Ce mardi matin, Bernard-Henri Lévy, sauveur et penseur autoproclamé de la Gauche éclairée, était interrogé sur France-Inter à l’occasion de la parution de son livre « Ce grand cadavre à la renverse » consacré à l’état et au devenir de la Gauche, aujourd’hui bien mal en point. En train de savourer quelques biscottes tartinées d’omega 3 et un grand bol de céréales, j’écoutais d’une oreille discrète ce brillant représentant de la philosophie germanopratine disserter sur les « salopards » qui osaient s’en prendre à Ségolène Royal après l’avoir soutenue (comme la corde soutient le pendu...) durant la campagne présidentielle : rien que du convenu, avec une virulence de bon aloi, bien sûr.
Et puis la colère se fit fureur lorsque l’homme à la chemise immaculée évoqua « les deux maurrassiens » que compte (selon lui) le paysage politique français : Jean-Pierre Chevènement, ancien conseiller de madame Royal et Henri Guaino, plume officielle de Nicolas Sarkozy. Je tendis alors l’oreille, voire les deux, pour mieux saisir les mots qui se bousculaient sur la langue de cet honorable « résistant » à l’hydre maurrassienne dont j’appris qu’elle était le principal danger planant sur notre belle et douce Démocratie et que, même, elle prenait parfois des visages de Gauche pour mieux duper son monde...
La charge dura bien une bonne dizaine de minutes, sans que BHL ne s’abaisse à expliquer qui était Maurras, ce mystérieux et terrifiant Fantomas de l’idéologie française qu’il lui fallait pourchasser partout, et que, j’en suis bien persuadé, nombre d’auditeurs de France-Inter ne connaissent pas...
Si Charles Maurras ne m’est pas toujours sympathique, en particulier sur ses prises de position antisémites (que je récuse comme je l’ai maintes fois souligné) et sur ses aveuglements des années 40, sans doute le résultat d’un désespoir qu’il pensait dépasser par la dénonciation constante (et parfois profondément injuste) des anciens maîtres ou acteurs de la IIIe République, il ne mérite pas l’indignité auquel BHL veut le condamner, et je relis actuellement les textes sélectionnés pour le « Dictionnaire politique et critique » sans déplaisir, y trouvant, au milieu de vieilles ferrailles idéologiques (Maurras écrit sous une IIIe minée par un parlementarisme délétère, celle-là même que de Gaulle méprisera et ne regrettera pas en juin 40) quelques pépites de la pensée politique qui explique d’ailleurs pourquoi BHL le dénonce avec tant de virulence, des fois que quelques jeunes curieux aient l’idée saugrenue d’ouvrir ses livres...
En écoutant les éructations de Bernard-Henri, celui que moquait Pierre Desproges avec une grande constance et malice, je me disais que Maurras était, décidément, le grand « inconnu » de l’histoire politique française et, en même temps, sa « mauvaise conscience », son « Cassandre », celui auquel de Gaulle rendait un hommage paradoxal par cette formule étrange : « Maurras a eu tellement raison qu’il en devenu fou »... Pour BHL, j’ai parfois l’impression qu’il est fou sans avoir raison...
Si Charles Maurras ne mest pas toujours sympathique, en particulier sur ses prises de position antisémites (que je récuse comme je lai maintes fois souligné) et sur ses aveuglements des années 40, sans doute .........
encore du politiquement correct, on n'y arrivera jamais
nos ennemis s'"en foutent" de vos remarques,vous serez toujours pour eux un ennemi a combattre.
pour un prof,soit disant d'histoire, vous devriez savoir et connaitre leur role dans l'histoire de notre pays et du monde
gerald
Rédigé par : gerald | 10 octobre 2007 à 16:52
C'est en faire beaucoup pour un simple marchand de bois graphomane.
Sa seule gloire c'est ... sa femme !
Rédigé par : Catoneo | 10 octobre 2007 à 18:59
Tartinées d'omega 3 ? Mais c'est aider les grandes entreprises ça, qui vous font avaler que les omégas 3 sont bons pour la santé, après tout qu'en savez vous ?
Bref c'est le genre de discours que vous tenez (en classe), qui est parfaitement applicable avec vous ...
(Oui je m'attache aux détails, ignorant totalement qui est Maurras ...(ce qui vous donne raison sur un point !))
Rédigé par : Zoubi | 10 octobre 2007 à 20:31
Tiens, en me baladant sur les blogs royalistes (oui je m'ennuie cruellement), j'ai découvert la petite vidéo de l'action française ...
Que dirais les créateurs de Matrix s'ils savaient que l'image leur film, et même une séquence de leur film, sont utilisés par une bande de colleurs de tracts ?
Rédigé par : Zoubi | 10 octobre 2007 à 20:40
BHL est l'exemple des fausses gloires que la Ripoublique nous offre.Ce type se prétend philosophe alors qu'il n'est qu'un médiocre écrivaillon.Dans cent ans on se souviendra de lui comme de Jules Simon (quel lycéen ou quel étudiant peut-il dire qui était Jules Simon?).
BHL est le symbole d'une époque minable. Relisons l'"Avenir de l'intelligence", çà réconforte....
Rédigé par : Lepante | 11 octobre 2007 à 16:23
Marrant.
J envoyais ce matin une réponse sur MONSIEUR bhl...
demandant s il se coiffait de telle manière par snobisme ou aurait il recruté un ex coiffeur pour clown??????
Et on m a orienté verc cette vidéo:
(Desproges commente l'entartage de BHL)
Extraordinaire!!géniale!
si vous avez l adresse de l entarteur conseillez lui de ne pas s endormir!!!
Amicalement.
Isabelle Martin
Rédigé par : isabelle martin | 12 octobre 2007 à 16:40