Je profite des vacances pour revenir quelques jours en Bretagne, et le soleil est au rendez-vous, ce qui ne gâte rien. D’ailleurs, certains évoquent le réchauffement climatique pour expliquer cet été indien qui dure, ce qui ne me semble pas un bon argument pour dissuader nos concitoyens d’être plus respectueux de l’environnement
Mieux vaudrait leur montrer les dégâts de la pollution et ses conséquences présentes et futures sur la santé : bronchites et maladies respiratoires plus nombreuses ; cancers plus précoces ; etc. Mais, malgré les grands discours lénifiants des hommes politiques sur l’environnement, les mauvaises habitudes prises par nos sociétés et nos contemporains ne semblent pas vraiment changer : j’en veux pour preuves les nombreux chantiers routiers et résidentiels aperçus sur la route qui me menait de Versailles à Rennes, en passant par la Normandie et la Mayenne. Effectivement, le nombre de kilomètres routiers ne cesse d’augmenter dans notre pays tandis que celui des kilomètres ferroviaires régresse, ce qui peut s’interpréter comme la priorité encore accordée au transport, de personnes comme de marchandises, par la route, et non par le rail qui serait pourtant moins polluant et énergétiquement plus économique et, donc, plus profitable à tous.
Il me sera rétorqué que si l’on veut permettre une meilleure répartition des populations sur le territoire, encore faut-il permettre la circulation entre ceux-ci : mais il y a là, à mon avis, une erreur sur le sens même de l’Aménagement du territoire. Car il ne s’agit pas de transplanter les résidences loin des métropoles et de maintenir les emplois sur les centres urbains, mais d’organiser la création d’activités industrielles ou tertiaires dans les zones rurales, en permettant ainsi une nouvelle « vitalité rurale et villageoise ». J’ai, là-dessus, quelques idées et propositions qu’il conviendra de préciser, un jour ou l’autre, par un texte plus long et plus approfondi sur les possibilités et les formes d’un Aménagement du territoire, ordonné et intelligent.
En attendant, je suis en train de lire l’article d’Alain Duhamel consacré à Charles Maurras dans l’édition de cette semaine du « Point », profitant encore du soleil, non pas provençal, mais bien breton
Je pense, d’ailleurs, écrire une prochaine lettre à M. Duhamel, non pas dans une intention polémique, mais pour lui donner l’avis d’un royaliste qui a lu Maurras mais ne s’en est pas contenté pour exprimer et approfondir son royalisme
A propos du livre de S.Giocanti Yves Chiron a publié un 4 apges d'une critique intéressante sur l'ouvrage qui n'est pas sans mérite mais pas sans défauts non plus.
Rédigé par : Lepante | 27 octobre 2006 à 20:59
Deux fois le soleil breton dans votre article.. "profitez".
Rédigé par : Dan (Lyon Royal) | 28 octobre 2006 à 07:31