Le ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, est annoncé au lycée Hoche lundi 4 septembre, pour la rentrée des classes de 6e et de 2nde . Sans doute n’aurai-je pas l’occasion de le croiser, si ce n’est par hasard, et, pourtant, j’aurai beaucoup à lui dire : mais, que peut-il en cette année électorale où la plupart des dossiers et des velléités de réforme sont gelés ? Là encore, l’élection présidentielle a cette conséquence que, tant qu’elle n’est pas faite, plus rien ne se fait de concret et de durable : que de temps perdu et que d’occasions échappées
J’aimerai bien dire au ministre combien il est urgent de changer de méthodes et de structures pour le système scolaire, en favorisant une véritable autonomie de fonctionnement et de financement des établissements sous le contrôle et l’arbitrage des pouvoirs publics locaux ; en renonçant aux absurdités pédagogiques d’un Philippe Meirieu, l’homme qui a sans doute fait le plus de mal depuis 20 ans à l’enseignement ; en revalorisant le goût de l’effort intellectuel et de la recherche culturelle (et en ne sacrifiant pas les études littéraires aux seules filières scientifiques
) ; etc. J’aimerai aussi lui dire combien je doute que, faute de volonté politique et de courage, la République ne me semble pas la mieux adaptée à la transformation nécessaire de l’Ecole
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