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La Toile est un bon outil pour faire connaître nos idées royalistes: un nouveau site vient de voir le jour, sur lequel un article "Pourquoi la Monarchie" rédigé par mes soins il y a quelques mois est désormais lisible. Voici son adresse: www.royaliste92.com ; n'hésitez pas à aller le visiter.
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L'élection législative partielle dans la 13e circonscription des Hauts de Seine aura lieu le dimanche 25 septembre prochain. Notre campagne royaliste continue, aujourd'hui à Bourg-la-Reine et à Sceaux. Avec mon suppléant, nous avons arpenté les rues de ces deux villes, tracts en mains et affiches sous le bras. Une réaction qui revient souvent parmi nos interlocuteurs: le ras-le-bol des "mannequins politiques" (dixit une gaillarde retraitée) et de la "guéguerre" Chirac-Sarkozy. Du coup, la Monarchie n'est plus rejetée d'emblée et peut apparaître comme le meilleur moyen d'éviter cette dérive de la politique. A nous de la faire mieux connaître et de désarmer les préjugés à son encontre.
Le journal royaliste "L'Action française 2000" publie dans son numéro qui paraîtra demain et sera en vente jusqu'au 24 août un long dossier sur le thème de la Monarchie, dossier dans lequel j'ai écrit deux articles, l'un sur la nécessité de la Monarchie pour l'Etat et la société, l'autre qui répond à quelques objections souvent faites aux royalistes lorsqu'ils proposent le régime monarchique. J'espère que ce dossier, qui sera largement diffusé dans la circonscription, permettra d'ouvrir le débat avec un maximum de personnes, qu'elles soient royalistes ou non.
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Depuis quelques jours, les actualités se font de plus en plus sinistres: le terrorisme frappe tous les jours, que cela soit en Irak, en Egypte, en Turquie, au Royaume-Uni, en Israël, en Russie, etc.
Cette triste et quotidienne litanie des actes terroristes et des listes de leurs victimes inquiète les diplomates et les politiques, désarmés devant ce type de guerre où le renseignement est plus vital que la simple surveillance: en effet, pour surveiller, encore faut-il savoir qui et quoi surveiller... Or, les terroristes sont "invisibles" malgré toutes les caméras de surveillance qui ne "parlent" qu'après la catastrophe, ajoutant encore au spectaculaire de l'horreur. Et l'inquiétude est encore renforcée par la "normalité" des terroristes: de "bons citoyens", bien intégrés socialement, gentils avec leurs voisins et engagés dans des activités caritatives... La fameuse formule de Mao, "être comme des poissons dans l'eau", se justifie parfaitement et tragiquement dans ce cas.
Ils se trouvent des gens, qui se croient bien intentionnés, pour expliquer ces actes terribles par les "injustices de la colonisation" ou celles liées au déséquilibre Nord-Sud: analyse bien courte qui méconnaît les motivations réelles des terroristes, qui n'ont rien de "social", les inégalités ou les injustices n'étant, le plus souvent, qu'un alibi destiné à détourner l'attention du coeur véritable de l'idéologie de ces kamikazes, idéologie religieuse et politique, ce que l'on appelle de façon commune l'islamisme.
Le combat contre cette idéologie ne peut se faire sur le seul terrain de la répression et de la prévention: il ne faut pas négliger le combat des idées et des valeurs qui, s'il est bien mené, doit aboutir à "désarmer" les arguments de leurs soutiens et, donc, à isoler les terroristes, à mieux les repérer, à leur ôter les "raisons" de leurs actes homicides.
Nos sociétés démocratiques de consommation sont-elles à même de mener cette tâche, en ont-elles la force et la conviction nécessaires? Face aux arguments des islamistes, peuvent-elles résister efficacement? L'Histoire nous rappelle que pour soutenir le bras, il faut un coeur et une tête.
Dans cette nouvelle "guerre de Cent ans" dont l'issue n'est pas certaine, les démocraties ne pourront faire l'économie d'une réflexion profonde sur la nature et les valeurs de nos sociétés, mais aussi sur celles de nos institutions et du Pouvoir.
