J'ai profité des vacances scolaires qui s'achèvent désormais pour suivre de près les débats présidentiels, n'y trouvant pas toujours, d'ailleurs, mon compte, comme je l'ai déjà indiqué ici même...
Chaque jour a été, aussi, l'occasion de discussions au café, dans le métro, voire dans la rue, sur les questions politiques et je n'ai jamais caché mon royalisme qui, en fait, surprend plus qu'il ne choque : il y a bien quelques moqueries mais pas d'agressivité à mon égard. Il est vrai que le royalisme que je défends se veut approprié aux défis contemporains et que je n'éprouve guère de nostalgie à l'égard d'un Ancien Régime passé et qui ne reviendra pas ! Cela ne veut pas dire qu'il n'était pas compréhensible et défendable en son temps, mais il ne l'est plus aujourd'hui, tout simplement.
La mondialisation, l'urbanisation, la société de consommation, si elles sont tout à fait critiquables au regard des déracinements, des atteintes à l'environnement et des guerres qu'elles provoquent, sont des faits qu'il faut intégrer à la réflexion, ce qui n'empêchent pas, bien sûr, de chercher d'autres modes d'appréhension et de direction du monde et de notre pays en particulier, d'autres modes de vie moins énergivores et plus respectueux de la nature humaine. Ce qui est certain, c'est qu'il faudra plus d'un jour et plus qu'une « révolution » politique pour changer les choses : mais j'insiste sur le fait que le moyen politique est nécessaire, à l'échelle de la France, pour impulser et accélérer les mutations qui permettront de surmonter ou de contourner les difficultés et les limites (tout en les connaissant) du moment et des lieux.
Et la politique, comme je l’explique à mes interlocuteurs, ne se limite pas au « cirque électoral » actuel : elle vaut beaucoup mieux que le spectacle que les hommes (et femmes) politiques en donnent aujourd’hui !
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