La polémique autour des propos de Ségolène Royal sur le temps de travail des profs de collège « m’amuse » car certains feignent, de façon plutôt malhonnête, de découvrir ce que la candidate à la candidature socialiste a déjà dit il y a quelques mois tout à fait publiquement, sans provoquer alors de hourvari
Il faut croire que certains sont durs de la feuille ou ont des retards de compréhension inquiétants, à moins qu’ils n’aient des arrière-pensées peu avouables. En tout cas, désormais, la question du temps de travail des enseignants est lancée dans le grand public et cela annonce, à mon avis, d’autres prises de position sur ce débat d’ici mai 2007 et, peut-être, des changements à l’horizon 2008 sur ce sujet.
Ce qui est certain, c’est que la mise en place des 35 heures pour les enseignants dans les collèges français risque de provoquer un fort découragement, en particulier parmi les plus jeunes, souvent envoyés dans les ZEP, et qui préfèrent, évidemment, après la fin des cours, ne pas s’attarder dans leur établissement
D’autre part, maintenir sur place les professeurs pour des soutiens scolaires plus fréquents nécessitent des locaux forcément plus vastes, ne serait-ce que pour les accueillir avec les élèves concernés, à moins de placer ces heures après la fin « officielle » des cours du jour, ce qui risque d’entraîner alors un fort mécontentement parmi les enseignants, condamnés à rentrer chez eux encore plus tard qu’aujourd’hui
Il n’est pas certain que la qualité de leur travail en soit vraiment améliorée.
Il faudra sans doute que la fonction et l’emploi du temps des professeurs de collège, mais aussi de lycée, soient discutés et réformés, au-delà même des programmes électoraux et des postures partisanes. L’Ecole devra être l’un des grands chantiers des prochaines années, et il serait bon que ceux qui seront chargés de l’Education Nationale évitent à la fois la démagogie et l’activisme, et cherchent à inscrire leur politique dans la durée et la raison. Je reste néanmoins sceptique, expérience oblige, sur la capacité de l’Etat républicain à mener une telle réforme, ou rénovation
les problèmes évoqués trouveront bien une solution ;comment font les autres professions ?
Rédigé par : bernadette | 13 novembre 2006 à 14:53
Les PTT furent en leur temps des bastions syndicaux imprenables pour les réformateurs.
Vinrent ensuite les DHL, TNT, Fedex, UPS puis les Exapack et autres messageries rapides à prix mesurés. Depuis, La Poste est sans doute l'administration qui digère le plus de réformes !
Le bastion des "TT" est lui-même tombé avec les SFR, Bouygues et les réseaux de cartes étrangères prépayées.
La concurrence de l'EN est le secteur privé qui va de plus en plus se renforcer dans les second et troisième cycles, sauf réforme, désectorisation et compétition au sein du secteur public. C'est imparable,
Rédigé par : Catoneo | 13 novembre 2006 à 17:58
je continue à mettre mon blog en url sur le vôtre, car je constate que nous avons les mêmes lecteurs un peu de pub me serait donc utile
P.S.:lu sur une table de hoche : IN TARTIFLETTE WE TRUST
Rédigé par : | 13 novembre 2006 à 18:53
" Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons, sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous ces traîtres pour nous poignarder dans le dos "
Charles Péguy
" Nous ne voudrions déterminer personne à l'assassinat politique, mais que Jean Jaurès soit pris de tremblements ! "
Léon Daudet, dans le journal " L'action française " du 23 juillet 1914, une semaine avant l'assassinat de Jean Jaurès.
Rédigé par : Bertrand | 27 novembre 2006 à 00:03