Il y a quelques années, Airbus était présenté comme l’entreprise-symbole de l’Union européenne et la Commission européenne comme les européistes récupéraient ce qui, pourtant, était plus l’exemple d’une entreprise fondée et développée sur des principes confédéraux que fédéraux
Mais, la logique économique l’emportant de plus en plus sur l’intérêt politique ou sur la justice sociale, il s’agit aujourd'hui pour les dirigeants d’EADS de privilégier la plus grande rentabilité sans pour autant mettre en uvre une véritable stratégie industrielle sur le long terme : du coup, Airbus, en retard dans ses livraisons, va délocaliser vers des pays à bas coût salarial et aux conditions de travail beaucoup moins favorables pour les ouvriers en particulier. Et, dans le même temps, la Commission européenne se fait fort discrète
Comme le signale « Marianne » dans son édition du 7-13 octobre : « Ceux qui vont payer la note sont les milliers d’intérimaires d’Airbus qui seront remerciés, les sous-traitants dont on va réviser les contrats et les collectivités locales qui, de Hanovre à Toulouse, n’ont lésiné sur aucun investissement pour permettre à Airbus de fabriquer des avions ». Décidément, ce capitalisme libéral, qui ne connaît comme règle économique que la loi du Marché et le profit financier sans souci du social, est méprisable.
Sans doute l’Etat aurait-il son mot à dire dans cette affaire mais, à la veille d’échéances électorales importantes, il est comme paralysé et n’ose affronter les foudres d’une Commission européenne qui, au lieu de travailler à sauvegarder l’emploi dans les pays de l’Union, ne pense qu’à appliquer tous les préceptes de la libre concurrence et du libre échange, sans égards pour les personnes et leurs conditions sociales. Ainsi, la France aura financé des équipements d’une entreprise qui, désormais, ne pense plus qu’à délocaliser pour sauver les revenus, non de ceux qui ont travaillé pour elle, mais des actionnaires. Lorsque l’Argent est le maître du jeu, le Travail y perd : c’était déjà la logique des lois d’Allarde et Le Chapelier de l’année 1791 qui mettaient en avant la « liberté du travail » pour mieux livrer celui-ci à ceux qui avaient les moyens d’investir et non aux travailleurs qui ne devenaient plus que les « forçats de la faim »
Est-ce une fatalité devant laquelle il faudrait s’incliner ? Je ne le pense pas mais il faudrait rendre au Politique ses moyens de pression et sa légitimité au-dessus des seuls intérêts économiques : face aux Fouquet d’aujourd’hui, il nous faudrait un Colbert et un Louis XIV et, surtout, l’Etat qui leur permettrait d’être et d’agir.
Anton?... ;)
A demain, monsieur. Qu' est-ce qui vient après Athènes?
Rédigé par : Pentagramme | 08 octobre 2006 à 12:52
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Rédigé par : vicoden | 21 février 2007 à 00:52
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Rédigé par : vicoden | 21 février 2007 à 05:03