Le suppléant de Patrick Devedjian, devenu député en 2002 à sa place, vient de démissionner pour le laisser récupérer "son" siège. La date de l'élection législative partielle dans la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine devrait être annoncée prochainement. Ma campagne, quant à elle, a déjà commencé: peu de moyens mais beaucoup de bonnes volontés... Faire connaître les propositions et les positions royalistes, tel est le principal objectif que je me suis fixé avec l'aide de mes amis monarchistes.
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La campagne d'affichage commence : aujourd'hui c'est la ville de Bourg-la-Reine qui a reçue notre visite. Plusieurs dizaines d'affiches ont été collées près de la gare et dans le centre ville. Les photos seront en ligne très prochainement.
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La protection de l'environnement est une cause importante mais qui ne semble guère motiver les politiques et le gouvernement actuel, malgré les discours écologistes de M. Chirac, conseillé par Nicolas Hulot. La Gauche n'a pas vraiment brillé non plus en ce domaine, trop soucieuse d'une croissance consumériste et matérialiste peu compatible avec une écologie raisonnée. Il est vrai que notre Démocratie actuelle est toujours "impatiente" et qu'elle oublie que, pour les hommes comme pour la nature, il faut laisser du temps au temps... Eternellement coincée entre deux élections, la République n'a pas vraiment la durée pour elle, ni l'indépendance à l'égard des puissances économiques. Un régime héréditaire où le Chef de l'Etat consulterait et déciderait, où il régnerait et gouvernerait, serait sans doute le meilleur garant d'une véritable écologie politique d'Etat. On évoquait jadis le roi comme le "jardinier de France"... Pourquoi ne pas renouer avec cette tradition ?
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Cette affiche sera collée tout l'été par toutes les bonnes volontés. Nous devons la fleur de lys au peintre Georges Mathieu qui l'a dessiné pour le Mouvement Royaliste dans les années 70. Détail : Georges Mathieu a été élève au lycée Hoche de Versailles il y a quelques décennies déjà...
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L'élection présidentielle en Iran a vu la victoire d'un islamiste dur, qualifié par les médias occidentaux d'ultraconservateur ("conservateur, un mot qui commence mal" disait le duc d'Orléans au début du XXème siécle) et de "populiste", terme utilisé de plus en plus souvent sans discernement. Ce candidat, M. Ahmadinejad (premier laïque élu depuis la révolution islamique de 1979), a été élu à une large majorité (plus de 60% des suffrages exprimés) contre environ 35% au candidat donné favori par la presse occidentale, encore une fois bien imprudente (sondage n'est pas suffrage...).
La République islamique d'Iran n'est certes pas une démocratie au sens où nous l'entendons ordinairement en Occident, mais il semble bien que le score élevé d' Ahmadinejad ait été obtenu sans fraude majeure (même si la participation est limitée, moins de la moitié des électeurs inscrits). En tout cas, ce résultat présidentiel n'est guère rassurant car il montre que l'islamisme, annoncé moribond, est encore capable de mobiliser une grande partie de la population et de remporter les élections. Ainsi, par le jeu démocratique des institutions, "le pire peut aussi arriver" comme s'en inquiétait un commentateur politique hier à la radio.
"Vox populi, vox dei" clamaient jadis les orateurs et les théoriciens de la démocratie: cette formule est aujourd'hui presqu'oubliée, même dans les manuels d'éducation civique, et la "légitimité des urnes" est de plus en plus contestée, certains Etats n'acceptant plus désormais que la "démocratie représentative" et déniant toute légitimité, voire légalité, à la "démocratie directe" (sous la forme d'un référendum ou d'une présidentielle au suffrage universel direct). Ce débat sur les dangers supposés de la démocratie directe, relancé d'ailleurs en France depuis 2002 et, dernièrement, lors de la campagne référendaire (cf les propos de Frits Bolkestein lors de sa venue à Paris en avril dernier et les réactions agacées de Serge July et d'Olivier Duhamel aux résultats du 29 mai), ne doit pas se figer en un dilemme où une formule exclurait l'autre sans rémission.
Il ne s'agit pas en effet de simplement "repenser la démocratie" mais de "penser la politique" et de chercher le meilleur moyen (qui n'est qu'un moyen et non une finalité absolue, mais un moyen nécessaire) d'accorder les libertés électorales et l'intérêt de la nation et de l'Etat, en particulier à l'heure où la globalisation inquiète (il y a des raisons fort concrètes à cette inquiétude...) et où les dangers géopolitiques obscurcissent l'horizon mondial, dans le Golfe persique comme ailleurs.
La Monarchie active, régime qui préserve l'Etat en son sommet des fluctuations électorales et des crispations populistes, et qui garantit l'exercice des libertés électorales dans le cadre de la représentation (politique et socioprofessionnelle) et de la subsidiarité (ce qui laisse la possibilité entière d'une participation citoyenne par le biais du "référendum d'initiative locale" ou d'autres pratiques), cette forme de Monarchie, nouvelle dans ses applications, me semble, pour la France, le moyen le moins mauvais et le plus nécessaire pour éviter le blocage institutionnel et la restriction électorale.
