Madame Royal sollicite le soutien des militants socialistes pour représenter le PS à l’élection présidentielle : c’est son droit le plus absolu et les sondages accompagnent (pour l’instant) son ambition, même si « sondage n’est pas suffrage » comme je le dis souvent à mes interlocuteurs. Ce qui apparaît plus surprenant et, à la longue, choquant, c’est qu’elle refuse le débat comme si elle craignait de ne pas passer cette terrible épreuve de la discussion contradictoire. Ainsi, lors de l’Université d’été 2006 des jeunes socialistes, où, seule des postulants à la candidature socialiste, elle a refusé de débattre avec ceux-ci, en laissant entendre qu’ils lui étaient « hostiles a priori », ce qui n’est pas totalement faux. Mais il me semble que la politique, c’est aussi la confrontation pacifique de la discussion avec ceux qui n’ont pas le même point de vue que soi : sinon, d’ailleurs, comment convaincre et faire avancer les choses ?
Le jeu d’esquive que joue actuellement Ségolène Royal est dangereux pour l’idée même de débat politique car il laisse entendre, a contrario, que la politique passe plus par une campagne de communication que par la discussion franche sur des projets et des raisons. D’autre part, il est désagréable de penser, dans le cas où elle serait élue (ce qui est loin d’être fait
), qu’elle pratique alors le même art de l’évitement : cela risquerait d’accroître un peu plus le désamour des Français pour la politique et ses enjeux et ne pourrait qu’avoir des conséquences funestes. Refuser les questions qui dérangent, à partir du moment où elles sont du domaine du politique et non du privé, n’est pas digne d’une personne qui brigue les suffrages de ses compatriotes.
suis assez d'accord avec cette note
une femme president suis vraiment pour , mais pas une incompetante pour cela nous avons deja notre si grand president et les autres
bisous
Rédigé par : nimo | 29 août 2006 à 17:38
A ce que j'en ai aperçu, elle n'a aucune spontanéité dans le débat, ce qui explique son refus d'affronter les intelligences jeunes et impertinentes. Elle débite laborieusement des notes apprises dans le droit fil de la technique énarchique, comme ... Chirac !
C'est un pur produit de communication.
Le débat peut la "tuer" politiquement ; c'est sur cela que comptent les éléphants.
Rédigé par : Catoneo | 01 septembre 2006 à 12:01