J’étais lundi dernier à Paris pour faire quelques courses « politiques » : achat de revues (Politique Magazine, mensuel royaliste ; Dazibao ; etc.) et livres (« La République contre les libertés ? », de Jean-Pierre Machelon, édité par les Presses de la Fondation nationale des sciences politiques ; « Le Roi », de José Luis de Vilallonga, un « classique » consacré au roi Juan Carlos d’Espagne ; etc.) ; remise d’articles sur la Monarchie aux bureaux de « L’Action française 2000 » ; travail avec Yvan Aumont (de la Nouvelle action royaliste) sur des archives photos pour les dater et les situer, ainsi que nommer les personnes visibles sur celles-ci ; discussions avec Michel Fromentoux sur l’avenir de la presse monarchiste et avec Thibaud sur la prochaine Université d’été royaliste « Maxime Real del Sarte » ; etc.
En somme, je profite de mes vacances pour compléter (travail jamais achevé
) ma culture politique et, surtout, préparer l’année qui s’annonce fort agitée, en particulier sur le plan électoral. C’est aussi l’objectif de la session du Groupe de Liaison Royaliste (voir l’article d’annonce de cette session sur le site www.lesmanantsduroi.com ) qui se réunit à Vienne du vendredi 28 au lundi 31 juillet, et à laquelle je participerai en tant que royaliste indépendant, c’est-à-dire travaillant avec tous ceux qui veulent faire avancer concrètement la cause royale, au-delà des étiquettes et des querelles de chapelles, et sans préjugé sur les uns ou les autres.
A cette session, je croiserai de nombreux amis comme Gérard Leclerc, rédacteur à Royaliste ; Pierre Pujo, directeur inamovible de L’Action française ; l’écrivain et philosophe Fabrice Hadjadj (qui a été prof au lycée Hoche à la fin des années 90) ; Paul Marie Couteaux, député français au Parlement européen et qui ne cache pas ses sympathies royalistes ; et bien d’autres
Le thème général de cette session d’études et de débats est : Sixième République ou Monarchie ? Les royalistes dans le débat institutionnel. Il est vrai qu’il y a beaucoup à dire, et encore plus à faire. En tout cas, pour ma modeste part, j’ai l’intention, l’année prochaine, de militer, non seulement sur la Toile, mais aussi en me rendant aux nombreux débats et réunions qui seront organisés dans le cadre des élections, présidentielle comme législatives, et, lorsque cela sera possible, d’exposer les raisons (fortes) d’une instauration de la nouvelle Monarchie royale, active, sociale et fédérative. D’ailleurs, pour ceux qui lisent ce blog pour la première fois, je leur indique un article qui évoque mes raisons monarchistes : www.u-blog.net/jpchauvin/note/4 .
Le grand problème des royalistes contemporains (et donc le mien aussi
), c’est la crédibilité, car, même si leurs idées sont intéressantes et justes, elles apparaissent « décalées » dans une République aujourd’hui apparemment bien installée et fort solide, faute de remise en cause ou d’alternative visible : la tâche des royalistes est donc de « reprendre pied dans le paysage politique » et de construire une alternative crédible, acceptable et acceptée (pourquoi pas désirée
), adaptée (sans pour autant céder sur ce qui est son essence) aux enjeux de notre société. « Vaste programme » aurait dit le général de Gaulle : vaste, certes, mais nécessaire
Cher Jean Philippe,
J apprecie beaucoup vos idées et vos écrits, vous serait il possible de me contacter sur mon mail. Résidant au Cambodge je souhaiterai si possible voir la revue "les Lys rouges" réalisés un dossier sur le royalisme politique dans ce pays.
A bientot,
Rédigé par : KCU | 30 juillet 2006 à 05:57
A ma connaissance, non. Mais cela peut faire, effectivement, l'objet d'un prochain article dans un prochain numéro
Rédigé par : J.-P. Chauvin | 30 juillet 2006 à 10:42