Il fait beau, il fait chaud et, dans plusieurs départements français, la préfecture locale a déjà pris des arrêtés « anti-sécheresse » pour limiter les effets de la pénurie d’eau. Cela devient désormais une habitude, en particulier depuis 3 ans : cela veut-il dire que le climat se réchauffe et s’assèche dans nos contrées ? Ce n’est pas certain, d’autant plus que, dans de nombreux endroits, le printemps a été assez pluvieux pour refaire une partie des réserves d’eau des nappes phréatiques. Mais, pour ce qui est du Bassin parisien, les grandes nappes sont en baisse constante depuis 2003 et les sols restent beaucoup trop secs : les Yvelines font partie des douze (à ce jour) départements où la sécheresse se fait préoccupante.
Il faut souligner que la sécheresse est aussi due aux prélèvements faits pour les activités humaines, en particulier agricoles et domestiques, prélèvements de plus en plus conséquents malgré tous les efforts de ces dernières années, autant des collectivités que des agriculteurs : la culture du maïs recule avec 300.000 hectares de moins en deux ans (environ 15 %), par exemple.
Que faire pour limiter au mieux les prélèvements en eau et assurer à chacun d’en disposer selon ses besoins ? Il est sans doute nécessaire de faire une véritable « éducation à l’eau », comme il serait aussi profitable d’en faire aussi pour « les énergies », par exemple dans l’enseignement secondaire dans le cadre de « l’éducation civique juridique et sociale » (matière aujourd’hui mal définie
). Mais une politique d’incitation à l’économie de cette ressource précieuse doit aussi être envisagée et, sans intervenir en tout (loin de là !), l’Etat doit, me semble-t-il, donner une impulsion et un soutien plus marqué aux initiatives allant dans ce sens : dans l’agriculture en favorisant, par des politiques fiscales adaptées (moins de charges pour les agriculteurs cultivant à moindre eau, par exemple), des cultures moins gourmandes en eau (luzerne, par exemple, pour le fourrage des bêtes) et des modes d’irrigation plus efficaces (« goutte-à-goutte », etc.) ; même chose pour les dépenses domestiques, par l’incitation (qui doit être aussi l’uvre des municipalités) à la récupération des eaux de précipitation, mais aussi par un contrôle plus grand sur les circuits de distribution et la mise en place d’une fiscalité de l’eau adaptée aux lieux et à la condition sociale des utilisateurs domestiques, là encore pour responsabiliser les citoyens et limiter les gaspillages.
Cela étant, ce n’est pas l’Etat qui tient toutes les solutions dans la main, mais aussi chacun d’entre nous : aussi, être respectueux de cette ressource s’avère nécessaire, pas seulement pour aujourd’hui, mais aussi pour les générations à venir. N’attendons pas la « grande pénurie » pour agir, à notre petite mais utile mesure : nous ferons acte de civisme.
"éducation à leau"
Oui est dire la vérité même si elle politiquement incorrecte.
Qu'est-ce-qui consomment énormément d'eau, qui vide les sources et assèche les ruisseux.
Si je vous dit que pour produire un kilo de viande de boeuf ilo faut 20000litre d'eau(jusqu'à 30000 litre selon sciences et vie)! Que la production d'un misérable steak consomme autant qu'un foyer pendant un mois.
Que les solutions que l'on nous propose comme prendre une douche au lieu d'un bain, en comparaison à une modification des habitudes alimentaires sont riducules, symboliques.
Et si je vous dit que la france exporte son boeuf, donc son eau alors qu'elle en manque(principe de l'eau virtuelle)!!
L'eau on en a mais pour des raisons politiques, pour faire plaisir à des lobby et parceque le français n'est pas prêt à faire le sacrifice d'un steak(le petit plaisir personnel avant l'intérêt général), on se retrouve en période de sécheresse.
Rédigé par : Céphalo | 15 juillet 2006 à 13:07
- L'eau ne s'use pas. Il y a autant d'eau que du temps des dinosaures. Il faut que l'eau soit bien utilisée la potable et celle des puits et des rivières.
Rédigé par : olives | 22 juillet 2006 à 08:12