L'affiche ci-dessous a été éditée dans les années 30 par les services politiques du comte de Paris. Malgré un graphisme un peu désuet aujourd'hui, le message est toujours d'actualité.
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L'affiche ci-dessous a été éditée dans les années 30 par les services politiques du comte de Paris. Malgré un graphisme un peu désuet aujourd'hui, le message est toujours d'actualité.
Rédigé à 15:43 | Lien permanent | Commentaires (29) | TrackBack (0)
Pour beaucoup, la présence d'un royaliste aux élections surprend, voire déconcerte. C'est l'occasion de rappeler que les royalistes ne boudent pas les élections mais n'en font pas une religion.
Effectivement, les élections locales (communales, régionales, etc)professionnelles, universitaires, ou autres, sont l'occasion pour les citoyens de s'exprimer, à travers leurs votes et les débats qu'ils suscitent, sur des enjeux locaux ou socioprofessionnels qu'ils connaissent mieux que les grands enjeux d'Etat, souvent plus lointains.
Les élections législatives ou nationales sont souvent plus l'occasion de "se défouler" contre le pouvoir en place ou, ce qui nous paraît plus intéressant, de présenter des projets politiques différents. Pour ce qui est de mon cas personnel, il s'agit de présenter les grands thèmes de la proposition monarchique et de faire tomber quelques préjugés à l'encontre de la Monarchie. Il ne s'agit pas seulement de "faire des voix", même s'il est toujours plaisant de constater qu'un certain nombre de nos interlocuteurs nous accordent leur confiance électorale (ce qui n'est pas rien et nous impose des devoirs); il s'agit de faire entendre la voix du projet royaliste.
Notre principale idée est de libérer la magistrature suprême de l'Etat, de la libérer des partis et de leurs politiciens, de leurs convoitises et appétits; cet Etat libre qu'est, par la nature de la succession héréditaire, la Monarchie, permet de rendre aux citoyens et aux pouvoirs locaux de nouvelles possibilités et crédits, ce qu'une République obnubilée par la conquête du poste suprême tous les cinq ans, n'est pas en mesure de faire, institutionnellement parlant, sans mettre en danger l'unité nécessaire du pays.
Se présenter à une législative partielle est une occasion de le rappeler, car c'est, il faut le reconnaître, en ces périodes d'agitation électorale que les citoyens sont les plus intéressés au débat politique.
Rédigé à 15:33 | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Durant ces quelques jours derniers, j'ai assisté et participé à la session du Groupe de liaison royaliste, sous la bannière des Manants du Roi, session organisée en Ardèche, dans un paysage superbe.
Il y avait là des royalistes de tous lieux et toutes tendances, au-delà des mouvements politiques, dans un esprit de tolérance et de discussion. C'était un véritable résumé du "petit peuple royaliste", de ce peuple fidèle aux Princes, le comte de Paris et son fils, le prince Jean. Les interventions des orateurs invités furent l'occasion de débats parfois vifs, mais sans esprit de rancune, ce qui devient rare dans le monde actuel: il suffit de jeter un oeil du côté du parti socialiste ou de l'UMP pour se rendre compte de la "querelle permanente", parfois violente, des "petits chefs" et de leurs tendances respectives.
L'absence de rancune, qui va parfois jusqu'au "devoir d'oubli" professé par le roi Henri IV au sortir des guerres de religion, est d'ailleurs une des forces de la Monarchie. Cela n'empêche pas les débats, parfois les affrontements, mais la Monarchie "externalise" la magistrature suprême de l'Etat et lui évite ainsi d'être l'objet de toutes les convoitises. A l'heure où même les vacances n'apaisent pas la lutte acharnée pour le poste présidentiel, au sein même de l'Etat républicain et de son gouvernement, la session du G.L.R. a démontré que la recherche de l'intérêt général peut, et doit, primer sur les individualismes et les querelles partisanes.
Rédigé à 16:57 | Lien permanent | Commentaires (58) | TrackBack (0)
La proposition d'un député d'interdire totalement de fumer dans les lieux publics est révélatrice d'une dérive du politique et d'une contradiction au coeur de l'idéologie démocratique: en effet, d'un côté, on nous explique que la démocratie c'est la liberté, les droits de l'homme, l'individu respecté et responsable, de l'autre, on ne cesse de réglementer ce qu'il doit faire et penser, au détriment de son "propre" jugement et de sa liberté d'expression et d'action...
En même temps que l'Etat et le Pouvoir législatif se veulent les "réglementeurs en chef", ces mêmes acteurs politiques se déclarent impuissants face aux pressions des grands acteurs et enjeux économiques et financiers... Ainsi, le politique déserte son rang face à la mondialisation ou s'y "adapte"(sic.), faute de pouvoir (ou de vouloir?) vraiment la réguler ou la maîtriser, tandis qu'il régente la vie de chacun et organise un véritable "contrôle social" avec tous ses moyens législatifs et juridiques.
Cet "hygiènisme" réglementaire d'Etat me semble, en définitive, inconvenant car il oublie la formule qui doit être celle de tout Etat et qui étaient celle des rois capétiens: Savoir raison garder.
D'autre part, dans cette affaire-là comme tant d'autres, l'hypocrisie est grande car, si le tabac (et cela semble bien avéré...) est aussi dangereux qu'on le dit, pourquoi permettre à de grandes multinationales de continuer à fabriquer et à vendre des cigarettes tout à fait légalement?
Personnellement, je suis un non-fumeur actif qui incite ses amis et ses voisins de café à ne pas fumer, mais il me paraît dangereux que l'Etat s'octroie le droit de prendre ma place dans ce domaine largement privé quand il abandonne ses obligations dans d'autres où il se devrait pourtant d'agir...
Rédigé à 16:24 | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)