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Dans le cadre des polémiques entre les fidèles de M. Chirac et ceux de M. Sarkozy, M. Devedjian, appartenant au second camp, a rappelé que "la France n'est pas encore devenue une monarchie absolue", croyant ainsi dénoncer les vélléités du camp chiraquien de faire taire son "adversaire du dedans"... Situation étrange où des membres d'un même mouvement politique passent leur temps à s'entredéchirer par médias interposés: ainsi, l'Etat apparaît-il comme un simple objet de convoitise et non comme l'instance au service de la nation et de ses citoyens.
En voyant ce triste spectacle qui fatigue les électeurs et décourage les énergies françaises, nous pouvons effectivement conforter M. Devedjian: nous ne sommes pas en Monarchie absolue mais bien en "République des clientèles". D'ailleurs, il suffit pour s'en convaincre un peu plus de lire ces quelques lignes écrites par l'historien Jean-Christian Petitfils dans son ouvrage sur Louis XVI, paru au printemps 2005, et où il définit la Monarchie française: "La personne du monarque, dépositaire provisoire d'une autorité souveraine qui le dépassait, ne se confondait pas avec l'Etat. La royauté est une charge, non une propriété dynastique dont il pouvait disposer selon "son bon plaisir". (...). La personne du roi exerçait la potestas absoluta, chère à Jean Bodin, réunissant ce que nous appelons les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. (...) Ce n'est pas pour autant qu'il faille en faire un pouvoir totalitaire ou despotique, ni même, à proprement parler, personnel. "Absolu" ne veut pas dire arbitraire ou sans limite, mais unique, sans lien". Le roi n'était pas lié à une caste, à un groupe de pression ou à un parti: au regard de la situation actuelle, oui vraiment, M. Devedjian a raison: aujourd'hui la France n'est pas une Monarchie...
Sans doute faut-il le regretter...
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Merci aux amis italiens d'Alleanza Monarchica, dont je reçois le mensuel Italia Reale (Italie Royale), de leur soutien. L'Italie a aussi besoin de la Monarchie, en particulier parce que c'est elle qui a fait l'unité de l'Italie mais aussi parce que la République souffre régulièrement de "crises de régime" que seule une Monarchie nouvelle et active pourrait surmonter en "externalisant" la magistrature suprême de l'Etat et en lui redonnant un vrai pouvoir de médiation et d'arbitrage.
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Depuis une semaine environ, je ne cesse de me déplacer, de Paris à la Bretagne en passant par la Mayenne, de Thoiry à la Normandie, etc. Ma voiture étant décorée d'affichettes royalistes, cela suscite quelques réactions, souvent intriguées, parfois sympathiques: en tout cas, la proposition monarchique ne laisse personne indifférent.
Sans doute la situation politique, mêlée à l'esprit particulier des vacances, explique-t-elle cette curiosité soudaine pour une solution à laquelle les gens ne pensent pas ordinairement: un président affaibli, un certain climat teinté de pessimisme (sans doute de façon exagérée), une "présidentielle en cours" (alors que l'élection proprement dite n'a lieu que dans 21 mois...), tout cela altère l'image de la République. Les vélléités du député Montebourg pour une VIe République ont agité un peu le microcosme politique, mais pas assez pour le sortir de son engourdissement intellectuel.
Du coup, la Monarchie, quoique fort méconnue des Français, apparaît comme une "originalité" aux yeux de certains de nos compatriotes et, même si elle leur semble "lointaine" ou "impossible", elle ne les effraie plus. Le travail des royalistes est d'en expliquer les principes, en montrer les qualités sans tomber dans la démagogie, en prouver la nécessité: tâche ardue mais exaltante.
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Le drame survenu le 7 juillet à Londres ne doit pas nous empêcher d'évoquer la désignation de cette même ville, la veille, pour recevoir les J.O. en 2012.
"On attendait Paris, ce fut Londres" pourrait-on dire en paraphrasant Victor Hugo. Paris, donné favori, y compris par de nombreux parieurs anglais, a été coiffé sur le fil par Londres, considérée comme la nouvelle capitale du néo-libéralisme en Europe par les médias et les économistes.
Ce qu'a prouvé à nouveau cet évènement, c'est que les Jeux olympiques sont un véritable enjeu géopolitique et que le seul sport, les qualités du dossier présenté par chaque ville concurrente, ne pèsent pas vraiment lourd par rapport aux "amitiés" diplomatiques, aux réalités politiques et aux intérêts économiques.
