La campagne présidentielle est désormais bien lancée, au moins au sein des partis où chacun avance ses idées et ses projets, et où les débats se font de plus en plus précis et bousculent quelques tabous : c’est d’ailleurs ce dernier trait qui importe, même si les médias s’y intéressent moins qu’au spectacle des « people » dont s’entourent les préférés des sondages
Ainsi, après la carte scolaire, les régimes spéciaux de retraite : les propos de M. Fillon dénonçant les « privilèges » de leurs bénéficiaires apparaissent comme un ballon d’essai et les réactions plutôt positives dans l’Opinion publique ont permis à M. Sarkozy de se prononcer, à son tour, pour cette réforme des régimes spéciaux, tandis que Ségolène Royal, comme d’autres responsables socialistes (plutôt discrètement
), reconnaissait la nécessité d’aborder ce problème.
Cette question avait, à l’automne 1995, entraîné un mouvement de grève significatif et la paralysie du gouvernement Juppé : du coup, rien n’avait changé, et onze années ont passé depuis, onze années de perdues pour la réforme
J’ai bien écrit « réforme » et non « oukaze », car il ne peut y avoir de vraie et juste politique, en ce domaine comme en d’autres, sans volonté politique de l’Etat et capacité d’écoute et de dialogue, donc de décision préparée, acceptée et assumée par les partenaires sociaux et les instances gouvernementales. Le problème est que, dans notre démocratie d’émotion, les blocages sont nombreux et souvent difficiles à surmonter pour un Etat qui souffre de n’être jamais certain de sa légitimité, passés les « cent premiers jours », ceux qui suivent les élections législatives.
Ainsi, notre République actuelle, prisonnière de ses jeux partisans et des blocages structurels (même s’ils semblent parfois moins prégnants qu’il y a quelques années), manque de ce souffle nécessaire pour mener les réformes à bien, les approfondir, voire les réorienter si nécessaire. Poser la question du souffle de l’Etat, au-delà de son rythme électoral et gouvernemental, c’est poser la question de sa magistrature suprême et de son arbitrage décisif. Un Etat qui dispose d’un souffle long peut, mieux qu’un autre au souffle court et strictement électoral, envisager de vraies perspectives de réforme et en garantir l’inscription dans la durée, utile pour les rendre efficaces. C’est l’une des qualités propres de la Monarchie active qu’il s’agit, non de restaurer, mais d’instaurer dans cette France qui en a perdu l’habitude depuis plus d’un siècle et demi, au grand dam de notre Histoire
oui, je pense qu'en "touchant " une minorité, les bonnes gens du petit peuple qui ne s'y reconnait pas , vat laisser passer l'injustice qui au fond lui sera bénéfique financièrement parlant .
ainsi vat la vie .
les fumeurs ont connus le gout de l'amour pour son prochain ,en crchant fortement au bénitier :-)
pour ma part, je ne suis pas plus pour la monarchie que pour le clèrgé,encore que les deux font la paire pour assomer , encore je suis un modéré,le petit peuple du bas , tant il est bête ,ignard, vulguaire etc...(((:-D)))
Rédigé par : un chouka | 18 septembre 2006 à 15:54
Il faut inisister sur la nécéssité de la durée, or nous avons des institutions dont les responsables sont quasiment constamment en campagne électorale, le mandat du Chef de l'Etat est plus court que celui d'un maire!
Rédigé par : Lepante | 19 septembre 2006 à 17:58
les réformes profondes sans la violence ?
ben moi je ne crois pas que cela existe ((:-D))
en passant par la case dictature ?
ou
en passant par la case guerre ?
peut etre ?
Rédigé par : un chouka | 25 septembre 2006 à 20:26