris au Mont St Michel (où j'étais outré par le manque de recueillement dans l'Abbaye surtout après 12 jours de marche), je tombe sur cette article et je vous fais part de toute mon admiration. Face a une Sego de plus en plus vorace, il va falloir lutter pour vos 500 signatures afin de sauver notre bonne vieille France.
PS: Les enfants de l'utopie est absolument introuvable (Ni Versailles, ni St Quentin, Amazon sous 3 mois)
Rédigé par : Guillaume | 04 juillet 2006 à 14:28
Pour le livre de Giocanti, je pourrai vous le prêter (si vous le souhaitez) à la rentrée prochaine. Comptez sur moi pour passer des vacances "militantes" en Bretagne comme à Versailles... A bientôt, et bonnes vacances !
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 05 juillet 2006 à 19:18