Rédigé à 12:13 | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Jadis, la IIIème République avait été ébranlée, en vain d'ailleurs pour ses opposants, par de nombreux scandales qui, au fil du temps, s'étaient banalisés, chacun espérant bien en tirer un petit profit... De la République vertueuse évoquée par Robespierre en 1793, il ne restait qu'un "idéal" clamé mais peu pratiqué, et cette situation pouvait se résumer par la formule assassine:"grands principes, petite vertu".
Il semble que l'Union européenne puisse supporter pareille formule: après les scandales de la Commission Santer, ceux autour d'Eurostat sous la Commission Prodi, voici l'affaire Péchiney (numéro 2, si l'on se souvient de la 1ère qui atteignit jusqu'aux cercles proches du pouvoir Mitterrand) qui, elle aussi, concerne la période Prodi. Cette nouvelle affaire de "délit d'initiés", qui visiblement touche les services de la Commission européenne eux-mêmes, risque à nouveau de décrédibiliser un peu plus une "construction européenne" dont les principaux profiteurs sont moins les citoyens que quelques hauts fonctionnaires de l'UE (baptisés par la rue les "eurocrates") pourtant prompts à faire la morale aux "peuples qui votent mal".
Soyons lucides: il y a, il y aura toujours, tant que l'homme sera l'homme, des scandales et des corruptions plus ou moins graves. Mais le vrai scandale est que ceux qui demandent aux citoyens de faire des efforts et qui "réglementarisent" nos sociétés, parfois sans tenir compte des traditions culturelles ou des réalités sociales, ceux-là qui se veulent à la pointe de "l'Europe en marche" donnent le mauvais exemple: le pouvoir, quel qu'il soit, fixe des devoirs qu'il est indispensable d'assumer et de pratiquer sous peine de tomber dans l'usurpation.
Rédigé à 14:41 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Dans la campagne de ratification du traité constitutionnel européen, une dizaine de référenda était prévue. A ce jour, trois ont eu lieu: en Espagne, en France et aux Pays-Bas. Un autre est prévu le 10 juillet chez nos voisins du Grand Duché du Luxembourg. Mais ceux qui étaient annoncés au Royaume-Uni, au Danemark, en Irlande, au Portugal.. sont (provisoirement?) décommandés! Il est vrai que, dans ces quatre pays, les sondages prévoyaient tous la victoire du "Non": une bonne raison, semble-t-il pour les gouvernants, pour retarder (provisoirement, bis?) ces scrutins.
C'est une désagréable impression qui se dégage de ces reports car, dans tous les cas, les gouvernements (qui défendent logiquement le "Oui") semblent juste vouloir éviter le désaveu électoral déjà survenu en France et aux Pays-Bas.
Ces manoeuvres n'ont, en soi, rien d'illégal, mais elles démontrent, s'il en était besoin, que la démocratie n'est pas aussi "transparente" qu'elle prétend l'être dans les pays d'Europe.
Quant à la "crise" de l'U.E., que M. Giscard d'Estaing reproche amèrement à la France et à sa majorité "noniste", elle est aussi et surtout la preuve de l'échec des européistes à raisonner au-delà de leurs propres schémas idéologiques et administratifs. Pourtant, cette crise doit donner l'occasion aux Français, et en particulier à ceux qui s'intéressent à la politique, d'"imaginer autre chose que ce qui ne fonctionne pas". En ces temps de "sinistrose médiatique", voici ce qui me semble une bonne nouvelle...
Etre royaliste, c'est aussi cultiver l'espérance, pour la France, et pour le monde...
Rédigé à 16:07 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (15)
L'ordinateur est devenu un moyen pour faire connaître mes idées royalistes, en particulier par l'écriture de mes notes sur ce blog ou par ma participation à de multiples débats sur des forums de discussion politiques.
Rédigé à 23:53 | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Dans le processus de ratification du traité constitutionnel européen, la presse signale que les politiques des Etats et les aspirations des citoyens varient les unes et les autres d'un pays à l'autre. Ainsi, le NON des Néerlandais serait plus "libéral-national" que le NON des Français, considéré comme plus "social-souverainiste"...
En même temps, les Etats défendent, malgré leur ralliement au traité, des "raisons" parfois fort différentes, dont les motivations seraient à chercher dans l'histoire et la "nature" même de ceux-ci. Il suffit de considérer l'actuel affrontement entre la France et le Royaume-Uni...
Une question se pose: Pourquoi veut-on, à tout prix, fondre en un seul bloc ce qui visiblement n'est pas toujours fusionnable? L'erreur majeure de l'U.E. et de son traité constitutionnel n'est-elle pas de vouloir uniformiser pour n'avoir qu'une seule "voix", pour n'être qu'une seule "puissance"?
Depuis le 29 mai, la diversité, d'ailleurs évoquée dans la devise même de l'U.E., se venge de n'avoir pas été respectée par les dirigeants de cette Europe-là...
Rappelons ce que nous disons depuis déjà fort longtemps: mieux vaut une Europe confédérale respectueuse des stratégies et des particularités régaliennes de chaque Etat qu'une Europe fédérale autiste face aux peuples, impuissante et désarmée au premier choc.
Rédigé à 18:41 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)