Un député anglais expliquait mercredi soir à la radio que le dossier français était "bien sûr" le meilleur mais que le rapport de force géopolitique au sein du CIO était favorable à Londres. Il soulignait que c'était "sans doute" les voix africaines qui avaient fait la différence, le Royaume-Uni et Tony Blair ayant fait de l'Afrique leurs nouvelles terres d'influence dans le Sud tout en conservant et renforçant les autres alliances,plus traditionnelles.
Dans son discours de "victoire", M. Blair affirmait que ce qui avait aussi marqué les délégués du CIO, c'était la notion d'"héritage" mise en avant par le Royaume-Uni. En inscrivant les J.O. dans une perspective de "durée", au-delà même de leur tenue en 2012, par le développement d'une grande politique sportive au R.U. et par la construction d'infrastructures destinées à servir bien au-delà de l'événement sportif lui-même, Tony Blair, qui ne sera plus Premier ministre à cette date, rappelait aussi l'une des forces du Royaume-Uni: sa stabilité institutionnelle et la continuité de l'Etat au-delà des échéances électorales et des gouvernements politiques.
Dans le quotidien "20 minutes" du mardi 5 juillet (page 30), le correspondant du Times à Paris, Adam Sage, affirmait: "La France a un point faible. Depuis la Révolution, tous les quarante ans il y a une crise. La dernière était en 68, rien ne dit que la prochaine ne sera pas en 2012. Miser sur Londres est bien plus sûr." : un véritable argumentaire monarchiste!
Quel dommage, néanmoins, que cela soit la Couronne britannique qui en ait tiré avantage... Mais cela peut nous inciter à réfléchir, en attendant mieux et en espérant mieux pour la prochaine candidature parisienne.
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"La ville est un front", affirmait l'écrivain allemand et francophile Ernst Junger: les attentats de Londres nous rappellent cette triste vérité, de la façon la plus brutale. Après Paris en 1995, New-York en 2001, Madrid en 2004, la capitale du Royaume-Uni subit dans ses chairs la morsure du terrorisme. La nouvelle "guerre de cent ans" que le terrorisme islamiste mène aux pays occidentaux force les Etats à renforcer les mesures de sécurité: mais, cela est-il suffisant? Ne faut-il pas repenser les pratiques diplomatiques et les attitudes des Etats? Repenser l'ordre du monde? La France, dans cette terrible partie internationale, a son mot à dire, son jeu à faire: puissance moyenne, mais puissance tout de même, elle doit être une alternative crédible aux puissances impériales et aux "désordres du monde". Elle ne doit pas se lier les mains mais garder son indépendance tout en respectant ses engagements. Amie de nombreux Etats, elle doit parfois les contredire sans rompre avec ceux-ci: l'amitié vraie est le contraire du renoncement à ce qe l'on est soi-même. En somme, la France doit renouer avec la politique et la diplomatie "capétiennes", comme le général de Gaulle lui-même tenta de le faire ainsi que, dans l'affaire irakienne en 2003, l'actuel premier ministre, M. de Villepin. A tous les deux, il manque ce qui est le propre de la Monarchie: la durée et la pérennité de l'Etat en sa tête.
Dans cette guerre qui s'annonce longue et incertaine et dont, aujourd'hui, Londres est la victime, il faut mettre toutes les chances de notre côté: la phrase de Georges Bernanos "Le monde a besoin de la France" prend ici toute sa dimension.
Les victimes des attentats, ces êtres brisés et ces familles endeuillées, méritent toute notre compassion. Nous ne les connaissions pas, et pourtant, tout d'un coup, elles nous sont devenues très proches.
Rédigé à 14:23 | Lien permanent | Commentaires (22) | TrackBack (0)
Ce matin, je distribuais des tracts à Bourg-la-Reine où l'accueil fût fort sympathique. Pour ceux qui viennent sur mon blog pour la première fois et qui veulent en savoir plus sur mes raisons politiques d'être royaliste, ils peuvent consulter la "note" du 9 juin 2005 qui expliquent celles-ci. Titre de la note: Royalistes aujourd'hui.
Rédigé à 16:41 | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)